Regardons-Nous

Chapitre 1

Cela fait maintenant deux jours que je suis rentré chez moi, enfin chez mes parents car à 19 ans, je vis encore avec eux, et je me pose toujours autant de questions : comment cette tâche rouge est arrivée dans mon cou, comment me suis-je retrouvé au commissariat, pourquoi j'ai noté un numéro de téléphone et écris bae 🖤 en dessous, ce numéro est il réel, à qui appartient il... Tant de question auxquelles je ne trouve aucune réponse. Il n'y a pas l'ombre d'un seul souvenir de plus qui revient... Je commence à perdre espoir. Arriverai-je a comprendre un jour ?
En plus, je me suis disputé avec mes parents... Il a fallu que je leur dise pour ma cuite, mon sucon, la police, et surtout l'oubli de ce qui c'est passé à cette soirée. Eux, qui sont d'ordinaire si compréhensif, si ouvert d'esprit ont été horrible avec moi quand je leur ai dit. Ils ont commencé par me demander de répéter car ils n'étaient pas sûrs de ce qu'ils venaient d'entendre sortir de ma bouche, du moins ils ne voulaient pas le croire, moi qui suis d'ordinaire si sage, si responsable... Mais j'avais juste besoin de me détendre avant de passer mes concours pour entrer en école supérieure que je passe dans un mois. Ils ont ensuite commencé à s'énerver contre moi, ce que je comprends mais ils ne se sont pas arrêtés la, ils m'ont traités de tous les noms, d'incapable, d'irresponsable, de racaille, de dealer, bref tous ces mots que l'on espère ne jamais entendre surtout venant de ses propres parents... Ils étaient très vexés et m'a mère s'est même mise à pleurer devant mes yeux. Je me suis avancer vers elle pour la réconforter, je déteste voir pleurer les gens que j'aime. C'est la que la situation a pris une bien triste tournure, elle s'est reculée et m'a giflé comme jamais elle ne l'aurai fait. Je me suis donc mis à pleurer et mon père a côté rigolait en se moquant de moi et me traitais de faible, de "tapette" comme ils disait, mais surtout de "sale PD". La, c'était trop pour moi. Je l'ai regardé avec un regard noir, je le détestais, c'était lui le premier à dire qu'il faut accepter les autres comme ils sont et le voilà qu'il me discrimine en fonction de mon orientation sexuelle ? Je me suis donc avancé vers lui, l'ai regardé, puis je l'ai giflé le plus fort que je pouvais avant de lui cracher dessus. Après quelques secondes de réflexion et en voyant la stupeur dans le regard de mon père, je suis monté à l'étage, en pleurs et mort de honte. C'était mon père quand même. Je suis descendu de ma chambre seulement pour aller manger, je comptais en profiter pour m'excuser et j'espérais que mes parents allaient faire de même. Au lieu de cela, j'ai manger en face de mes parents, ils me regardaient avec amertume et je n'osais pas briser le silence qui regnait à table. Quelques minutes plus tard, je les ai regardé, ils étaient toujours aussi fermés mais j'ai quand même décidé de briser la glace et de leur dire coûte que coûte ce que j'avais à dire :

- excusez moi pour tout à l'heure. Je ne voulais pas en arriver là mais vous l'avez bien cherché.

-... Mouais...

- comment ça mouais ? Je fait l'effort de m'excuser, de vous dire que je regrette ce qu'il s'est passé et même pas vous alignez un phrase ?

- écoute Michael, ne nous cherche pas ou tu pourrai le regretter. Nous sommes en pleine réflexion à ton sujet ton père et moi donc ne nous influence pas s'il te plaît.

- comment ça a mon sujet, qu'est ce qu'il ce passe ? Soyez des hommes brave et assumez bande de lâches !

-...

-oh! Vous écoutez quand je vous parle ?

-...

- c'est ça ouais taisez vous, de toute manière, vous n'écoutez que ce que vous voulez ! Vous êtes aussi fermés qu'une porte de prison !!!

- Michael att...

- non ! Je n'attendrai pas, vous me faites souffrir et vous ne vous en rendez même pas compte, parents indignes que vous êtes.

Et je suis sorti de table, sans rien débarrasser en jetant mon assiette par terre pour calmer la haine que j'avais envers mes parents, comment ont-ils pu changer aussi vite... Une question de plus à résoudre. Comme si j'avais besoins de cela.
Plus tard, ma mère monta, toqua à ma porte mais je ne lui ai pas ouvert, elle m'a dit qu'elle savais que je l'écoutais et que mon père et elle prendrai la décision à mon sujet et me dirai de quoi il s'agit demain.
La, aujourd'hui, le 17 mars 2019, c'est la nuit et je commence sérieusement à angoisser. De quoi parlent mes parents ? Pourquoi prendraient t'ils une décision ? J'aurai les réponses à cela demain mais je ne sais pas si j'ai vraiment envi de les entendre...
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Voilà, le premier chapitre. Alors, d'après vous, de quoi parlent les parents de Michael ?