'𝐄𝐏𝐇𝐄𝐌𝐄𝐑𝐀𝐋' +𝗍𝖾𝗋𝗋𝖺𝗂𝗇𝗄!

[ 🥂 ] - 𝗰𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝘂𝗻

EROS

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Sa peau opaline était habillée d'un fin tissu claire éclatant. Ses grandes ailes blanches était décorées, glorifiées par toutes sortes de parures d'or et de joyaux colorés. Perles, rubis, grenat ainsi que d'autres pierres précieuses toutes plus rares les unes que les autres se mêlaient à ses cheveux châtain et bouclés, teintés d'un doux caramel. Son regard pur semblable à du miel au soleil se baladait un peu partout dans la pièce, étudiant unes à unes les nombreuses divinités présentes au banquet.

L'ensemble était harmonieux, trop parfait pour se permettre d'exister, il avait des courbes qui aurait pu rendre Aphrodite verte de jalousie. Mais elle ne l'était pas, oh non, loin de là, puisque la déesse de l'amour et de la beauté était en réalité sa mère et elle avait mis ton son coeur dans cette oeuvre si excellente qu'était son fils. Rien ne pouvait la rendre plus fière que cette création merveilleuse qui lui avait coûté des jours et des nuits de travail acharné, à récolter le savoir et la bonté dont elle avait tant rêvé pour enfin les réunir en un seul et même être.

Les ailes majestueuses d'un aigle, le physique avantageux d'une nymphe, l'âme pure d'un ange... de nombreux éléments encore avaient été consciencieusement étudiés et analysés avant d'arriver au résultat final décrit par tout l'Olympe comme la perfection.

Les humains l'appellent Cupidon, Éros en grec ; même les plus athées ont tendance à lui faire peser le poids de leurs ruptures, comme si chaque coeurs brisés étaient de son fait. Le châtain n'est pas en charge de tous les couple, la plupart du temps certains humains se mettent ensemble d'eux même ; cependant, c'est lui qui décide de faire durer la relation quand elle l'intéresse. Alors il observe, longtemps, jusqu'a ce qu'il soit pleinement convaincu de leur amour. Ce n'est que lorsqu'il est décidé qu'il brandit son arc et canarde de flèches divine les deux amants. Bien-sûr, il ne peut s'occuper de chaque être vivant, c'est pourquoi les alliances divines se font extrêmement rares, mais c'est aussi de cette manière qu'on les reconnaît, de part leur longévité, ainsi que leur expérience. Son travail est généralement apprécié, mais jamais reconnu. Il agit dans le ciel, caché des humains par l'ombre douce des nuages.

Éros appréciait son rôle au sein de l'Olympe, il y apportait bonheur, sérénité, mais surtout la paix. Seulement, il y avait ce vide, ce trou béant qu'il n'avait jamais réussi à combler. Certe, il faisait en sorte que les autres vivent heureux, épanouis...mais lui, qui était là pour l'aimer ? Il avait beau chercher, il ne parvenait pas à mettre les mots sur ce qu'il ressentait. L'ironie résidait dans son statut de dieux de l'amour et du désir amoureux, allié à son pacte de virginité éternelle. Sa mère aurait voulu le fiancer à Apollon, un grand ami, mais surtout un dieu capable d'accroître sa popularité chez les humains sans dégarnir la sienne.