P A R T I E 5

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Je suis choquée qu'elle l'ait découvert. Jne sais plus quoi dire pour ma défense. J'reste là à fixer le sol sans rien dire. Soudain une idée me vint en tête. Le dernier argument qui m'reste pour me tirer d'affaire.

Moi : Cette robe j'l'ai portée hier dans la matinée si tu veux tout savoir. J'étais avec des amis et nous avons juste bu un coup. Arrivée là-bas, on a jouer à des jeux vraiment enfantins. Il m'ont demandé dfaire un truc que j'ai pas voulu alors ils m'ont donné un gage, celui de renverser de la liqueur sur moi, ce je j'ai fais.

Kamilla : Et pourquoi tu ne l'as pas enfiler lorsque tu sortais ce matin pour aller à l'université ?

Moi : Eh bien j'me suis dit que vous aurez fait tout un tapage par rapport a cette tenue. Du coup j'l'ai mis dans mon sac et arrivé chez mon ami, j'me suis changé.

Kamilla : ( elle soupire en passant les mains sur son visage ) Ahhhh Sorayaaaa !! T'est vraiment incorrigible. Tu devrais faire beaucoup plus attention à tes fréquentations.

Moi : Oui j'ai compris. Mais maintenant tout va bien.

Kamilla : Je suis un peu perdue !

Elle croise les mains sur sa poitrine et se dirige vers les fenêtres.

Moi : J'ignore de qui entre Toi et Martine a raison dans toute cette histoire.

Moi : Ah donc c'est Martine qui t'as raconté ça ?

Martine c'est notre voisine d'à côté. C'est une femme un peu âgée qui vit seul dans sa maison. Elle et ma mère s'entendent bien. Elle a l'habitude de venir rendre visite à ma mère et passe parfois ses journées ici. Cette femme me sort par le pores car elle se mêle de tout. Elle fourre son nez partout. Je l'a déteste et j'ai raison de le dire car elle ne m'apprécie guère non plus.

Moi : Cette femme devait se mêler de sa vie plutôt que de s'occuper de celle des autres.

Kamilla : Arrête de parler comme ça d'elle.

Moi : Ahhh cest facile pour toi d'la defendre puisque maman, toi et elle c'est tout bon. Tu sais bien qu'elle me deteste et elle essaiera par tous les moyens d'me créer des ennuis.

Kamilla : C'est pas le souhait pour Martine de te créer des problèmes Soraya. Elle se préoccupe juste de toi, c'est tout !

Moi : EH BIEN ELLE DEVRAIT SE PRÉOCCUPER DE SA MISÉRABLE VIE ET ME FOUTRE LA PAIX.

Kamilla : BAISSE D'UN TON SORAYA ! J'te défends de lui parler de la sorte.

Moi : Vous préférez plutot écouter une inconnue que votre propre sang. C'est vraiment... désolant !

Kamilla : Soraya c'est pas que j'voulais dire.

Moi : Non ca va ! J'en ai assez. J'ai mal à la tête et j'aimerai dormir.

Kamilla : On n'en a pas fini Soraya.

J'me couche et me recouvre tout le corps avec mon drap.

Kamilla : Soraya ?

S O R A Y A : << L'argent n'a pas d'odeur, mais la pauvreté en a une. >>Où les histoires vivent. Découvrez maintenant