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Cette nuit, j'ai tout laisser couler.
Mes larmes, mon sang, mon jus de fruit qui à présent fait du goutte à goutte sur le sol de ma chambre. Dans la noirceur de la nuit, mes sanglots étranglées sont les seuls à briser le silence, cet appel d'ailleurs, là où il n'est question que de froideur et de noirceur, là où toutes les âmes déchues se retrouvent. Et, non, je n'ai pas su m'empêcher. Mon avant bras n'est que de longues effilades rouges, laissant le sang couler tout autour de moi. C'est ce sentiment profond de beaucoup trop de chose, de peur, d'angoisse, de tristesse, de désespoir qui me mène à ça.
Pourquoi m'infliger "ça" me diriez-vous ? "Ça" n'est pas une solution, "ça" n'a pas lieux d'être... Oui, ce discours on me l'a déjà trop tenu, je le sais. Mais je le fait car il est mon échappatoire, et à "ça" vous n'y pouvez rien.

Recueil de petites histoiresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant