Avant de te connaître, j'étais une personne plus ou moins heureuse, malgré qu'il me manquait l'amour d'un garçon pour me combler. Et, en quelques jours seulement, tu as réussi à combler ce vide qui était présent dans ma vie depuis trop longtemps.
Mais, au lieu de faire en sortes que cela persiste, tu as laissé un vide et une peine immense dans mon cœur. Et à cause de tes actes, je n'arrivais plus à sourire, ni à rire, ni à dormir, et je n'avais que des pensées négatives.
Je n'arrivais pas à te faire sortir de la tête. Tu hantais mes pensées à chaque seconde de la journée. Chaque soir, en allant me coucher, je pensais à toi. Chaque matin, en me réveillant, je pensais à toi. Et chaque fois que je pensais à toi, je pouvais sentir mon cœur brisé.
Tout ce que je voulais, c'était garder cet amour que tu m'avais donné et qui me rendait tellement heureux. Mais cela n'a pas duré.
Il se trouve que tu n'es pas la personne que je pensais être. Quand on s'est connus, tu m'as fait comprendre que tu étais un garçon honnête qui recherchait la bonne personne, que tu avais toujours était déçu des garçons, qu'on t'avait toujours fait du mal. Alors qu'en fait, tu es exactement ce genre de personnes qui déçoit et qui fait mal.
Tu m'as donné plus d'amour que personne ne m'en as jamais donné en toute une vie. Et quand je me suis rendu compte que j'étais heureux avec toi, que je ne voulais que toi et que j'étais fou amoureux de toi, tu m'as fait le plus gros coup de batard qu'on puisse faire. Tu m'as tout simplement brisé le cœur. Et j'avais l'impression que jamais je ne pourrais m'en remettre. J'étais seul, sans amour, sans rien. Et l'amour que tu m'as donné, j'étais persuadé que personne d'autres ne serait capable de me le redonner. Je ne voyais mon futur que par toi.
Quelques jours plus tard, après avoir couper les ponts avec toi, je me suis rendu compte qu'il était impossible pour moi de t'oublier, tu me manquais tellement. Je ne pouvais pas sans toi. J'avais besoin d'entendre ta voix, ou de voir une notification de toi sur mon téléphone. Et le fait que tu n'essaies plus de me contacter me laissait penser que j'étais une ancienne page de ton livre que tu avais tourné. Que tu ne m'aimais plus, si tu m'as vraiment aimé, car je n'y croyais plus.
Je devais savoir où tu en étais maintenant. Si je te manquais, si mon absence t'attristait, si tu pleurais notre séparation. Alors, après une forte hésitation, j'ai débloqué ton numéro et je t'ai envoyé un message. Juste ton nom suivi d'un point d'interrogation. Il fallait d'abord que je capte ton attention avant d'aller droit au but.
Je me souviens de ce moment avec précision. Je rentrais du boulot à pied. Je n'avais pas voulu prendre le bus, ou qu'un collègue me raccompagne. J'avais besoin de marcher pour me vider la tête. Je regardais toutes les minutes si tu avais lu mon message. Je n'espérais qu'une chose. Que tu me dises que tu étais désolé, que tu m'aimais encore et que tu voulais qu'on reparte à zéro. J'étais désespérément amoureux de toi à ce moment-là que je t'aurais répondu oui, et je serai passé au dessus du mal que tu m'as fait. Mais, encore une fois, je me suis fait un film dans ma tête.
Tu as fini par le lire, mais tu n'as pas répondu tout de suite. Car tu étais avec lui à ce moment-là. J'ai immédiatement regretté l'envoi de ce message. Pendant tout ce temps où je pensais à toi, tu étais avec lui, et tu ne pensais donc plus à moi. J'en ai donc déduit qu'il était inutile de te dire ce que j'avais dans la tête. Le plus dur dans tout ça, c'était de me dire que je devais te laisser heureux avec lui, pendant que moi j'étais seul et malheureux.
Le lendemain tu m'as envoyé un message pour me dire que tu étais rentré chez toi vers 7 heures du matin et que tu n'allais pas assumer ta journée de travail. Ça devait surement être une tactique pour te rapprocher de moi comme ci de rien n'était. Mais d'où j'étais intéressé de savoir que tu es rentré très tard d'une soirée avec ton ex ? A croire que tu aimais me faire du mal.
J'en suis donc très vite venu au fait. Tu m'as répondu que tu ne m'avais pas oublié, que tu m'aimais encore et que tu pensais encore à moi. J'ai alors cru qu'il y avait encore de l'espoir pour que ça marche entre toi et moi. Mais tu m'as confirmé que tu étais retourné avec lui. Je t'ai demandé de faire un choix et ce choix tu l'as fait. Tu as choisi de retourner avec et de me briser le cœur.
Donc tu préférais être avec lui, plutôt qu'avec moi, après tout ce que tu m'as fait espérer. Je voulais que tu restes à mes côtés, alors que toi, tu voulais être à ses côtés.
Mais le pire dans tout ça, c'est que tu continuais de me dire que tu étais désolé, et que tu m'aimais. Tu disais vouloir me revoir, et sentir de nouveau mes lèvres contre les tiennes. Je continuai à garder espoir, qu'un jour, nous puissions nous retrouver. Ça aurait été plus simple pour moi que tu me dises que tu sois retourné avec et que tu coupes les ponts avec moi. Ça aurait été brutal, mais plus facile à accepter. Ça me torturait l'esprit. Tu me torturais.
Ce qui m'agaçait surtout, c'est qu'après le mal que tu m'as fait, tu vivais tranquillement ta petite vie heureuse avec lui, n'ayant aucune pitié de ce que tu m'as fait. Et tu as osé me demander si j'allais bien après ça... Tu n'as aucun cœur, aucune pitié. Et je continue d'espérer qu'un jour on te fasse ce que tu m'as fait. Et là, tu réaliseras que j'étais surement la personne qui t'étais destiné. Que moi, contrairement à toi, je voulais être avec toi pour les bonnes raisons et que je ne t'aurais jamais fait souffrir.
J'ai eu du mal à l'accepter. Une partie de moi espérait encore que tu changes d'avis et que tu finisses par te rendre compte que c'était moi que tu voulais dans ta vie. Que tout ce que tu m'avais dit était vrai, que tu m'aimais et qu'encore une fois tu as été stupide et que tu as mal fait les choses. Je devais accepter que c'était vraiment fini, que nos soirées au téléphone ne se reproduiront plus. Tu te souviens de ces soirées-là ? Moi oui. Et je ne les oublierais jamais. Même si tu étais à des kilomètres loin de moi, te voir et te parler à travers mon écran était comme ci tu étais vraiment à mes côtés. Et maintenant je dois me dire que c'est vraiment fini. J'aimerais qu'on me ramène à ces débuts, à ces moments où l'on apprenait à se connaître et à s'apprécier.
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Le prix que j'ai eu à payer
Short StoryAvez-vous déjà aimé une personne au point de lui pardonner une trahison ? Moi oui. Et c'est le prix que j'ai eu à payer.