Un Parfait Rockeur ?

chapitre X

Je suis à l'aéroport avec Mary , accompagnée de Brian et Freddie. Mary ne part qu'une semaine pour éviter de manquer à Freddie, je le donne un mois pour oublier Roger ... Je ne retournerais pas vers lui... Au fond j'espère qu'il reviendra ! Mary semble plus que optimiste pour moi , Fred aussi .

C'est le moment de se séparer avec les garçons, je les prends dans mes bras et monte avec Mary dans l'avion. Je me retourne au passage de tous les hommes blonds aux cheveux longs , jusqu'à ce que Mary ouvre sa bouche .

Mary : arrête tu me donne le tournis !

Il est pas là .L'avion décolle et je m'endors. On arrive à dix-sept heures à Munich et chacune part de son côté après s'être échangé les adresses , je me rends en taxi chez Kurt et frappe à la porte , c'est son homme Hans , qui m'ouvre et me prie d'entrer . Il me montre la chambre d'amis et je pose mes valises après avoir salué Kurt .

Kurt : ce soir on sort tu viens ?

Elisabeth : pourquoi pas ... Mary peut venir ?

Kurt : pas de soucis ! Ce soir on va dans une boîte chic ! Hans appelle Janis qu'elle vienne !

Elisabeth : tu connais Janis la soeur de Mary ?

Kurt : bah oui , elle habite en face .

Elisabeth : putain quelle conne que je suis ... C'est la que Mary loge !

Bon , tu peux aller faire les boutiques on part à vingt-deux heures tu as le temps , et une salle de bain à disposition !

Je déambule dans les rues de Munich depuis deux heures , les bras pleins de paquets, des vinyles de Bowie... Des habits en tout genres et un autre vinyle , un des Beatles que j'avais laissé chez Roger, je décide de rentrer dans mon squat. Je vais me changer et ose pour la première fois de ma vie un décolleté. Je mets une robe près de corps s'arrêtant à mi cuisse noire avec une fermeure éclair . Elle est décolletée en V assez plongente mais pas vulgaire pour autant. Je mets des escarpins noirs et je vais me maquiller d'un épais trait de liner , mon rouge à lèvre rouge et je laisse mes cheveux lâchés . Je suis jolie, et même en talons je suis petite , contrairement à mon frère.

Kurt et Hans parlent avec des filles , probablement Janis et Mary .
Je me rends au salon et salue Janis , que j'avais déjà vu deux trois fois auparavant. Elle est le sosie de Mary .

Hans : tout le monde est là ? On y va !

Je sors avec les amis dans une boîte prestigieuse , le genre d'endroits où jamais je vais en temps normal ... Il y a plein de gens connus que je n'y prête pas attention, je finis par perdre de vue les autres et me retrouve au comptoir, un get 27 que je bois rapidement. Un homme s'installe à côté de moi et me fait resservir. Je me tourne vers lui et le détaille, c'est un bel homme roux, aux cheveux à la nuque , des yeux bleus givre ,

j'y crois pas .

???: Bonsoir, chérie !

Elisabeth : bonsoir !

Bon ! Alors comment se fait il que David Bowie m'appelle chérie et me paye à boire ?!

David : c'est quoi ton nom ? Moi je pense pas avoir besoin de me présenter !

Elisabeth : je m'appelle Elisabeth May , David !

On discute un peu de tout et de rien et un moment on se décide à danser . On danse serrés, je me sens étrange. Attirée par ce bel homme mais j'ai aussi l'impression de manque... Le manque de Roger . Je chasse tout ça de mon esprit et je me concentre sur David. À la fin de la chanson il m'embrasse fougueusement, baiser que je rends .

David : tu veux qu'on ailles dans un endroit plus tranquille?

Elisabeth : oui , laisse moi juste prévenir mon amie .

Je vois Mary au loin , prend la main à David pour ne pas le perdre et je lui dis de prévenir Kurt que je rentre pas , elle regarde Bowie,me fait un clin d'œil et on part. Je sens que ce que je fais est mal mais l'alcool me fait oublier. On se rend à un hôtel prestigieux et on réserve une chambre, on monte.

On se pose , on prend un repas qu'on déguste avec animation. On s'installe sur le canapé et on s'embrasse. Il me porte comme une princesse jusqu'à la chambre et me pose sur le lit . Il défait ma fermeture éclair, je lui sors sa chemise et peu te temps après nous sommes sous la couette nos corps ne faisant qu'un.