Les dinosaures ont vécu bien longtemps sur terre, et des millions d'années après leur extinction, ils ne cessent d'intéresser les scientifiques et chercheurs. Personne n'aurait cru un jour que toutes ces années de recherches et de découvertes allaie...
Le lendemain de la rencontre avec John Hammond nous étions déjà dans son hélicoptère afin de rejoindre son parc, qui se situe sur une île, trop perdue à mon goût. Hier soir Scott et moi avions passé plus d'une heure au téléphone au sujet de notre voyage, c'est vrai que partir du jour au lendemain vers une île inconnue, je crois proche du Costa Rica, et qui apparement abrite des dinosaures, nous laisse extrêmement perplexes et quelque peu anxieux. Comment est ce possible ? On verra bien. J'espère que ce sera une bonne surprise, et que ce n'est pas une foutue blague.
Je regarde par la petite vitre qui s'offre à moi, tout semble si petit quand on est dans les airs. Le paysage est magnifique, on survole l'océan, des forêts, le monde. C'est beau mais terrifiant. L'altitude a tendance à m'angoisser. Scott me prend la main.
- Ca va aller. Il me sourit, je le lui rends.
Avec nous, dans l'hélicoptère, Hammond nous présente le mathématicien Ian Malcolm, il lui a été également recommandé pour participer à ce petit voyage et apparement, ce dernier semble peu réceptif à l'idée de ce parc. C'est un personnage apparement assez égocentrique au prime abord, un peu étrange. Ca me fait rire. Je me rends compte que je le fixe, perdue dans mes pensées, quand Malcom me fait un clin d'oeil, avec un espèce de sourire béat, tout en machant je ne sais quelle nourriture en sachet. Je ne sais plus sur quoi me concentrer pour penser à autre chose que ma peur de l'hélico.
- Ah ! On arrive enfin ! Oh attention, l'atterrissage peut secouer, attachezvotre ceinture. Nous annonce Hammond. - Super.. soufflais je en attachant la mienne.
Tout le monde autour de moi fait de même. C'est vrai que ca secoue. La poisse, ca me donne envie de vomir. Je crois que je pu le stresse quand Scott pose sa main sur mon genoux en me disant de bien respirer. C'est un ange. L'hélicoptère se pose sur sa piste d'atterrissage qui se trouve au creux d'une forêt luxuriante, magnifique, qui cohabite avec une sublime et gigantesque cascade. Nous posons enfin le pied à terre, je respire enfin.
- Bon, ils sont où vos dinosaures ? Gromela Scott. - Patience mes amis, patience. Nous suivons tous Hammond.
Des voiturettes avec écrit " Jurassic Park " en guise de logo viennent à nous, les employés se hâtent à leur travail. Je monte dans une avec Scott et le professeur Malcolm, devant nous sont Ellie, le Pr. Grant et Mr. Hammond.
- Les alentours sont magnifiques. Dis je pour rompre le silence. - J'ai hâte de voir ce que ca nous réserve tout ca, poursuivit Scott, accoudé à la fenêtre, bouclettes au vent. - C'est juste un week end jurassic, en espérant que tout sois sécurisé, sinon ce sont les bêtes qui vont passer un meilleur moment que nous. Dis Malcolm de manière détaché, en regardant les alentours, puis il me regarde et me souris, encore. J'etouffe un petit rire. - Je le sens pas son parc, comment il a fait, qu'est ce qu'il a fait ? Recréer des dinos ? Impossible. - Avec l'argent tout est possible pour cet homme... Le Pr. Malcolm marque une pause, demandant implicitement le prénom à mon ami. - Scott. - Et vous jolie blonde ? Sur un ton à la rigolade, il me prend la main comme le faisait la coutume d'antan, tel un gentleman devant une dame. - Lana. Et je rigole, encore. - Enchanté.
La voiture devant nous s'arrête, et nous aussi.
- Bon sang. Putain de merde... - Scott qu'est ce qu'il t'arr.... - Il l'a fait ce fou, il l'a fait ce vieux dégénéré. Chuchote le Pr. Malcolm.
Je m'empresse de sortir de la voiture en tirant Scott par le bras, sans quitter des yeux ce qu'il se passe. Je suis subjuguée par le spectacle qui s'offre à nous. C'est incroyable, impossible.
- C'est un dinosaure ! Cria le Pr. Grant en le pointant du doigt. - Un brachiosaure ! Répondis je sur le même ton de joie que lui.
Il est gigantesque, magnifique, inimaginable. Son cou est si long, il a l'air si lourd. Il fait tout à fait abstraction de nous, trop occupé à déguster des feuilles à la cime d'un arbre. C'est irréel. Comment c'est possible ? Je passe une main sur mon front et regarde partout autour.
- Regardez là bas ! Je pointe mon index devant nous, si l'on regarde bien, au loin on peut en voir plusieurs, c'est un troupeau. Tout le monde autour de moi a de grands yeux émerveillés et la bouche entrouverte, même Scott s'est tu.
Le Pr. Grant en est tombé par terre, les fesses dans l'herbe il demande:
- Comment avez vous fait ca John ?
Le vieux monsieur s'approche et pose une main sur son épaule.
- Je vais vous montrer. Et il sourit.
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