CHAPITRE 5 : Ma vie est une suite de catastrophes

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La scène c est déroulée en quelque secondes à peine, mais je suis sûre qu ils m ont repéré, je ne suis pas vraiment caché non plus. Un instant plus tard les deux hommes tournent leur tête vers moi, et se dirigent avec détermination dans ma direction. Et moi, pauvre idiote décérébrée, je suis toujours fixe, les deux pieds cloués aux sols. Mon cerveau me crie de courir, mon cœur de me réfugier dans la maison, mais mon corps ne m obéit pas. Je suis coincé.

Puis d'un seul coup, sûrement suite à une poussée d'adrénaline bien venue, tous se débloquent. Je suis à nouveau capable de bouger. Et je vais en profiter. Les super héroïnes se précipiteraient au-devant du danger et affronteraient les personnages hostiles qui sont présent devant moi. Mais je suis Mia, pas wonder woman. Je me précipite donc........ Dans la maison. Je verrouille la porte derrière moi. Les deux verrous tant que j'y suis. Je lâche lourdement mon sac sur le sol, et il tombe avec fracas.

-Mia ? Tu as oublié quelque chose ?

Je me dirige vers ma mère, et je lâche la bombe. C'est à dire plus ou moins toutes les pensées qui mon traversées l'esprit ces trente dernières secondes.

-Maman, trois SUV noires viennent de se garer devant la maison et il y a des hommes en costard noir et des pistolets qui en sont sorties. Je ne comprends pas ce qui se passe. On est une famille normale pas vrai ? Papa et toi vous n êtes pas d'anciens agents du KGB ou un truc de film d'espionnage comme ça ? Vous n'avez jamais fait partie d'une mafia hein ? Ou jamais témoigner dans un procès contre un important baron de la drogue mexicain qui a tout pleins de tatouages et qui se ferais appeler " el patron" ou pire.... Genre.... Heu... "El masacrador" ?

-Primo Mia, la réponse à toute tes questions sordides est non. Deuzio, je suis pratiquement sûre qu'on ne dit pas el masacrador en espagnol, et enfin tertio... Mais de quoi tu parles enfin ?!

À ce moment-là, on entend la sonnette de la cuisine raisonner dans la cuisine. C'est eux. J'ai vraiment un mauvais pressentiment. Je le dis à ma mère, mais elle ne m'écoute pas et va ouvrir la porte. Je me tiens derrière prête à intervenir en cas de problème (malgré le fait que j'ai la force d'une cacahouète).

Les deux hommes se tiennent devant la porte, d'un même mouvement ils retirent tous le deux leur lunette. Numéro un a les yeux bleu gros couleur de tempête et numéro deux a les yeux bruns. Numéro deux me fixe. Je n'aime pas numéro 2. Numéro un commence alors à parler à ma mère.

-madame Forieli ?

-Oui, que puis-je faire pour vous ?

-Nous souhaiterions nous entretenir avec vous d'un sujet important. Pouvons-nous entrer ?

Maman dit non par pitié dit non

-Sauf votre respect je n'ai pas pour habitude de laisser entrer des inconnus chez moi messieurs.

Ils regardent tous les deux ma mère avec un regard stoïque. Puis numéro un sort de son veston une plaque de police... Bon bah au moins ce n'est pas des barons de la drogue ...

-Service d'Enquête Scientifique madame, et mon collègue ici présent vient de la DGSE.

Euh... Pause... Les services secrets ! Chez moi ! Mais qu'est ce qu'on a fait ! On est une petite famille normale. Enfin je crois. Non j'en suis sûre.

-Il y a un problème ?

-nous souhaiterions vous entretenir au sujet de votre fille...

Louisa ! Mais qu'est-ce qu'elle a fait ! C'est qu'une petite fille ! Elle est chiante et casse-pieds mais ce n'est pas un hacker ou autre qui pourrait intéresser les services secrets !

-...... Mia.

Moi ! Ma mère me regarde comme si elle cherchait à déterrer mes secret et la raison de la présence de ses personnes chez nous. Personnellement je suis tellement sous le choc que je reste muette de surprise. Un silence plane. Tout le monde me regarde. Mais moi j'ai les yeux fixés sur numéro un. Peut-être que ses yeux me diront ce que ça bouche ne dit pas. Non. Rien. Tant pis.

-je vous en prie entrez,

MAMAM ! Mon cri de désespoir silencieux ne lui parvient malheureusement pas. Il fallait s'en douter.

Numéros un et deux rentre dans le couloir d'un même pas et se dirigent vers la cuisine. Désormais ils seront officiellement surnommés (dans ma tête uniquement malheureusement) Tic et Tac. Pourquoi ? Parce que ! Je suis bizarre quand je suis stressée. Et ici, le fait que je ne comprenne strictement rien à ce qui est en train de se dérouler, et en outre, que je n'ai aucun contrôle sur les événements, est source de stress infinie.

Maman ordonne poliment mais fermement à ma petite sœur de monter dans sa chambre et de ne pas nous déranger. Louisa me regarde étrangement. Je sens qu'elle a peur des deux hommes qui viennent de rentrer chez nous. Je tente un faible sourire. Sourire qui ne semble pas la convaincre, bien au contraire, ce dernier à l'aire de l'effrayer encore plus. Bon j'aurais essayé. Ma mère, une fois Louisa monté dans sa chambre, proposent aux agents de s'installer autour de la table de la cuisine.

-Madame, répond numéro un tout en restant debout déclinant ainsi l'invitation de ma mère, nous avons trop peu de temps pour vous exposer la situation en détails.

-Bien, essayaient donc d'être concis alors. Lui répond ma mère plus sèchement.

-Entendez bien madame, que nous ne souhaitons que la sécurité commune. En effet, il a été découvert dans la nuit, une fuite de produit extrêmement toxique au niveau de l'ancien laboratoire de chimie se trouvant non loin des bois près de chez vous. Malheureusement, les caméras de surveillance ont montré que votre fille était passé a environ 20 mètres de la fuite hier soir à vélo. Une exposition à de tels produits peut être extrêmement néfaste pour la santé de tout individus s'en approchant à moins d'une trentaine de mètre. Il nous faut donc emmener votre fille au centre d'étude biochimique afin de la tester aux nombreuses maladies pouvant être provoqué par de tel substances.

-Veuillez m'excuser mais comment pouvez-vous être sure qu'il s'agit bien de ma fille ?

-Il suffit de lui demander, voyez par vous-même, Mademoiselle avez-vous oui ou non emprunté ce passage dans les bois hier soir, après 18h ?

-Euh...C'est à dire que ...Bah... Oui, mais je... je ne me sens pas différente, ni...ni fiévreuse, ou malade. Je veux dire je vais bien donc...

-Les symptômes n'apparaissent que 48h après l'exposition aux produits, me répond numéro un.

-Les enjeux sont-ils vitaux ou risquent-ils d'être permanents ? demandent ma mère qui était passé du mode protecteur au mode folle d'inquiétude en quelques secondes à peine.

-Cela dépend du temps de prise en charge de la patiente, madame, dans ce cas précis, si votre fille est rapidement traitée cela devrait aller.

-On y va alors ! Pourquoi en parler plus que nécessaire s'il y a tant de dangers ! s'exclame ma mère, réellement anxieuse, Je dois appeler une amie pour que Louisa aille à l'école. Et j dois appeler mon mari bien sûr. Je ne trouve pas mon téléphone ! Mia tu peux m'aider s'il te plait. Bon sang ! Attendez, je vais chercher mon sac à mains. Mia aide moi non de non !!!

-Madame je dois vous arrêter dès a présent dans votre démarche, nous ne pouvons emmener que votre fille. Le site est fermé aux accompagnateurs. C'est un endroit classé secret défense.

-Mais c'est ma fille ! Vous n'allez pas l'emmener sans moi ! C'est n'importe quoi ! Vous n'avez pas le droit !

-Madame vous devez comprendre que la situation est urgente et que nous sommes pressé par le temps.

-La situation est urgente ! LA SITUATION EST URGENTE ! Vous pensez que je suis aveugle ou sourde ! Vous débarquez chez moi et vous m'apprenez que ma fille est souffrante. Puis vous m'annoncez que vous devez l'emmener, elle qui est mineure, sans moi, sa mère ! Je... Laissez moi au moins appeler mon mari.

Papa ! il va trouver une solution !



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⏰ Dernière mise à jour : Jul 06, 2019 ⏰

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