deux ✨ sawamura daichi

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sawamura daichi x reader


Il était bien trop tard, bien trop tôt même, pour recevoir un coup de fil, et si Daichi avait été tenté de simplement ignorer l'appel, il savait que jamais sa petite amie (il reconnaissait la sonnerie personnalisée qu'elle s'était elle même choisi...

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Il était bien trop tard, bien trop tôt même, pour recevoir un coup de fil, et si Daichi avait été tenté de simplement ignorer l'appel, il savait que jamais sa petite amie (il reconnaissait la sonnerie personnalisée qu'elle s'était elle même choisie) ne l'appellerait aussi tard dans la nuit sans une bonne raison. Elle dormait beaucoup plus tard que lui, certes, mais se contentait d'habitude de le noyer sous une centaine de sms qu'il lisait en se réveillant le matin.

Il tendit la main vers son téléphone et répondit juste avant que [prénom] soit envoyée sur sa messagerie.


« Hm ? » seul un grognement grave et endormi parvînt à la jeune fille.

« Dai-chan ? Je suis désolée de t'appeler aussi tard... aussi tôt, mais je suis devant chez toi là... tu pourrais m'ouvrir ? »

« Comment ? Il est trois heures du matin, qu'est-ce que tu... » soudainement parfaitement réveillé, il éleva la voix avant de la baisser de nouveau par respect pour ses parents et ses frères et sœurs qui dormaient sûrement.

« Je me suis encore disputée avec ma mère alors je suis partie. »

« J'arrive tout de suite, ne bouge surtout pas. »


Comme si elle avait autre part où aller à une heure pareille. Il raccrocha et s'empressa de sortir du lit, un sweat-shirt blanc à la main et de dévaler -plus ou moins- l'escalier jusqu'à la porte d'entrée.


« Hey ! »


Sur le perron se trouvait [prénom], un minuscule sourire aux lèvres et une main levée et signe de salutations, son autre bras serré sous sa poitrine. Il leva les yeux au ciel en la voyant seulement vêtue de son débardeur et de son short de pyjama, pas surpris pour autant, avant de lui jeter le sweat à la figure.


« Ne sors pas si peu couverte, les nuits sont encore fraîches... Tu ne devrais même pas sortir du tout, c'est dangereux. » elle enfila le pull en silence. « Entre, ne reste pas dehors. »


C'est ce qu'elle fit. Elle retira ses ballerines d'intérieur (qu'elle avait porté à l'extérieur) et se laissa guider jusqu'à la chambre de Daichi.


« Tu excuseras le bordel. »

« Quel bordel ? Tu as vu ma chambre ? »


Non sérieusement, la chambre de Daichi était loin d'être mal rangée, surtout comparée à celle de [prénom].

Le couple se glissa sous la couette, n'ayant pas la possibilité de faire grand chose d'autre que de rester allongés dans les bras l'un de l'autre en considération de l'horaire tardive... C'était tout ce dont elle avait besoin, des bras réconfortant de son petit ami autour d'elle, de sa main qui jouait distraitement avec ses cheveux et du bruit de sa respiration.


« Est-ce que tu veux parler de ta mère ? » c'était monnaie courante que les deux femmes se disputent même si jamais à ce point là et il savait que vider son sac aidait [prénom] à se calmer.

« Je sais même plus quoi te dire, je suis juste fatiguée d'elle. J'étais partie me chercher un verre d'eau entre deux épisodes de the rain et elle m'est tombée dessus en me reprochant de ne pas être en train de réviser. »

« Mais il est trois heures du matin ? Et tu passes déjà tes journées à réviser. »


Et quand elle révisait, c'était sérieusement. Étant du genre anxieuse, elle pouvait passer des heures à faire des fiches et à les apprendre par coeur.


« Certes, mais elle travaille la journée. Comme elle ne me voit pas faire, elle conclut que je ne le fais pas, elle continue de me répéter que je suis trop stupide pour arriver à quoi que ce soit et même si je sais que c'est faux, mon cerveau débile s'angoisse tout seul. » elle soupira. « J'ai peut-être été un peu dramatique, mais j'avais besoin d'air. Une minute de plus dans cette maison et je fondais en larmes. »


Si elle ne s'était jamais enfuie de chez elle aussi tard, ce n'était pas rare que Daichi reçoive des coups de fils de sa petite amie en larmes, en panique, ou des SMS lui demandant s'il était libre pour sortir quand elle avait besoin d'air.

Plus souvent que non, elle ne s'entendait pas avec ses parents et qu'elle abuse ou pas, il était évident que la situation n'était plus vivable, elle étouffait et avait sûrement besoin de prendre de la distance.


« J'irai pas jusqu'à dire qu'elle est toxique, mais notre relation l'est en tout cas. »

« Tu devrais penser à mettre de la distance entre vous... » il prit la main de la jeune fille dans la sienne. « Ça fait un moment que j'y pense et comme je compte me prendre un appartement avant la rentrée de l'an prochain, tu sais... tu pourrais venir avec moi ? »


Ils demandaient la même université et s'il y avait de la place pour une personne dans un appart', il y en aurait sûrement pour deux. Daichi pouvait parfaitement s'imaginer la vie avec elle.


« Tu me proposes d'emménager avec toi ? » elle tourna le visage vers lui.

« Tu seras en permanence dans mon appartement dans tout les cas, on le sait tout les deux. Je ne vais pas te mentir en disant que je ne te le propose que pour t'aider à prendre de la distance avec tes parents parce que j'ai vraiment très envie de vivre avec toi, mais c'est un plus. » il disait ça comme si de rien n'était mais en vrai, il avait peur qu'elle refuse. « Bien sûr, je ne te demande pas de répondre tout de suite, c'est pas vraiment l'heure pour y penser mais... »


Elle y penserait. Pas maintenant parce que son cerveau amoureux et euphorique hurlait un oui catégorique, mais quand elle serait un peu plus calme, elle réfléchirait à leur vie ensemble, aux concessions qui devront être faites, à si elle était vraiment prête à les faire.

Elle sourit, se retournant dans les bras de Daichi pour nicher son visage dans son cou.


« Je suis incapable de passer le balai. »

« Je suis incapable de cuisiner autre chose que des nouilles instantanément, je pense qu'on trouvera de quoi faire des compromis. »

reader insert collection (vol 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant