The Guild Of Murderers - Spin-Off RUSSIAN MAFIA

Chapitre 11

Ça y est, les partiels sont derrière moi ! Yes !!🤩 Donc j'ai du temps à consacrer à l'écriture, comme promis haha !

Ce chapitre est un peu plus court que les précédents, mais vous allez pouvoir découvrir une scène qui est évoquée plusieurs fois dans RM et IM ! Tout prend sens ! 😎

Je compte bien achever ce tome d'ici cet été, donc attendez-vous à recevoir des notifs assez régulièrement ! 😉

Bonne lecture et je vous dis à très vite (cette fois, c'est vrai !)

Bisous,

Em.

***

– Et essaie de ne pas revenir dans la semaine ! J'aimerai faire du ménage dans ta chambre, se marre Aodren en me laissant sortir des cachots.

Je lui fais un doigt, et l'assassin éclate de rire. Je viens de finir ma semaine de pénitence et m'apprête à rejoindre mes camarades pour une nouvelle journée d'entrainement. Je sais qu'elle sera interminable tant mon corps est fourbu par la fatigue. Malgré mes nombreux séjours aux cachots, je ne suis toujours pas habituée à la couchette en pierre et mon dos en souffre.

Comme je le redoutais, la journée est particulièrement difficile. Le Dragon Scale a profité de chaque instant, surtout quand je ne pouvais plus retenir des grimaces de douleur en sentant mes muscles endoloris protester face à l'effort physique. Notre recruteur nous a entrainés à la maîtrise d'armes de gros calibres. Mitrailleuses, snipers... Nos épaules ont encaissé la force du recul de chacune des armes. Nao est celui qui s'en est le mieux sortit.

Le soir, lorsque nous rejoignons nos chambres, je ne rêve que d'une chose : retirer mon équipement pour me masser avec un baume volé discrètement aux soigneurs de la guilde. Celui-ci fait des merveilles, chauffant chaque zone endolorie de nos corps.

Dans le couloir, je fais signe à mes amis avant de faire coulisser le panneau de ma chambre. Mais je me fige brusquement en réparant Eichi, debout près de la minuscule fenêtre. Celui-ci met un doigt devant sa bouche pour me faire signe de me taire. Puis il m'indique de le rejoindre. Je m'exécute et referme le panneau derrière moi.

Mon cœur bat la chamade quand je fais de nouveau face à l'assassin. Ce dernier est en tenue, mais n'a plus ses armes sur lui. Je n'ai pas revu Eichi depuis sa visite dans les cachots et depuis qu'il m'a convaincu de ne pas baisser les bras.

Dans le dortoir, les bruits provenant des novices en train de se changer et de se coucher se calment petit à petit. Bientôt, le silence règne à nouveau. Dans une heure, les assassins confirmés entreront à leur tour.

Silencieusement, Eichi finit par se rapprocher de moi. Je suis encore au niveau du panneau coulissant, n'ayant pas bougé de ma position. Bientôt, son corps fin effleure le mien. Nos visages ne sont plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Je crois que je ne respire plus.

– Viens avec moi, me souffle l'assassin, si bas que je doute un instant de l'avoir entendu.

Mais quand Eichi ouvre le panneau dans mon dos et se glisse dans le couloir, je comprends que je dois le suivre. Alors je m'exécute. Je n'ai aucune idée de ce mon recruteur compte faire. Mais pour le moment, Eichi a tout fait pour me protéger. Alors je décide d'avoir confiance en lui.

Nous sortons discrètement du dortoir et tournons directement à droite, vers la forêt. Nous nous enfonçons entre les arbres sans parler. Le dortoir est encore trop près et il ne faut pas que nous soyons repérés. Je prends un risque en suivant Eichi. Si le Dragon Scale découvre que je n'ai pas respecté le couvre-feu, je n'ose pas imaginer quelle nouvelle torture il serait capable d'inventer pour me le faire payer.