ARRIVALS WEEK-END
SAMEDI 1
Liam
Liam Payne et Charlotte Adler furent les premiers des étudiants de Eaton Court à débarquer à la réception de Greenpark, le mini village situé dans le sud du campus qui était réservé aux étudiants de Première année. Etonnant vu que tous les deux venaient de l’autre côté du globe. Malgré le jet-lag qui avait commencé à s’abattre sur eux depuis leur sortie de l’avion, Liam regardait autour de lui d’un air émerveillé. Il l’avait enfin l’aventure qu’il avait rêvée.
Malgré l’affluence en ce premier jour du Arrivals week-end, il n’y avait aucune bousculade. Trois files avaient été formées selon l’alphabet, afin que les étudiants récupèrent leurs clés. D’anciens résidents et des membres de York Union, le bureau des étudiants, qui organisaient le tout, facilement repérables avec leur t-shirt aux couleurs rouge et or de l’université.
Pour la première fois en 24h, Liam dû quitter temporairement sa petite amie. Charlotte lui fit un sourire désabusé avant qu’elle ne rejoigne la file du haut de l’alphabet. Il se sentit un peu coupable de l’avoir entraîné avec lui mais ce sentiment disparu aussitôt lorsqu’un type de York Union lui tendit un flyer détaillant les fêtes activités prévues durant la Welcome Week.
« Bonjour, bienvenue à York, lui dit amicalement une jeune femme aux cheveux auburn lorsque son tour fut venu.
- Bonjour, je suis Liam Payne. » répondit-il avec un sourire.
Elle fit défiler les pages d’un classeur ouvert devant elle et dès qu’elle eut trouvé ce qu’elle cherchait, en prit un second posé à côté d’une tasse de thé. Il eut juste le temps de lire Eaton Court avant qu’elle ne l’ouvre sur l’autre. Elle l’ouvrit à la quatrième page et le fit glisser vers lui sur la table.
« Emargez face à votre nom, je vais vous donner vos clés... »
Liam signa machinalement et le temps que la rousse trouve ses clés, il regarda les noms et prénoms de ses nouveaux colocataires. S’il était si ardent d’aventure, c’était avant tout pour découvrir d’autres cultures alors il redoutait un peu que d’être condamné à vivre avec quatre étudiants britanniques. Fujiwara, MacAulay, Sørensen et Tomlinson. « Bonne pioche. » songea-t-il avec satisfaction avant de prendre le trousseau de clés qu’on lui tendait avec un sourire.
Maëlle
« Crotte de buse ! »
Des regards étonnés ou amusés se tournèrent vers la jeune femme qui venait de s’exclamer avec un français très peu académique. Mais Maëlle Delgado s’en fichait. Parce qu’elle savait que personne n’avait compris ce qu’elle venait de dire et de toute manière, la même scène se serait produite dans le métro bondé de Paris, ç’aurait été du pareil au même. Maëlle était un curieux mélange entre de l’élégance d’une parisienne et du caractère brut de décoffrage d’une italienne du sud, ce qui avait tendance à étonner, voire à offenser. Elle était comme elle était et si ça ne plaisait pas, elle balançait aussitôt un ʺbyeʺ plein de sarcasme.