45 Street

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Pdv Eden

Maintenant que j'y repense ma rencontre avec  Mathias hier était plutôt étrange on se connaît pas mais il avait l'air de vraiment s'inquièter. Notre discussion n'avait aucun sens je suis persuadé qu'il m'a déjà oublié.

Hier mon père m'a battue comme jamais il ne l'avait fait. Il m'a dit que tous ça était de ma faute que si ma mère c'était suicider c'est de ma faute, mon frère a fugué, et bien c'est de ma faute tous est de ma faute !
Je peu à peine marcher je ne tiens plus, je vais finir par craquer je n'ai plus de force..
Je commence à descendre au salon je suis déjà bien en retard pour le lycée donc je me dépêche quand je sens une pression sur mon bras

- tu compte aller ou petite pute ?

Je me retourne la peur au ventre, mon père me regarde avec un sourire pervert, j'ai peur, je n'ai pas la force de me dégager.

- hier tu était bien avec un garçon ? Je l'ai vue ! Je me rappelle ! Tu te les bien taper hein ?il t'a bien baiser !?

-non.. non

Il me traîne jusqu'à sa chambre, il me jette sur le lit, les larmes me coupent la vue, je hurle de me laisser mais il m'attache les mains au barreau du lit. Il commence à baisser son pantalon, il me touche les seins et fait descendre mon pantalon je suis juste en petit sous vêtements, il me frappe pour que je me laisse faire.
Depuis que j'ai 10 ans il m'a toujours frapper, mais jamais il ne m'avais violer, je me rappelle le jour de mes 15 ans, il m'avait prévenue que si je sortait avec un garçon il me le ferai payer mais je ne pensait pas qu'il irait aussi loin.
Il me regarde d'un air sadique, il aime le mal il aime faire mal

- tu resemble tellement à ta mère, elle aussi s'agitait comme ça...

Ding donng~

Je suis sauvé, ça sonne..

- eh merde ! Ne t'inquiète pas j'ai pas finis avec toi, il me remet un coup dans le ventre et part ouvrir la porte.

Deux heures... Cela va faire deux heures qu'il est parti en me laissant attaché au lit, il n'a pas eu le temps d'aller jusqu'au bout mais qui me dit qu'il ne va pas le faire en rentrant ?

J'entends la porte d'entrer claquer et des pas dans les escaliers, il passe ça tête par la porte il me regarde avec dégoût, il ne dit rien, il me détache et me traîne jusqu'à la cave.. Oh non pas la cave ! J'essaie de me libéré mais je n'y arrive pas, je suis encore en sous vêtement, j'ai froid, j'ai mal, il me jette   dans cette cave sombre, il y a juste un matelas par terre, il se retourne et ferme la porte apres m'avoir craché dessus.
Je suis foutu je suis trop faible vraiment trop faible ! Je pleure enfin, je m'autorise enfin à extérioriser mon chagrin.
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Je ne sais pas depuis combien de temps je suis enfermer dans cette cave, il me donne assez d'eau et de pain sec pour que je ne puisse pas mourir de faim.

Pdv Mathias

Cela va faire une semaine qu'Eden à disparu, je ne le sens pas, je me suis rendu chez elle il y a quelque jour, personne n'a répondu j'y suis retourné deux trois fois mais rien, je décide donc dans parler à jacque, le président de la rue 45.
Je l'attend devant son bureau, quand je le vois arriver, il est plutôt grand, cheveux grisonnants, il a un grand sourire au lèvre, c'est notre sauveur, c'est le sauveur à tous les jeunes présent dans cette rue.

- bonjours Mathias, entre, entre, qu'est ce qui t'amène aujourd'hui ?

- bonjours monsieur, j'aimerais vous...

- ne me vouvoie pas s'il te plaît

- d'accord j'ai besoin de ton aide  c'est étrange à dire mais je connais une fille, enfin je l'ai vue que deux trois fois, à la rentrer c'était une nouvelle, elle avait un comportement étrange, craintif, elle avais aussi des bleus au visage... Mais ce soir là je l'ai croiser devant un bar elle tenait dans ses bras un vieux bourré, elle m'a dit que c'était qu'un oncle, puis elle est partie, elle n'est pas revenue au lycée depuis... Je suis aller chez elle mais il n'y avait personne..

- pourquoi tu t'intéresse tant à elle alors que tu ne l'a connaît pas ?

- je sais pas...

- tu te reconnais en elle, n'est-ce pas ?

Je le regarde avec hésitation

- j'ai l'impression de l'avoir déjà vue, son regard me dit quelque chose

Jacque me regarde d'un air surpris, je crois que je n'ai jamais autant parler devant lui qu'à cette instant précis, d'habitude je suis plus réserver mais là c'est une exception...

- je vais t'aider, je vais t'aider à la retrouver donne moi son adresse, je vais voir si Alain peux m'aider, maintenant va te reposer tu semble exténué !

- merci, mais je viens avec vous !

Je sens la colère monter en moi, je ne peux pas contrôler cette violence qui a en moi...

- tu viens mais tu resteras devant la porte, ne l'oublie pas une fois dans la rue 45, la violence est interdite !