Chapitre XXI: Luzia

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J'ouvre doucement les yeux et me retrouve face à face avec Pablo. Je suis dans la chambre de la maison sur la plage, c'était un cauchemar. Je croyais en avoir fini avec tout ça, mais je crois que cela me hantera toute ma vie, en même temps qui se remettrai d'avoir un père qui veut votre mort, et qui laisse ses hommes de mains vous violez. Je me repasse mon cauchemar en tête, le viol, mon salopard de géniteur, Alejandro mort...merde Alejandro où est-il. Je reporte mon attention sur Pablo, qui me lance un visage inquiet.

- Pablo où est Alejandro ? Lui demandais-je inquiète.

- Hey ! Doucement bella, il est allez chercher des trucs à bouffer en ville, me rassure t'il.

Voyant que je suis toujours inquiète, et que je ne lui donne aucune explication sur le pourquoi du comment, il reprend.

- Je t'ai entendu crier, tu veux en parler.

- J'ai juste cauchemardé, à propos de tu sais quoi. Non je ne veux pas en parler, ce serai remuer le couteau dans la plaie.

Je ne veux vraiment pas en parler, mais quand il m'a appris qu'Alejandro était parti en ville, j'ai eu une boule au ventre, un sentiment de peur qui c'est installé immédiatement. Et si j'avais fait un rêve prémonitoire, non je n'y croie pas. Arrête Luzia avec tes idées farfelues. Mais j'ai quand même cette boule au ventre.

Je sors de mes pensées grâce à la sonnerie de portable de Pablo. Il décroche et écoute son interlocuteur, il me fixe. Qui est cette personne au bout du fil ? Et comme si Pablo entend ma question. Il lâche un léger hermano. C'est Alejandro, oui il n'y a que son cousin qu'il appelle comme ça. Je me concentre sur la discussion, Pablo vocifère des mots comme « arrêtes, fait pas ça. ... Al écoute moi » je commence à m'inquiété que va faire Alejandro qui rendrais son cousin hors de lui comme ça. Une phrase me fait sortir de ma torpeur.

- Tu la connais, tu sais bien que je ne pourrais pas faire ça, elle va vouloir... Pablo ne finit pas sa phrase. Et il reprit la parole en criant au bout de fil. Al, Alejandro....Putain il m'a raccroché.

Je regarde Pablo il serre son portable dans sa main, il à l'air inquiet autant que moi. Devant son silence, je lui demande.

- C'était Alejandro. Il me répond avec un oui de la tête, mais je veux les détails de cette conversation, alors je reprends. Pablo dit moi se qu'il veut faire pour que cela t'es mit hors de toi et que je pense que je n'accepterais pas non plus.

Je le vois hésitais, il n'ose pas me regarder dans les yeux.

- Il retourne à Cancún, se lança-t-il, il veut faire tomber Antonio au plus vite, il se stoppe et reprend, il eux le mettre devant le fait accompli avec toute les preuves qu'il a.

Je ne le laisse pas finir, quitte le lit où j'étais toujours assise et crie à plein poumon sur ce pauvre Pablo qui n'est absolument pour rien des agissements de son cousin.

- Il l'es fou à peine il aura prononcé mon prénom, Antonio va lui mettre une balle entre les deux yeux, putain je m'habille et on y va.

- Et voilà, c'est exactement ce que je lui ai dit que tu n'accepteras jamais de rester là bien sagement, expliqua-t-il.

- Et tu as raison, criais je de la salle de bain, je ne vais pas rester là à me tourner les pouces alors que l'homme que j'aime est sur le point d'aller tout droit sur le chemin de la mort.

À peine cinq minutes plus tard je ressors habillais. Pablo essaye de parler mais je ne lui laisse pas en placer une.

- Oui je sais tu as promis à ton cousin de me protéger et de me garder sur cette île. Mais tu lui as dit toi-même c'est impossible. Alors écoutes moi bien Pablo, je te propose deux choses, soit tu viens avec moi, soit tu reste là mais si tu m'empêche de partir je te jure que tu ne pourras plus jamais donner de plaisir à un homme. Précisais-je. Mais se sera plus dur sans toi parce que je n'ai aucune idée comment conduire le bateau et quelle direction il faut prendre pour retourner à Cancún.

L'homme en face de moi poussa un soupir et s'avoua vaincue.

- Allez, suis moi on va sauvez mon cousin.

À peine on avait posé les pieds sur la terre ferme que le téléphone de Pablo sonna. Quand il le sorti de sa poche l'interlocuteur le fit pâlir. Je regardai à mon tour l'écran en lui prenant la main. Antonio, je lui suggérai de répondre et de mettre le haut parleur. Il décrocha et mit le haut parleur comme je lui avais suggérer.

- Oui Tonio, Alejandro n'est pas avec moi, si...

- Je le sais qu'il n'est pas avec toi espèce de tarlouse, répondit avec méchanceté Tonio, puisque qu'il est avec moi. Et je suis sur que ma fille est caché quelque part et que tu es au courant. Ce gentil El Jefe ne veut pas me dire où, alors je te propose un deal. Tu à une heure pour me la livré ou sinon tu peux dire adieu à ton cousin.

Antonio ne laissa pas le temps à Pablo de répondre. La conversation était coupée.

On avait une heure comme l'avais précisé cet enfoiré pour trouver une solution. J'avais déjà ma petite idée. Malgré les réticences de Pablo on se dirigea vers le centre ville, il nous fallait de l'aide.

El precio de la verdadOù les histoires vivent. Découvrez maintenant