Chapitre 2

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  Un soir, comme tout les autres soirs, je t'ai appelé. Mais tu n'as pas répondu. Tu m'as dit que tu n'étais pas chez toi et que tu me rappellerais une fois rentré. Alors je t'ai attendu. Les minutes défilaient et j'attendais, mais tu n'appelais pas. Tu allais peut-être rentrer tard et j'étais fatigué, alors je me suis endormi.

  Le lendemain matin, alors que mes yeux venaient à peine de s'ouvrir, j'ai tout de suite pris mon téléphone pour savoir si tu avais essayé de m'appeler. Mais il s'est avéré que non. La veille, tu es rentré chez toi et tu es parti dormir sans prendre la peine de m'appeler ou de m'envoyer un message. Je dois t'avouer que je l'ai mal pris. Mais ce n'était pas si grave. Après tout, si tu étais rentré tard, tu as dû te dire que je dormais et qu'il était inutile de m'appeler.

  Au soir, la même chose s'est répété. Je voyais dans ta story Snapchat que tu étais avec quelqu'un. Et en observant bien, on pouvait deviner qu'il s'agissait d'un garçon. Et ce garçon là, à causer notre première dispute.

  Je ne savais pas s'il était juste un ami à toi, ou si tu étais en rencard avec lui. Je m'étais dis que j'étais peut-être un peu parano, pourquoi tu aurais un rencard avec un garçon alors que nous étions entrain de flirter depuis quelques semaines ? Mais je sais que tu n'avais pas vraiment d'ami garçon. Alors, il devait forcément s'agir d'un rencard.

  Je pensais que tu n'étais plus intéressé par moi et que tu avais décidé de rencontrer quelqu'un d'autres de plus intéressant que moi. Mais tu ne me disais rien. Ton silence me rendait dingue. Je devais savoir si tu voulais qu'on arrête de se parler. Il fallait que je sache plutôt que de rester dans l'ignorance. Aurais-je fais où dis quelque chose qui t'a déplu et qui à fait que tu aies eu envie d'aller voir quelqu'un d'autres ? Donc je t'ai demandé et tu m'as avoué que tu fréquentais quelqu'un d'autres alors que nous étions entrain de flirter.

  Je me suis mis à pleurer. Mais pourquoi ai-je pleuré ? Nous ne nous étions jamais vu en vrai, nous nous parlions depuis quelques semaines seulement, nous n'avions aucun engagement l'un envers l'autre, mais j'ai pleuré. Après tout, tu avais le droit de fréquenter quelqu'un d'autres. Nous n'étions pas un couple. Tu en avais le droit, mais tu m'avais dit des choses tellement mignonnes que je m'étais dit que tu étais sincère et que tu recherchais la même chose que moi, mais au final, tu étais juste comme les autres garçons que j'ai connus et ça, tu n'as pas osé l'assumer. Tu ne dis pas des choses comme « je m'attache de plus en plus » pour au final flirter avec quelqu'un d'autres.

  On se parlait depuis quelques semaines seulement et toi et moi savions très bien que ce n'étais pas une simple relation amicale que l'on cherchait l'un envers l'autre. On avait des intentions vers l'autre qui voulait dire ce qui voulait dire. Et à ce moment-là, j'ai eu la réponse à ma question. Oui, le fait que tu veuilles couper les ponts avec moi m'a fait du mal. Et ça, je ne l'avais vraiment pas vu venir. Je ne m'y attendais pas. C'était la première fois que j'étais proche d'un garçon que je n'avais pas encore vu en vrai et je ne comprenais pas cet attachement. Je me disais que ce n'était pas si grave, que tu n'étais que de passage et qu'il ne fallait pas se mettre mal pour si peu. Après tout, j'avais déjà connu pire.

  Mais j'avais comme l'impression d'être déjà en couple avec toi, alors qu'il n'y avait encore rien de concret. Je m'étais attaché à toi. A nos soirées au téléphone, au fait de te parler et de me confier à toi. Mais au final, je n'étais pas la seule personne avec qui tu parlais. Alors que pour moi, tu étais le seul. Je suis quelqu'un de fidèle, et ça, dès le flirt. Mais toi non. Je me suis senti trahi.

  J'en ai donc conclu que tu n'étais plus intéressé par moi et qu'il était donc inutile de continuer à te parler. Mais tu ne voulais pas que je parte. Tu m'as dit que tu étais perdu car tu m'appréciais beaucoup et que la raison qui expliquait que tu fréquentais cette personne pendant que nous flirtions était que nous habitions trop loin loin de l'autre. Et que la distance était un problème pour toi, que c'était trop compliqué pour toi et que l'on n'aurait pas pu se voir comme on le voulait. Dans un sens, tu n'avais pas vraiment tord. Mais nous avions seulement quarante minutes en voiture qui nous éloignait. Donc pour moi ce n'était pas vraiment de la distance. Pour moi, ce n'étais qu'une simple excuse pour cacher le fait que tu t'es foutu de moi. 

Le prix que j'ai eu à payerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant