29. Sentiment de danger

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Aujourd'hui nous avons une sortie toute la journée. Nous allons au musée d'art et d'industrie de Saint-Etienne.
Je sors de chez moi en direction de mon collège puis lorsque j'arrive ,je salue mes amis et lorsque la sonnerie retentit, nous  attendons nos professeurs dans la cour.
Ils arrivent et font l'appel puis nous y allons.
Nous prenons le tram.
Arrivés dans les lieux, nous rentrons à l'intérieur puis un monsieur nous accueille et commence à nous expliquer beaucoup de choses.

Kenzo me regarde toujours comme d'habitude.
                                                                     

Après avoir fini notre sortie au musée ,nous retournons au collège avant de repartir chez nous.

Lorsque nous arrivons au collège, les profs nous autorisent à partir et nous y allons.
Mes amis rentrent chez eux et moi je vais à pieds.
Je marche en écoutant de la musique et j'ai comme l'impression que quelqu'un me suit.

Je me retourne mais il n'y a personne.

Je continue ma marche et je vois une voiture qui s'arrête brusquement puis des hommes descendent de la voiture et me mettent un mouchoir sur le nez et je perds connaissance.

Lorsque je me réveille ,je me retrouve attachée à une chaise et dans une pièce peu éclairée.

J'ai trop mal. On dirait qu'on m'a donné des coups.
Une personne entre dans la pièce et allume la lumière et la personne est masquée.

La personne se dirige vers moi et enlève son masque. Et je découvre que c'est Kenzo.

"-Ça va?"

Il m'attache et me demande si ça va.

"-Non,ça ne va pas."

Il se met à ricaner. Il m'énerve celui-là.
J'ai vraiment envie de le taper.

Mon téléphone se met à sonner et Kenzo le prend de ma poche.
Après avoir répondu ,il dit à la personne qu'il me retient prisonnière et d'après ce qu'il dit, je pense que c'est monsieur Hidaka.
Il raccroche le téléphone et le met dans ma poche.
Il se dirige vers moi et commence à me raconter sa vie qui m'intéresse beaucoup(ironie ).

Après avoir fini de raconter sa belle vie,il me gifle et recommence à rigoler. Je me demande s'il n'est pas un psychopathe.

"-Arrête de rigoler !" lui dis-je énervée.

"-Tu te prends pour qui pour me donner des ordres?"

"-Je me prends pour Roudix."

"-Alors Roudix ,tu ne sais pas à qui tu as affaire."

Après m'avoir dit cela, je me mets à rigoler sans pouvoir m'arrêter.

"-Pourquoi tu rigoles?"

"-Je ne sais pas."

Il soupire puis laisse échapper une larme sur sa joue. Il se penche vers moi et me dit:
"-Dommage! J'aurais bien voulu te libérer mais ce que tu as fait à mon père est impardonnable alors ....."

Il ne finit pas sa phrase mais prend son pistolet qu'il le positionne devant moi ,prêt à tirer mais son téléphone se met à sonner.
Il baisse son pistolet et répond à son appel en étant énervé.

"-Je vous écoute !"

"-Oui j'arrive tout de suite."

Il raccroche le téléphone,le range dans sa poche et se met à pleurer.

"-Qu'y a t'il ?" je demande.

"-Ma mère est gravement malade."

"-Désolée pour toi."

"-Tais-toi! Meurtrière !"

Il part en fermant la porte à clé et je me retrouve seule dans la pièce.

Mon téléphone se met à sonner mais je ne peux malheureusement pas répondre car je suis attachée.
Par contre je peux parler donc je vais crier. Avec un peu de chance, quelqu'un m'entendra.

Je crie le plus fort possible pour qu'on m'entende mais  rien.
Après de nombreux efforts, ceci est un véritable échec donc je décide de renoncer. En plus ,je suis morte de fatigue.
Je ferme mes yeux pour dormir car je suis très fatiguée.

Le professeur Mitsuhiro HidakaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant