Les fourmis avancent en file,
Jour après jour, bâtissent des villes.
Les tours montent, les écrasant,
De la lumière, les éclipsant.Maigres ouvrières gavant leur reine,
Cœur dont elles sont les veines.
Elles nourrissent un corps désarticulé
Où l'estomac est un cerveau démesuré.Et dirigées par l'âme collective,
Le libre arbitre se fond dans l'Un.
L'évolution alors se fige
Sans jamais servir le Commun.La colonie, croit-elle faire le bien ?
Diktat de la pensée uniforme
Où l'on n'est semblable ou rien
Et où leurs valeurs sont normes.
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Envolez-moi 2
PuisiAu milieu d'une foule, le silence m'entraîne et je lui crie mes peines. Seule dans ma chambre, les étoiles dansent en ronde et m'appellent. Et moi je crie à toutes ces âmes qui comme moi veillent, Envolez-moi ! J'écris car écrire est une évidence Et...