《0.5》

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...

Le dégoût de soi est fréquent chez la personne victime de viol.

J'ai plusieurs fois tenter de me faire du mal de n'importe quelle manière :
brûlures,

coupures,

grattements violents,

arrachage de cheveux,

... n'importe où, surtout au niveau de mes parties intimes j'étais au bord de la folie je savais plus ce que je faisais.

Jai également tenter de mettre fin à mes jours.

Je supportais plus de voir mon corps et souvent je tentais de m'infliger une douleur physique forte dans l'espoir de supprimer la douleur psychologique qui me hantait.

C'est pourquoi j'ai séjourner pendant un an et 9 mois dans une hôpital psychiatrique

Oui, Jai bien vécu cela et non je n'invente rien.

Comment oublier , mon corps me dégoûtait et j'étais terrifiée à l'idée qu'un mâle pose son regard sur moi.

Vous allez me dire pourquoi j'ai pas essayer d'oublier ? ...

L'oubli...

L'oubli allait me consumer de l'intérieur, pouvant me provoquer de nombreuses lésions.

Il était important pour moi de nommer ce que j'ai vécu , ce que je ressens et au bout de deux ans j'ai essaye de m'aider moi même à comprendre tout cela.

A certain moment je ressentais rien j'arrivais plus a montrer mes émotions (pleurs, cris etc..) hors je voulais reprendre le contrôle de mon corps et de mon âme, ce corps qui m'a été arraché lors de l'agression.

.........

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 ROKHAYA , VIOLÉE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant