The Guild Of Murderers - Spin-Off RUSSIAN MAFIA

Chapitre 10

Hello ! Comme annoncé précédemment, je vous retrouve pour un nouveau chapitre. Je me suis rendue compte en l'écrivant que je n'avais pas fait d'update depuis juillet 2021 (oups !🙊). Je m'en excuse sincèrement pour celles qui suivaient les aventures à la guilde avec attention.

Mais bonne nouvelle : je finis mes partiels la semaine prochaine. Ensuite, vacances ! Donc je vais pouvoir m'atteler à l'écriture sérieusement. Je compte bien finir TGOM d'ici cet été, sachant qu'il ne reste qu'une grosse dizaine de chapitres. Et me concentrer sur la réécriture de RM, qui avance !😊

Voilà pour les news !

Bonne lecture,

Em.

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Les semaines suivantes se déroulent de la même manière, à une exception près : les armes en bois d'entrainement ont été remplacées par des lames en acier. Nos blessures, qui n'étaient que des contusions, deviennent rapidement des entailles profondes. Les règles des combats changent. Le premier sang versé perd. Mais notre maitrise des armes blanches n'est pas suffisante pour savoir contrôler nos mouvements et les endroits où la lame rencontre la peau de l'adversaire.

Dans un duel face à Solveig, Kayla est blessée à la joue. L'entaille est si mal située que mon amie est obligée de se contenter de soupe pendant une semaine pour ne pas avoir à mâcher et risquer de rouvrir la blessure.

Le Dragon Scale distribue des punitions à tour de bras. Nao est obligé de rester dans l'eau glacée de la rivière pendant deux heures après une petite rebuffade. Pareil pour Aïko qui subit la même sanction. J'inflige une blessure à Mei avec un sabre, et mon amie se venge quelques jours plus tard en plantant son saï dans ma cuisse.

Chaque blessure demande des soins particuliers, fournis par les assassins confirmés qui font partie du cercle rapproché du Maître. Pommade cicatrisante et contrôle des fluides corporels. Cette recette fait des miracles. Tous les médecins du monde tueraient pour ces savoirs.

A côté de cela, mon enquête piétine. Aodren, le gardien des cachots ne lâche aucune information, pas plus qu'Eichi qui se contente de venir me rendre visite pour poursuivre nos joutes verbales. Ces séjours à l'ombre deviennent une sorte de routine. La moindre erreur de ma part sert de prétexte au Dragon Scale pour me punir. Je finis par comprendre qu'il veut me faire craquer. Mais ce ne sont pas des nuits aux cachots qui auront raison de mon mental. Notre formateur s'en rend compte.

Alors, sa tactique change.

Durant les entrainements, je n'affronte plus que les garçons. Nao et Dave, à la carrure de rugbyman, ou bien Takashi et Cheng, aussi véloces que des félins. Au corps à corps, mes défaites sont fréquentes. Mon corps subit des blessures dont il doit se remettre rapidement. Au fil des jours, la fatigue se fait sentir. Je suis à fleur de peau.

Nous le sommes tous. La nuit, des pleurs étouffés résonnent dans le dortoir. L'entrainement nous pousse dans nos retranchements. Deux mois se sont écoulés depuis le début de la phase d'entrainement aux armes blanches. Un matin, alors que le Dragon Scale nous attend dans la cour secondaire, des regards sont échangés entre les novices. Sahar, le seul Egyptien de notre groupe, a abandonné. Sur vingt novices, nous ne sommes plus que douze. Ce jour-là, l'entrainement est particulièrement dur. Plusieurs d'entre nous en ressortent avec des blessures assez graves. Nao est touché à l'épaule, Kayla au poignet, Aïko a pris un choc violent sur la tête et je dois avoir quelques côtes fêlées suite à un coup de pied bien placé. Nous faisons tous peine à voir.

Pourtant, à la fin de l'entrainement, le Dragon Scale nous ordonne de nous mettre en rang.

– Dès à présent, votre formation initiale aux armes blanches est achevée. Pour évaluer vos acquis, vous combattrez vos recruteurs. Demain.