Chapitre XVI : Alejandro

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Cette nuit je ne suis pas parvenu à dormir, je ressassai sans cesse, ma discussion d'hier avec Antonio. Cet enfoiré veut tuer sa propre fille. Quel homme peux à ce point être inhumain. Toute la nuit, assis sur le fauteuil, à regarder Luz dormir paisiblement dans mon lit, j'avais posé le pour et le contre. La meilleure des solutions serait qu'elle s'éloigne de moi, pendant un moment. Elle pourrait retourner en France, le temps que j'arrive à trouver une solution, pour envoyé Antonio en taule. Mais être loin d'elle était compliqué. Et je suis presque sûr qu'il sait son adresse en France ou du moins qu'il réussirait à la retrouver en un claquement de doigt, ce salaud à plus d'un tourd dans son sac. La meilleure des solutions c'est qu'elle reste ici au Mexique, ici au moins je sais que j'ai plusieurs hommes de mon cotés et je peux leur demander les yeux fermés de m'aider.

Vers les quatre heures du matin, ne sachant plus quoi faire, j'ai passé un coup de fil à mon cousin. Celui-ci m'as bien sermonné de le réveiller, mais je ne savais plus quoi faire. Il m'a quand même appris qu'Antonio étais passé chez lui la veille, pour se renseigner, sur ma façon de prendre la nouvelle, à propos des révélations sur Luzia. À la fin de notre conversation téléphonique, on en a conclu que Luz, ce cacherai chez lui un moment, le temps pour tout le monde de se retourner.

Néanmoins, la principale concernée, serait-elle d'accord. J'en doute parce que si elle a gardé le caractère qu'elle avait quand elle était petite, la partie n'est pas gagnée.

Je me suis penché aussi, sur comment faire tomber Antonio. Je savais qu'avec les révélations de Luzia, on pouvait le faire tomber, et j'avais aussi de mon côté des documents qui pourrait l'envoyé en prison, il fallait juste que je mette la main dessus pour prouvait mes dires. Une fois les documents en question trouvaient, les preuves étaient sous mes yeux. Toutes les transactions de drogue de l'étranger ou du Mexique étaient signées de la main d'Antonio, soit un T et un H apposé en bas de chaque page. C'est une chose que mon père m'avait apprit, ne signe jamais rien toi-même, laisse toujours un couillon le faire à ta place, c'était ses propres mots. Alors pour ne pas me faire prendre, Tonio avait toujours signé à ma place, comme mon père le faisait avant moi, cet abruti avait toujours vu que du feu. Et maintenant les preuves étaient écrite noir sur blanc, avec tous les trafics qu'il avait approuvé, les accusations que Luzia avait contre lui, ce connard prendrait sûrement à perpétuité, il crèverait en prison avec les rats.

Toujours assis au petit bureau de ma chambre, dans les papiers à classer, c'est un gémissement qui me fait relever la tête, ma belle venait de se réveillé.

- Bonjour, me gratifia-t-elle de son plus beau sourire

- Bonjour, bien dormi. Lui répondais-je

- Oui, mais le réveil me laisse sur ma faim, dit elle d'une voix rempli de séduction, j'ai un peu froid, tu ne veux pas me rejoindre, finit elle en levant légèrement la couette pour laisser apparaître sa jambe.

Mon dieu damnés moi, cette femme va me rendre fou, son corps m'appelle à la perversion. Je n'ai pas d'autre choix que de remettre mes idées en place et de prendre une grande inspiration, sinon je suis sure de sentir, une autre partie de mon corps se soulever sans que je ne le veuille.

- J'ne peux pas chiquita, j'ai tout ses papiers à classer, attestais-je.

- HUMM ! Gémit Luzia. T'es sûr de toi, moi qui avait envie de te faire une petite gâterie.

Oh putain ! Elle va me tuer. Concentre toi mon gars, ne la regarde pas. En essayant de me concentrer sur les papiers en face de moi je répliquai.

- Non je suis vraiment désolé, mais tu vois ces documents, c'est des preuves pour faire tomber Antonio pour de bon, en plus des aveux qu'il t'a fait.

- Alors tu fais passer ce bâtard avant moi, s'énerva-t-elle, merci cela fait toujours plaisir de voir à quel point tu m'aimes.

- Luz, arrête, je ne le fait pas passer avant toi, et je ne le ferai jamais, mais si on veut lui faire mordre la poussière, il faut que je le fasse, et bien sûr que je t'aime... à tel point que je n'arrive pas à faire entendre raison à une certaine partie de mon corps à calmer ses ardeurs, avouais-je.

Elle ne répondit pas, je replongeai dans la paperasse. Je senti ses mains sur mes épaules, je n'avais pas remarquais qu'elle s'était levée. Elle commença à masser mes épaules et à descendre ses caresses sur mon torse, je senti son souffle sur mon oreille.

- Tu peux bien laisser tout ça, une petite demi-heure, pour me prouver à quel point tu m'aimes.

- Luz...

- Chuttttt ! S'il te plaît laisse toi aller.

Elle descendit sa main vers mon entre jambe, oh et puis merde, s'en ai trop, elle à raison tout ça peut bien attendre quelque minutes, je me lève si vite que cela la fait reculer. Je l'attrape par les fesses et la soulève, jusqu'au lit où je la couche pour m'allongeais sur elle. Je descends ma main jusqu'à son clitoris et remarque qu'elle est déjà bien mouillé. Serait-il possible que les femmes aient un équivalent de la gaule matinale. Je ne cherche pas plus loin je descends mon bas de survêtement ainsi que mon calebar et lui susurre avant de la pénétrer.

- Prouve-moi que tu m'aimes aussi, jouis pour moi.

S'en suivi une bonne partie de jambe en l'air, comme on ne l'avait jamais fait. J'étais fier de moi, je ne l'avais jamais autant entendu crier mon nom qu'à cet instant. Après ce puissant orgasme commun, à contre cœur je me lève et me remets dans les papiers. La douce voix de la femme à qui je viens de faire l'amour me déconcentre à nouveau.

- Maintenant, tu peux au moins me dire pourquoi ces trucs sont si importants.

- Ouais, ces papiers sont les preuves comme quoi Antonio, à magouiller dans des trafics de drogue pendants des années.

- Comment ça ? S'informa Luzia.

- Regarde, tu vois ces deux initiales en bas de chaque page. Elle fit bouger sa tête positivement. C'est les siennes, c'est lui qui approuvait toute les transactions du cartel.

- Pourquoi, c'est lui, c'est toi « El Jefe », c'est toi qui aurait du mettre tes initiales, s'interrogeait-elle.

- Oui, j'aurais du, mais si il y a bien un truc que mon paternel m'as apprit c'est de laisser toujours quelqu'un le faire pour moi. Comme ça tout retombera sur son dos. Et ce couillon l'as toujours fait même au temps de mon père.

- Et il ne trouvé jamais ça louche, que ce ne soit pas toi ou ton père qui signe, questionna ma chiquita.

- Pas que je sache, affirmais-je.

- Quel abruti...je suis bien contente de ne pas y ressembler.

Je la fixai, et pouffa de rire. Evidemment qu'elle ne lui ressemblait pas, physiquement elle avait hérité de la beauté de sa mère, et coté caractère, c'était le portrait craché de son oncle.

J'avais enfin fini de tout ranger avec l'aide de Luzia. Maintenant vient le moment ou je dois lui annoncer ce que l'on a décidé avec Pablo. Et comme je l'avais prévu, madame à désapprouver totalement cette idée. Même que se soit pour son bien, elle ne voulait pas entendre raison. Mais c'était la seule option, Tonio pourrait revenir chez moi, tant qu'a l'appartement de Pablo, je doute qu'il y refoute les pieds, mon cousin le répugne pour cause de son appartenance sexuelle. En plus de toutes les accusations contre lui, on peut rajouter homophobie. 

Bien qu'elle soit contre, elle à fini part comprendre que c'est pour la protéger. C'est décider ce soir elle emménage pour une durée indéterminé chez Pablo.

El precio de la verdadOù les histoires vivent. Découvrez maintenant