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~ Kymy, la boulangerie, et le chat. ~

Enchanté, je suis Kaimy.
À savoir, j'ai 23 ans... Je suis peu froide aux premiers abord et solitaire, j'ai quelques amis, des bons !
Ma mère, bien que je sois malade, veut que j'aille travailler, elle est inquiète à ce propos vue que ma scolarité fut un échec plus jeune.
Je suppose qu'elle veux que je sociabilise et que je prenne ma vie en main? Mais elle sait aussi que c'est compliquer, je suis atteinte de dépressions depuis mes plus jeunes années et de phobie sociale...C'est pas la grosse poêlade hein ?
Mais je la comprend, il est temps que je me débrouille dans ce monde merdique.

Actuellement, je vais chercher du pain et des croissant à la boulangerie de la ville.
J'allais rentrer dans la boulangerie qui me donnais faim avec ses macarons exposés ainsi quand une vendeuse du marché m'arrêta et me tendis un plateau de dégustation gratuite contenant des toast tomates et herbes afin que j'y goûte.

-Goûtez mademoiselle, et dite moi ce que vous en pensez !

Honnêtement elle me faisait peur...comment peut-elle parler aux gens avec une telle aisance...? Honnêtement je n'avais pas très envie de goûter mais j'en pris quand même un par politesse...

- Oh merde, c'est vraiment de la tomate ça!? Navré mais ce n'est point très bon ! Vos tomates sont trop mûre.

Oui, je suis franche, si je n'aime pas quelque chose, je le dit directement même si ça blesse les gens. C'est à la fois une qualité et un défaut...Mais bon, il fallait bien lui dire que ce n'était pas bon !

Après avoir vue le visage outré et déconfit de la vendeuse, je repris ma quête d'origine et entrait dans la boulangerie avant de m'avancer au comptoir...

-Bonjour mademoiselle, que puis-je vous servir aujourd'hui ? Oh, Kaimy c'est toi. Comme d'habitude ?

Je connaissais bien cette vieille dame, je viens presque tout les mois chercher mes croissants,  il s'agit de la patronne de la boulangerie : Margarette.

- Oui merci Margarette, mais peux-tu me rajouter des macarons à la framboise ? Je les ai vus en vitrine, ils ont l'air suculant!

- Bien sûr ! Combiens en veux-tu ma petite ?

Margarette est comme ma grand-mère pour moi, c'est une femme assez seule mais elle ne se laisse pas abattre.

- 6 s'il te plaît.

Je regardais la vieille dame s'activer à mettre mes macarons dans une pochette, avant de se tourner vers les croissants. Elle sait que j'en prend 3 comme d'habitude. Puis revint vers moi avec ces derniers.

- Tiens, voilà pour toi. Je vais aller chercher ton pain au céréales dans la cuisine, ils viennent de sortir du four, je reviens tout de suite ma petite !

"Ma petite" c'est ainsi qu'elle me surnomme, de mon côté je l'appelle grand-mère Margarette, simple mais efficace dirons-nous.

- Et voilà ma petite ! Fait attentions ils sont encore chauds !

- Merci beaucoup ! Combien je te dois ?

- Comme d'habitude ma petite ! Je t'offre les macarons !

- Mais enfin Margarette, je ne peux pas accepter ! Les macarons valent chers !

- Il n'y a pas de MAIS qui tiennent jeune fille, tu prend ces macarons, je te les offres.

- Très bien, merci pour ça.

Je lui tendis l'argent que je lui devais avant de la saluer et de partir.

- Kaimy !

Je me retournais au son de sa voix

- Viens passer le week-end à la maison, nous allons faire de bonnes petites pâtisseries !

- Ça marche Margarette, je viendrais vendredi soir vers 18h30, c'est bon pour toi ?

- Parfait ! Au revoir !

- Au revoir !

Sur ces mots, je quittais la boulangerie et repris le chemins de chez moi.
Sur le chemin, je vis un chat errant allonger au soleil, je m'approchais alors doucement pour ne pas l'effrayer quand celui-ci releva la tête avant de bouger, craintif.

- Bonjour toi, n'ai pas peur de moi, je ne vais rien de faire

Dis-je avant de délicatement tendre la main vers le petit être, afin qu'il la renifle.
Ce qu'il fit, puis je tentais de le caresser tandis que celui ci ne bougea pas d'un poil.

- T'as faim mon petit cœur ? Tiens, je ne suis pas sûr que tu appréciera mais c'est tout ce que j'ai d'adapter pour toi.

Je pris un petit morceau de croissant et lui donna. Il le rennifla avant de le manger.

Je n'avais pas prévu de rester si longtemps avec ce chat... Il était déjà 16h00,j'étais rester plus d'une heure avec lui. Quand je voulus me relever pour partir après lui avoir fait une dernière caresse, le chat ne me laissa pas faire et me suivis...

- Ne me suit pas... Ça me fend le cœur de le dire crois moi, mais ma mère ne voudrais pas que je ramène un chat chez moi, on en a déjà 2...

Le troisième ayant déménagé avec ma sœur quand celle ci est partit de la maison.

Après mure réflections, je m'abaissa à sa hauteur afin de vérifier s'il n'avais pas de puce ou de tatouage. Pour la puce je ne pouvais pas être sur a cent pour cent mais pour le moment, ne voyant aucune trace d'appartenance, je le pris avec moi et regagna mon chez moi.
Je savais que ma mère allais m'engueuler un peu, mais elle avait aussi bon cœur, et n'aurais pas laisser ce chat dehors.

Receuil de textes by KymyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant