VII

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La rentrée se déroulait une semaine après mon arrivée dans le pensionnat, pendant ce temps je mettais liée d'amitié avec la femme de l'accueil. Elle portait le nom de Kurosaki, elle aimait lire et passait son temps libre dans des librairies. Elle acceptait le fait que mes paroles se limitaient à un bonjour ou autres  formes de politesse. La lecture était un moyen pour moi de me libérer de la réalité, je ne lisais que du fantastique ou de la science fiction pour rentrer dans un monde inexistant et irréel.

La cérémonie d'ouverture se fit sans encombre, et les autres élèves ne m'approchaient pas ça ne me dérangeait pas mais je sentais le regard des autres rivaient sur moi; je n'y prêtais pas plus d'attention. 

D'ailleurs vous vous demandez sûrement comment je faisait pour payer le loyer du dortoir, et bien grâce à un inconnu qui me verse une somme exorbitante tous les mois. Grâce à ça je peux l'utiliser pour mes dépenses personnelles et comme je n'en fais pas beaucoup je peux faire des économies afin de devenir vite indépendante. Mais malgré tout quelque chose me dérangeait: l'enveloppe qui contenait l'argent, ne possédait aucune adresse retour et je voyais bien que mon tuteur l'envoyais d'un autre pays vu le nombre de timbre dessus, mais impossible de savoir duquel elle venait à croire que quelqu'un ne voulait pas que je le découvre.

Les cours ayant repris je me mise sérieusement au travail, tellement que les professeurs ne savaient plus quoi m'enseigner. Les premiers examens arrivèrent et mes résultats furent plus que satisfaisants, je finis à la première place sans grande surprise. Des rumeurs commençaient à se répandre à mon sujet, de toutes sortes. J'appris d'ailleurs que les garçons de l'école me donnaient le surnom d'edelweiss, cette fleur européenne connue pour sa beauté et sa rareté. On m'appelait comme ça à cause de mon soi disant joli visage et du fait que les autres ne m'approchaient pas et m'observaient de loin.  J'étais devenue l'ennemie des autres filles, chacune contenaient une grande rancune contre moi. Sinon, au moins une fois par mois, un jeune homme me déclarait sa flamme et comme d'habitude je refusais directement, après tout ces choses ne m'intéressaient guère.

Mais un matin, je retrouvais mon bureau taguaient d'insultes comme "manipulatrice" ou encore de "démon au visage angélique". Je fus troublée mais très vite d'autres problèmes arrivèrent. Trois élèves de ma classe m'approchèrent avec des bouteilles d'eau et les bombes qui avaient sûrement servies à écrire ces méchancetés sur mon plan de travail. Avant de comprendre la situation je sentis du liquide dégouliner le long de mes cheveux et tremper mes vêtements, qui devenaient de plus en plus transparents. Je les entendais rire aux éclats mais mon corps ne bougeait pas, je voulais me jeter sur elle et les étranglaient mais ma raison m'en empêchait, parce que si je faisais un scandale dans l'école et preuve de violence devant autrui je pouvais dire adieu au futur de mes rêves. Mes yeux fixaient donc le vide. Ils n'osaient regarder les gens en face, ceux qui venaient de me faire souffrir intérieurement. Sans le vouloir mon coté sensible reprit le dessus et les larmes ruisselaient déjà sur mes joues pâles. Les ricanements redoublèrent. Je ne supportais plus ce son, il m'insupportais tellement ! De violentes nausées me prirent d'assaut, ils me dégoutaient tous autant qu'ils sont ! Soudainement mes jambes me lâchèrent, je tombais à genoux au sol. Ce bruit horrible persistait. Pour ne plus l'entendre je mis vite mes mains sur mes oreilles, mais au lieu de devenir muet il devint sourd. Il était comme le son d'une musique lointaine mais toujours audible. Je n'en pouvais plus tout ce à quoi je pensais été qu'ils arrêtent, je les suppliaient mais ils n'écoutaient pas.


Ensuite tous se passa très vite et puis le noir.



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Et un chapitre de plus !

A bientôt pour un nouveau chapitre !





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