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BONNE ANNÉE !!!


Cette phrase se répétait en boucle dans les rues avec en bonus tous les couples qui s'embrassaient et se disaient des mots doux pour l'année à venir. J'espérais vraiment que lors de la première visite au temple, les vœux de ces idiots ne se réaliseraient pas et qu'ils piocheraient mauvaises chances dans la catégorie amour. 

Mon anniversaire, noël et la hantise de cet inconnu passaient, mon patron m'appelait pour demander ma présence lors du jour de l'an et cette fois jusqu'au matin. En entendant ma réponse négative, il me persuadait en augmentant en double le salaire déjà élevé du soir de Noël. 

Sur les lieux je me mise à un peu regretter... 

Les mêmes mauvaises pensées concernant les couples me traversaient l'esprit à l'affut de chaque mains jointes ou de regards complice. 

Après une longue et horrible soirée et début de matinée bien payée, je quittais le magasin et rentrais chez moi avec un léger détour par le petit parc non loin de lui. Je m'assis sur un de ses bancs glacés et gelés reflétant parfaitement l'esprit pointu et frigorifique de l'hiver. 

De celui ci je pus observer le premier lever de soleil de l'année: orange, immense, flamboyant au dessus d'une ville aux nombreux immeubles réveillés pour voir ce magnifique spectacle qui nous est donné par cette étoile et le ciel aux milles nuances de bleu, de rose, de jaune et j'en passe. Je peux sembler insensible à toutes choses mais ce sentiment ne concerne que celui de l'amour et ses synonymes, sinon pour le reste je suis un peu plus normal. 

Le soleil haut dans le ciel,je rentrais me coucher dans ma petite chambre où les bras de Morphée m'accueilleraient chaleureusement. 

Mais les rues de Tokyo semblait trop tranquille et silencieuse pour un premier jour de l'année, et pour solution quelqu'un décida de venir me mettre des pieds dans les roues. Pus j'avançais dans ma rue plus j'avais l'impression que celle ci se rétrécissait, m'étouffais et me rappelais le (beau) visage du fou dont je m'étais occupé. Et s'il revenait ?  me dit ma conscience. 

Et comme vous vous en doutez sûrement, l'inconnu se tenait une fois de plus devant moi. La peur apparue et il la vit sur mon visage, il prit ensuite la parole avec toujours son même refrain du genre "s'il vous plait suivez-moi" ou encore "mon maître a hâte de vous rencontrer personnellement "... Et pour la deuxième fois je choisis la fuite. Je le bousculais violemment, couru jusqu'à l'internat, l'endroit le plus sûr où je pouvais me rendre enfin c'est ce que je pensais avant de vivre la suite.

Arrivée là bas je me précipitais jusqu'à ma chambre, la fermais à clé et bloqua une chaise sous la poignée comme dans les films policiers que je voyais au cinéma, même si j'avais des doutes sur l'efficacité de ce processus. Ensuite je me mise accroupie  dans un coin de la pièce en repliant mes genoux contre ma poitrine et en les entourant de mes bras où j'y enfouie ma tête. Je ne faisais plus aucun bruit, trop peur qu'il arrive jusqu'à par n'importe quel moyen. Soudain j'entendis une voix familière derrière la porte; ma surveillante me parlait, elle s'inquiétait pour moi à cause de ma précipitation et du fait de m'enfermer à double tour.  Je me relevais hésitante et me dirigeais vers celle ci, quand soudain j'eus un mauvais pressentiment. J'enlevais la clé sans faire le moindre bruit et regardais à travers la serrure. Je ne pouvais voir que les jambes mais je reconnaissais ma surveillante grâce à sa jupe horrible quelle portait tout le temps, puis une chose me surpris : quelqu'un se tenait à côté d'elle,  je ne pouvais pas me tromper avec cette tenue suspecte.   

Je pensais qu'il venait de prendre en otage cette femme et l'obligeais à faire ce qu'il lui demandait mais je me trompais car dans un murmure je les entendis discuter et elle ne semblait pas du tout terrorisée. 

C'était le début de la fin, je ne pouvais vraiment faire confiance à personne... 

Je reculais vite de ce mur qui me séparait de mes assaillants. Je réfléchissais à un plan d'évasion mais rien, aucune idée. Pendant ce temps j'entendais sa voix gentille et inquiète qui me parlait toujours mais plus vite comme si elle attendait que je sorte pour m'attraper. Et puis tout à coup plus rien, plus de voix. Je savais que c'était risqué mais je voulais voir s'ils étaient encore tout les deux dans le couloir. Je déverrouillais discrètement la porte pour jeter un bref coup d'œil; conclusion : aucuns ennemis en vus. Je soupirais de soulagement et me réjouissais un peu trop vite car j'entendis quelqu'un parler : 

- Vous ne m'avez pas laissé d'autres choix, puissiez vous me pardonner de cet acte, mademoiselle.

Et avant de m'en rendre compte un mouchoir mouillé d'un liquide vint m'accompagner pour rejoindre un profond et long sommeil.   




Une vie  pleine de surprisesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant