Bonjour ou bonsoir chers Wattpadiens, ça dépend de l'heure que vous lisez cette nouvelle partie de l'histoire du petit Malick. Ne nous précipitons pas. Allons-y à la découverte du petit Malick tout doucement et sûrement.
Merci pour les votes, c'est encourageant.
Cette partie, je la dédie à mon ami et frère SaloumDiedhiou3. Bro, yalna sa jám yágg.Bonne lecture et bon GAMOU!!!
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Il est 08h du matin, Mme Keïta était venue voir Codou dans la salle d'accouchement où elle avait passé la nuit avec Oumy.
Codou avait demandé à cette dernière de venir se coucher avec elle dans la salle d'accouchement. Elle avait beaucoup de pitié pour elle.
Elle ne voulait pas la laisser seule dehors.La nuit, elles discutaient de tout et de rien. Leur discussion tournait plus sur le choix du prénom de l'enfant. Elles en ont beaucoup parlé.
Un instant après, Codou raconta à Oumy sa dernière discussion avec son défunt mari sur le choix du prénom du bébé qui n'était pas encore né. Comme s'il savait que l'enfant naîtra après sa mort.
Selon elle, Souleymane voulait donner à Malick le prénom de son enfant. Parce que d'après lui, Malick lui avait beaucoup assisté lorsqu'il était malade. C'est lui qui payait ces ordonnances et lui faisait tout.
Alors pour la remercier, parce qu'il disait tout le temps qu'il ne pouvait pas lui payer, il donnera à son enfant le prénom de celui-ci.Oumy voulait qu'on donne à l'enfant le prénom de son défunt frère, et père de l'enfant. Mais après que Codou l'a expliqué le souhait de Souleymane, elle s'était vite joint à Codou. Elle était souriante comme si c'est son prénom qu'on allait donner à l'enfant.
Lorsque Mme Keïta était entrée dans la salle et trouva Oumy par terre,elle sourit et dit:
-Donc, vous vous êtes arrangés.
-Oui,oui, répondît Codou qui avait son enfant dans ses bras.
-C'est bien. Ici, on a pas de chambre pour les accompagnatrices et d'habitude, on les interdit de dormir dans ces salles. Mais j'espère que vous avez bien dormi?s'interrogea Mme Keïta.
-Oui madame, même le bébé a bien dormi, dit Oumy.
Tout le monde riait au moment où Oumy s'apprêtait à sortir pour laisser l'infirmerie faire son travail.
Elle est une fille très intelligente, elle avait bien compris que ce qui se passe dans une salle d'accouchement, c'est du secret. Même si de nos jours, on en parle sur le chemin de l'école, du marché, du terrain, etc. Ce n'est plus du tabou.Mme Keïta était restée dans la salle avec Codou. Quelques minutes après, elle sortît et dit à Oumy:
-Maintenant, c'est fini. Je lui ai remise l'ordonnance. Vous pouvez donc rentrer si vous voulez.
-Mais Madame, n'est-ce pas qu'on paye aussi le lit? Demanda Oumy.
-Oui ma chère, mais maintenant, Codou fait partie de la famille. Achetez seulement les ordonnances, expliqua Mme Keïta.
-Merci Madame! Vraiment, j'ai vu comment tu traites ma belle-sœur depuis qu'on est venu ici, répliqua Oumy.
-Je n'ai fait que mon devoir, madame. Et vous me l'avez même facilité. Codou, c'est quelqu'un de bien. Elle n'a aucun problème et elle suit correctement ses rendez-vous. Si toutes les femmes étaient comme elle, on allait jamais se plaindre du comportement de certains malades. Elle est un bon modèle, ajouta Mme Keïta.
-Merci Madame. Cela me va droit au cœur,dit Oumy.
-On est ensemble ma sœur, répondît Mme Keïta qui se dirigeait vers son bureau.
-OK,à la prochaine.
Après cet échange, Oumy était partie retrouver Codou dans la salle pour la demander l'autorisation d'aller chercher un taxi. Celle-ci l'autorisa et elle sortit de l'hôpital toute souriante.
Cinq minutes plus tard, un taxi s'immobilisa devant le portail de l'hôpital et Oumy courut pour demander à Codou de venir.
Elle prit les bagages et laissa le bébé entre les mains de sa maman. Elles sortirent de l'hôpital et s'installèrent dans le taxi. Le chauffeur démarra et prit le chemin qui mène vers Gokh.
Quelques minutes plus tard, la voiture s'immobilisa devant la maison de Codou. Fary, Habib, tout le quartier était venu accueillir Codou.
Mame Fary qui était dans la véranda, affichait un beau sourire. Elle était très heureuse de revoir sa vieille-fille et son petit-fils qui venait de descendre sur terre.
Elle les installa dans sa chambre et demanda à Codou de se laver avec une eau qu'elle avait déjà préparé. Elle attacha un morceau rouge sur la main droite du bébé et pria sur la tête de celui-ci.
En ce moment, Oumy était entrain de laver les habits que Codou avait porté le jour de l'accouchement. Malgré la fatigue, elle était très fière. Elle souriait à chaque instant, comme si c'était elle la mère du nouveau-né.Codou avait fini de se laver, de même que Oumy. Elles prenaient ensemble le déjeuner et discutaient avec Mame Fary qui leur racontait beaucoup d'histoires.
Un instant après, elles accueillirent des habitants de Keur-Marém qui étaient venus rendre visite à Codou. Parmi eux, il y'avait Khady, la femme de Moussa. Celle-ci prépara le repas et elles entamèrent une longue discussion avec Mame Fary.
C'est une longue journée décorée de rires et d'enthousiasme.
Tout le monde était content. Surtout Mame Fary, elle ne cessait guère de sourire. Elle était très enthousiamée qu'elle n'avait pas pu retenir ses larmes.
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❤️Voilà, vous êtes arrivés à la fin de cette partie. Merci de l'avoir lu.
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❣️❣️❣️ONE LOVEUH ❣️❣️❣️
“Sama xalimaa, sama bátt”
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LEGITIME DEFENSE
General FictionDans cette chronique intitulée LEGITIME DEFENSE, l'auteur Seydoux DIOUF décrit la vie de Malick, un jeune talibé qui a perdu ses parents depuis son enfance. Il fut alors élevé par sa grand-mère maternelle. Après la mort de cette dernière, son oncle...