Les Mythes De Adaisus

La Vérité Disparue

Une légende. Une légende connue de tous, qui serait à l'origine de cette disparition.

La légende conte que cet homme a un jours reçu un message important. Il lui avait été envoyé par Lui. Oui, c'était Lui. L'être. L'être tout puissant. Dieu.

C'était une demande. Non. Un ordre.

Cet homme obéit. Il fit. Il la construisit. Cette chose qu'on lui avait demandé de créer. Cette chose, qui selon notre bienfaiteur, sauverait des vies. Une chose immense qui préserverait la vie de cet homme, et celle d'autrui.

Cette chose qui faisait rire aux éclats par son histoire. Cette chose puissante. Cette chose lourde. Cette chose composée de trois étages. Cette chose qui flotterait. Cette arche. Oui. Cette Arche De Noé.

Notre créateur bien aimé avait enfin, après tant d'années à régner dans le silence, décidé de nous répondre, de nous aider, de nous offrir une occasion d'être sauvés.

Sur cette arche, il y aurait cet homme. Cet homme accompagné de sa femme, ses trois fils et leurs épouses, ainsi que d'un couple. La priorité: les animaux. Il y en avait de toutes les espèces.

Cet avertissement, cette aide, offerte par notre prophète suprême, avait pour but de sauver cet homme, ces animaux, du grand déluge qui allait s'abattre sur eux.

"Voici que je fais venir un grand déluge. Tous ceux qui ne seront pas dans l'Arche périront."

Mais il manquait quelque chose. Une chèvre ? Un cheval ? Un humain ? Une espèce. Plus de place à bord de cette Arche De Noé. Cet homme fut contraint de l'abandonner.

La pluie. Il se mit à pleuvoir à torrent. Ce fut le début d'une grande inondation. L'eau fouettait la terre, renversait les arbres, noyait les êtres. La panique. Animaux et hommes se réfugièrent sur les plus hauts sommets. C'était vain. L'eau montait. Elle les atteignait.

"Tous ceux qui ne seront pas dans l'Arche périront."

C'était le déluge. Cet homme. Dans cette arche. En sécurité. L'Arche flottait. Ce n'était plus un déluge. Plus pour lui. Pour cet homme.

À ce moment précis, il le vit. Un membre de cette espèce. Au loin, perché sur... un sommet ? Une montagne ? Un rocher ?

Sous la tempête. Sous la pluie. Une seule d'entre elles était présente. Solitaire. Elle regardait cet homme, lui, et son arche, s'éloigner au loin.

Cette espèce, qui n'avait rien demandée, paisible, était là, sous ses yeux et allait bientôt s'éteindre. La pitié envahit le cœur de cet homme. Dans un moment de désespoir il demanda, non, il supplia Dieu de sauver cette espèce.

Il fit. Il accepta.

Une fois dans l'eau, cette espèce évolua en quelque chose d'autre. Elle s'adapta sous la forme d'un magnifique cétacé. Le Narval.

Cette espèce a survécu. Elle est là. Toujours ici, et continue de nous émerveiller.

Mais, les questions surgissent. Elles ne trouvent pas de réponses. On se demande.

Quelle était cette espèce ? À quoi ressemblait-elle ? Comment savoir ?

C'est pourtant d'une facilité déconcertante. Dans d'autres croyances, d'autres coutumes, d'autres pays, le Narval porte un nom bien singulier. Étrange. Oui. Qui le caractérise parfaitement.

On le surnomme: "la Licorne des mers".