Matthieu.

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Chapitre 1 : Détresse, amour, désespoir

1) Ode à la mélancolie
Quand le soleil s'endort et que la nuit
S'éveille et dans la large pénombre luit
Je ne fais que de penser, de me poser
Des questions par milliers sans y trouver
Des réponses, je pense à tout ce qui
A marqué ma vie, nombreux en font partis

Et dans ma mélancolie du soir
Je me demande pourquoi est-ce
Moi qui ne possède pas ce pouvoir
Celui de rire, vivre dans l'allégresse

Je n'ai pas le droit d'être un garçon comme
Les autres, et les autres ils sont si différents
Personne ne peut comprendre un homme
Tel que moi, recroquevillé tout le temps
Je n'exprime presque rien de tous mes sentiments
Je me suis fait suffisamment détruire
Pour encore m'ouvrir à tous ces gens
Alors ne cherchez pas, je préfère fuir

Et toute la nuit les pensées éternelles
Me caillassent l'esprit de façon perpétuelle
Les idées sont noires, les cauchemars noirs
Ont remplacé les rêves bleus du soir

Puis je ferme mes yeux en espérant un meilleur
Lendemain mais chaque jour le même malheur
Accompagne mon réveil c'est effroyable
D'être heureux je n'en suis pas capable

Et tard le soir le moral s'effondre
Je regarde le ciel et compte les secondes
Ne viens pas dans ma tête tu
Ressortiras avec idées noires
Mon coeur bat âprement, mon coeur
épris d'une tristesse inconsolable

Toute négativité prend le dessus
les idées noires se bousculent, se mêlent
Les souvenirs se frayent un chemin
Dans l'obscurité de mon esprit
Je repense à ces minutes du passé,
Sentiments nostalgiques

Si tu m'écoutais parler, ton coeur
Serait brisé éternellement
Je cherche désespérément le
Bonheur tel une étoile dans le ciel
Le sourire cache bien souvent une
triste réalité alors je masque

Les souvenirs viennent en rafale
Me torturent sans prévenir
Je suis malheur et noirceur,
Je suis douceur et rancoeur
Tristesse éperdue, mélancolie du soir
Coup de blues marginal 

Le drame de ma vie se dresse dans
Les larmes des soirées funestes
Larmes noires expriment mon
Chagrin, par manque d'espoir, de foi
Je rêve que Dieu m'emmène, loin
Des soucis, des pleurs, des drames

Une vie meilleure loin de tout ce
Monde, loin du naufrage de la mienne
Loin de ma mélancolie, je suis venu poussière
Et je repartirais poussière

La mélancolie alimente ma vie
Elle rythme de ses notes mes nuits
Elle chante aigûment le refrain
Du jour gris, le malheur est plein

Clapet final dernières notes qui
S'ébruitent, derniers coups de
Pinceaux se sèchent, les notes
D'un amour noir.

2) Egarement
Dans l'écriture apparaît l'évasion
Me donne une lueur d'illusions
Eclats de lumière dans un ciel
Rempli d'étoiles éternelles

Les mots s'enchaînent
Ils s'embrassent et se lient
Certitude incertaine
Entourent mon esprit

Le reflet sombre dans le miroir
La lumière blanche du couloir
S'égarent et se perdent dans
Cet air si transparent

Les mots amènent une humeur
Créent une harmonie
Exprimant un bonheur
Ou une mélancolie

Le rêve entoure la feuille
Le cauchemar porte l'oeil
Errements diffus une nuit
Spirale du bonheur a noirci

L'impression de planer
S'envoler puis partir
Dans un monde merveilleux
Loin dans les cieux
Où je n'ai pas besoin de fuir
Mais juste de rêver

Recueil de poèmes IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant