80. Une vie normale?

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Je me réveille dans ma chambre avec ma mère qui se trouve à côté de moi.
Je me souviens d'avoir été tiré par Sanari chez lui ainsi que monsieur Hidaka.
Est-ce qu'il va bien ?
Il a été tiré lui aussi. J'espère sincèrement qu'il va bien.

- Maman ,où est monsieur Hidaka ? Il va bien?

Ma mère baisse la tête avant de me répondre :

- Ton père est dans le coma....

- Maman ,il n'est pas mon père. Vous m'avez tous menti. Mon vrai père est celui qui est parti en Italie. Pourquoi tant de mensonges ?

- Mitsuhiro est ton père .

- Non maman ! Il ne l'est pas. Il me l'a dit lui même.

- Ok. C'est vrai qu'il n'est pas ton père. Nous t'avons dit cela pour te protéger.

- Pour me protéger ? Vous avez une drôle de façon de protéger les gens vous !

- J'espère qu'il résistera.

- Comment avez-vous su où nous étions ?

- Une personne a vu Sanari sortir de chez lui avec son pistolet puis vu qu'il n'avait pas fermé la porte à clé, il a pu entrer et...

- Tu dis que Sanari n'avait pas fermé sa porte à clé ?

- Non. Ce jeune homme doit avoir des problèmes mentaux.

- Oui. C'est un peu compréhensible car son père a tué sa mère ,sa grande sœur puis son grand frère avant de se suicider en sautant du balcon.

- C'est vrai ? Cela a dû être horrible pour lui.

- C'est la mère de monsieur Hidaka qui l'a élevé après. Ensuite maintenant il veut tuer mon professeur pour avoir tué madame Laurence, mon ancienne prof d'histoire.

- Très louche ! Je te laisse te reposer.

- Je pourrai aller à l'école demain ?

- Si tu te sens capable oui.

- Je me sens super bien.

- Tant mieux!

Ma mère sort de ma chambre en me souriant puis je décide de prendre mon téléphone pour envoyer un message à mes amis.

Ils me répondent quelques minutes plus tard puis nous continuons à nous envoyer des messages jusqu'à ce que la fenêtre de ma chambre s'ouvre toute seule.

Étrange ! Comment une fenêtre peut elle s'ouvrir toute seule?

Je la referme puis regagne mon lit.

Une personne se met à caresser mes cheveux que je commence à trembler de peur. Je me retourne avec hésitation derrière moi sans voir personne.

On continue à me caresser que je demande en tremblant :

- Qui êtes-vous ? Pourquoi je ne vous vois pas ?

Personne ne répond.

On cesse de me caresser les cheveux puis je commence à entendre des cris.
Ces cris deviennent de plus en plus aigus.

C'est une femme qui crie.

Les cris s'arrêtent laissant place à des rires. Des rires pas du tout rassurants.

Ma chambre commence à devenir de plus en plus sombre.

Je sens une main toucher mon épaule avant d'entendre :

- Tu te souviens de moi ?

- Non..je ne me souviens pas de votre voix.

- Pourtant moi je me souviens toujours de toi ma petite Roudix.

Le professeur Mitsuhiro HidakaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant