Ça commence bien

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*PDV Lafayette*

Waouh ! Sympa le réveil ! Moi qui pensais commencer tranquillement ma première journée ici, je me retrouve secoué comme un prunier. L'autre m'a hurlé dessus en me demandant de bouger mon cul ?! Qu'il se calme d'abord et on verra après !
Je m'étire calmement et regarde l'imbécile qui m'a réveillé comme ça: c'était un garçon d'une grande carrure avec un bonnet assez sombre sur la tête, il devait avoir mon âge. Il portait aussi un gros pull, en laine je dirais, et il me tenait fermement les bras. Je suis assez robuste mais là, il commençait à me faire mal. C'est qu'il serre vraiment fort !

-Tu peux me lâcher s'il te plait ?
-D'abord tu vas me dire qui t'es ! répliqua la brute en tenant toujours mes bras fermement.
-Et bien puisque tu veux tant le savoir, je m'appelle Marie Joseph Paul Yves Roch Gilbert du Motier Lafayette, et je suis avec toi dans ce dortoir. Maintenant que j'ai répondu à ta question, lâche moi !

Il me regarda étonné, certainement à cause de mon fort accent, et il me lâcha malgré qu'il fut hésitant pendant quelques secondes. Je massa mes bras qui avaient de légères marques rouges en le regardant, attendant un "Ça va ?" ou un "Je ne t'ai pas fait trop mal ?" mais rien. Il m'ignora totalement, mettant ces affaires dans un sac et en marmonnant des choses: j'entendis des mots comme "cookies" et après "Washington salle 107" mais ne prêta pas vraiment attention à la première chose.

Je me leva et m'habilla: un jean gris, un tee-shirt manche longue et une veste à boutons, ça suffisait. Je me dirige vers la petite cuisine où je revis la "brute", assis sur une chaise, une tasse à la main. Je me fit un chocolat chaud et le regarda: il ne faisait pas attention à moi, les yeux rivés sur son téléphone.
Adrienne m'a dit que pour perfectionner mon anglais, malgré qu'il soit déjà excellent, de parler avec du monde. Mais là, parler avec lui ne me vins pas à l'esprit et de toute manière, je n'en avais pas vraiment envie.

Je vais donc m'asseoir sur le canapé pour boire mon chocolat chaud tranquillement et je mets la radio sur mon téléphone; j'espère que ça ne va pas le gêner, mais de toute manière, je pense qu'il se moque de ce que je fais.

Les minutes passent ainsi tranquillement, sans que je m'en aperçois. J'entends soudainement l'autre se lever et prendre son sac, avant de se diriger vers la porte d'entrée. Il ouvrit la porte et avant de partir, me lança une dernière phrase:
-Évite d'arriver en retard le voleur !

Et il parti me laissant seul, allongé sur le canapé. Je regarda l'heure et me leva en vitesse: il était 8h58 et les cours allaient commencer, et mon sac n'était pas prêt. En plus je devais aller voir le principal.
Décidément, le décalage horaire ne m'aide pas beaucoup !

Toi [et] and me   {Mullette}Where stories live. Discover now