Le silence a cogné à sa porte
Mais la vieille dame était morte,
Il est trop tard pour un dernier invité,
Au cimetière, ils iront la visiter.Sur sa tombe, une gerbe de fleur
Mais après l'enterrement, nul ne pleure.
Oubliée des mémoires, dernière
D'une génération mise en terre.Personne ne veille sur son corps,
N'arrose les plantes en plastique retord.
Elle n'est qu'une inconnue parmi
D'autres entre les planches pourries.Sa famille en est presque soulagée,
Plus de course à faire, de pension à payer.
De toutes manières, elle perdait la tête,
Vivait dans un passé que nul ne regrette.Avant elle était mère, devenue fardeau.
Ses enfants parlaient d'elle dans son dos,
S'apprêtaient à réclamer l'héritage
D'une ancienne jeune fille sage.La vieille dame attendait l'ange.
Seule ce soir, elle s'arrange
De sentir la vie la déserter.
Souriant, son mari vient la chercher.
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Envolez-moi 2
PoesíaAu milieu d'une foule, le silence m'entraîne et je lui crie mes peines. Seule dans ma chambre, les étoiles dansent en ronde et m'appellent. Et moi je crie à toutes ces âmes qui comme moi veillent, Envolez-moi ! J'écris car écrire est une évidence Et...