chapitre XIV

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David m'emmène dans un restaurant à côté de chez lui , un bar à sushis. J'adore les sushis c'est tellement... Bon!
Nous nous installons et nous commandons .

David : comment ça va toi ?

Elisabeth : ça va très bien et toi ?

David : pareil.

Il y a une petite dose de Malaise dans l'air car , aucun parle . Les sushis arrivent vite et nous mangeons, j'en profite pour caser des compliments sur le repas. Je suis assez déçue... Je pensais que le courant passait bien et que nous étions loquaces la dernière fois. Certes David est beau ... Mais si je dois être toujours comme ça je ne peux pas me mettre avec.

Quand j'étais avec Roger c'était tout le contraire, on rigolais, on parlais...
Elisabeth concentre toi ! Il faut que tu oublies Roger ! Même si tu l'aimes il te tromperas encore ! David t'intéresse, focalise toi sur lui !
On finit de manger , chacun paye sa part et on va se balader dans les rues éclairées de Munich. Je ne me sens pas à l'aise . On s'assoit et j'annonce.

Elisabeth : David ... Je ne pense pas que entre nous cela puisse marcher , 'fin... On ne parle jamais...c'est ... Étrange.

David : j'y pensais, mais devenons amis alors , j'apprécie ta compagnie Elisabeth.

Elisabeth : je dois te rendre ton pull!

David : garde le , je n'en ai que faire d'un simple pull.

Nous discutons avec animation et je l'embrasse sur la joue au moment de partir.

Je rentre à l'appartement, j'explique tout à Mary qui m'a attendue , et elle part , déçue par la tournure du rendez-vous. Je m'apprête à aller dormir mais décide de regarder le dernier cadeau de Roger. C'est un livre, enfin plutôt un album. Un album photo. J'ouvre la première page et c'est une photo de notre rencontre tous les deux , il y a quatre ans maintenant, quand j'avais seize ans , et puis une deuxième, une troisième . Et c'est ça . Par ordre chronologique. C'est ... Magnifique. Je pleure en arrivant aux photos datant de quelques jours avant notre séparation, et puis vient la dernière photo. Pourtant il reste des dizaines et des dizaines de pages . Je tourne et tombe sur un numéro de téléphone. Probablement le sien . Je l'appelerais demain si j'ai la force. C'est ... Si touchant et triste. Triste que ce soit fini . Fini à cause d'une grosse pimbêche. Je pleure ... Cet album à anéanti ma semaine qui m'a permis d'essayer de l'oublier .

Je l'aime.  Et je dois rester digne . Digne . Je me suis déjà assez faite désirer comme ça avec lui hier et aujourd'hui ! Je me change et je m'endors, mes mains crispées sur l'album, comme si je ne voulais pas que l'on me le vole.

Je le réveille, tôt , c'est peu commun . Je me lave et je sors discrètement. Il est huit heures et les rues de Munich sont quasiment désertes, je vais me prendre un petit déjeuner dans un café . Je mange distraitement, et je vais errer dans cette ville , l'histoire de me vider la tête... Nous sommes le premier septembre c'est bientôt l'anniversaire de Freddie... Et le mien le lendemain, je vais chercher un cadeau. Je décide de lui prendre une chaîne en argent, simple, jolie .
Je rentre à l'appartement, je pose le cadeau et je décide d'essayer les cadeaux de Roger .
Ce n'est pas beau ,joli  , c'est magnifique! Je décide de les garder et d'appeler Brian.
Je l'appelle et lui explique la situation et après un moment de blanc.

Brian : appelle le . Vois le . Remettez vous ensemble. J'ai pas beaucoup de temps là et ce sont les seuls conseils que je peux te donner ... J'aurais quelque chose à te dire ! À plus soeurette !
Et il raccroche.

Je compose le numéro de Roger .

Roger : allô?

Elisabeth : allô Roger , c'est Elisabeth.

Un Parfait Rockeur ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant