Une touche d'imagination

Quand la choucroute assassine

   Un étrange fait nous est apparu, ce mercredi 13 février 2019. Il ne date pas d'aujourd'hui pourtant. En effet, à l'heure où vous lirez ceci cette histoire se déroule une cinquantaine d'année en arrière. En lisant le titre vous pensez certainement à une blague et pourtant malheureusement non. 

   Cette événement se déroule dans la petite ville de Roussêvre, peu d'habitant la peuple à cette époque. Aujourd'hui, elle a littéralement disparu, il faut dire qu'après ce qu'il s'y est passé plus personne ne voulait y vivre ou même y venir. Effectivement, dans ce village d'étranges activités étaient pratiquées, plus précisement dans sa prison, oui, il y avait une prison (sa présence reste inexpliquer mais d'après quelques recherches le taux de criminalité étant élevé à l'époque alors la création d'une prison peut se comprendre).
Si elle n'avait pas été drétuite aujourd'hui elle serait sûrement culte, tous les visteurs se jeteraient bêtement dans ses longs couloirs sombres, dans ses cellules où 50 ans auparavant un massacre des plus horribles s'y était produit. Malheureusement, ou heureusement d'ailleurs, cela n'est pas possible. Le temps a fait que cette histoire ne soit pas connu de tous, cependant moi je m'octroie le droit de vous la conter. Suite à la découverte de celle-ci, j'ai décidé que nous nomerons cette affaire:

"Quand la choucroute assassine".

     C'était un mercredi, plus précisément le mercredi 24 décembre 1969. Dans cette petite ville paisible rien de spécial ne se passait ce jour là, uniquement si l'on ne dépassait pas les murs de sa prison. En effet, dans celle-ci, qui était légerment excentrée du cœur de la ville, il se déroulait un concours. Un concours qui aujourd'hui nous paraîtrait totalement inimaginable. Il avait lieu chaque année à la même date. Celui-ci consistait à organiser une grande compétition culinaire entre tous les prisonniers. À l'honneur cette année là, la choucroute. Jusqu'ici rien d'horrible, c'est vrai rassembler les détenus la veille de Noël pour une petite activité autour des spécialités françaises, tout cela semble assez bon enfant. Cependant, cela n'en restait pas là, j'ai parlé de compétition et il y a bien une raison à cela. En effet, chaque prisonnier défendait sa peine ce jour là. Le participant ayant fait la meilleure choucroute selon un jury, composé du personnel de la prison, serait libéré, et pour ce qui est des autres, rien, étaient pour eux la seule récompense à leur participation. Les autres années tout c'étaient bien déroulés du moins nous avons pas d'information sur celles-ci. Mais l'an 1969 marqua un renouveau dans cette petite ville sans histoire.

   Ce jour, une à une les choucroutes étaient goutées, jugées, scrutées dans tous les recoins de l'assiette. Une odeur particulière devait émaner de cette prison comme un mélange de cuisine, de transpiration et de tension. Des regards menaçants s'échangeaient entre les prisonniers et puis arriva le moment.

   Détenu 139: accusé de violence conjugale, il voit ce jour sa peine s'annuler, le grand vainqueur est nominé, les jury ont délibéré la meilleure choucroute cette année c'est lui M.139. Après 2 ans de prison, il s'en va, part une dernière fois dans sa cellule, seul, de toute façon il était libre. Alors il part sans savoir que c'était ses derniers instants. Quelques minutes plus tard, une flaque de sang noyait son corps. Les gardiens arrivèrent, rien, aucun bruit sauf le cliquetis morbide des gouttes de sang s'écoulant sur le sol. Il était mort, mort libre mais dans sa cellule.

   Alors dans la prison, la panique monta crescendo. Les gardiens couraient dans tous les sens à la recherche de policier. Les policiers accouraient à la recherche du meurtrier. 6 policiers partirent dans diffèrentes directions, ils devaient se rejoindre pour 17h30.

17h35, le reste de la prison avait compris: le meurtrier rôdait.

17h40, les gardiens envoyèrent plusieurs détenus volontaires à la quête du tueur.

18h20, ils ne reviendront pas.

Dans la cuisine, l'angoisse reignait et les uns commençaient à douter des autres. La folie s'emparait alors de certains detenus, quand eux s'emparaient des vies de leur camarade. La tension avait créé un massacre, un meurtre général. Les uns tués les autres par peur qu'ils soient le tueur ou par simple plaisir. Plus le temps avançait et plus le concours n'avait plus le goût de la choucroute mais bien celui du sang.

19h00 sonne, 10 survivants dans la cuisine. Quand soudain, le bruit d'une porte s'ouvrant résonne dans la pièce. Puis celui d'une deuxième et d'une troisième. Elles ouvrirent toutes sur de longs couloirs sombres, rien ni personne ne s'y trouvait. Les derniers détenus guettaient chaque coins à la recherche d'un esprit.

19h05, des bruits de pas se faisaient entendre.

19h15, plus que des cadavres jonchés le sol de la cuisine.

Cette nuit d'horreur s'achève avec un seul survivant: Détenu 18, accusés pour braquages multiplent, finit son dernier jour de prison sur un massacre des plus horribles.

Sachez que la majorité des descriptions faites ici nous vienne de lui, oui du tueur. Suite à sa liberté qu'il s'est lui même octroyé, il écrivit un panelle de lettre en l'honneur de son œuvre mortuaire. Il achève d'ailleurs son récit par:

"Mes excuses aux victimes de vous avoir voler vos derniers souffles ainsi, mais si mon talent avait été reconnu rien ne serait arriver. La meilleure choucroute c'était bien évidemment moi.

Signer:

M.Durand, ancien chef cuisinier, accusé de nombreux braquages d'un marchand de choux."

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Et voilà, enfin la première histoire. Le thème était: fiction horreur, avec le mot: choucroute (proposé par CcM298).
J'espère que le défi est relevé et que ça vous a plu.
On se retrouve bientôt et surtout n'hésitez pas commenter vos idées de mot.

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J'espère que votre réaction en lisant l'histoire peut se traduire par ça: 😱 ou par:
😊😃😅🤔😭🙃😶😕😩😟😮😦👏😘, exactement dans cet ordre là.