Chapitre 2 : Le Psy

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Après plusieurs examens et un bon vidage d'estomac, je sorti de l'hôpital.
Ma mère à réussie à me prendre rendez-vous chez un psychiatre le jour de ma sortie.
C'est la première fois que je me rends chez un psy et je ne sais pas comment cela se passe.
J'arrive dans un bâtiment assez isolé de la ville, bizarre, mais je n'y prête que peu d'attention.
J'attends 10 minutes dans la salle d'attente jusqu'à ce qu'un homme de taille moyenne aux cheveux en forme d'épi de blé ne sorte d'un bureau.
- marie ?
-ou...oui
- je vous prie de me suivre à mon bureau
- dois-je venir ? (Répliqua ma mère)
- oui
Nous suivons ce monsieur jusqu'à son bureau, arriver dans cette petite pièce, où seulement 3 chaises et un bureau s'y trouve, je m'installe confortablement et sans vraiment savoir pourquoi, je me sens confiante, devant un inconnu qui va me garder dans cette salle pendant je ne sais combien de temps... Heureusement que ma mère est là...
- tout d'abord je me présente, je m'appelle Éric ramah et je serai votre psychiatre.
La peur m'envahit, je tremblai de tout mon corps
- tout d'abord, j'aimerais savoir pourquoi tu es là
- Je ...
- Madame (il se tournis vers ma mère) j'aimerais rester seul avec votre fille, je vous laisse retourner dans la salle d'attente, ou un papier à remplir vous sera donner, je reviendrais vous chercher quand notre séance sera terminé
Partir, mais pourquoi? Je n'avais pas prévu de rester seule avec lui moi...
Enfin bon
- alors marie que me vaux l'honneur de ta présence ici ?
- et bien... J'ai...
- vous avez ?
- j'ai tenté de me suicider
- pourquoi avez-vous fait ça
- est ce que vous pourriez me tu toyez, s'il vous plaît ?
-je me dois d'entretenir une relation avec le client et tu toyez ne fais pas vraiment partie d'une relation psy-patient
- monsieur s'il vous plaît, c'est beaucoup plus simple pour moi de parler à quelqu'un qui me tu toies car j'ai l'impression de la connaître, alors que quand vous me vous voyez je ne vous connais pas du tout et c'est très compliqué pour moi...
- bon et bien, si te tu toyez peut aider à faire en sorte que tu me dises ce qui ne va pas, je peux éventuellement le faire.
- merci monsieur.
C'est faux c'est juste que je n'aime pas quand les autres me vous voies
- bien, du coup, pourquoi as-tu commis cette erreur ?
- je ne sais pas, je suis plus sûre de savoir qui je suis et pourquoi j'existe, j'en peux plus d'être la victime du collège et d'être dans ce monde me met si mal, tout ce que je vois c'est du noir, du noir totale...
- "La victime du collège" c'est à dire ?
- Et bien, tout à commencer en CM1...J'avais des amies et je parlais à beaucoup de personnes. Mais un jour ma " meilleure amie" a eu la merveilleuse idée de nuire à ma réputation...
- Nuire à ta réputation ? C'est à dire ?
- Elle est allée inventer des rumeurs sur moi puis au fil des jours ils ont tous commencé à en inventer et à se moquer de moi... Ils ont aussi dit des choses pas vraiment sympa comme " va crever grosse vache" " tu sers à rien" ils ont commencé à me frapper et à me fuir quand je m'approchais d'eux...
- Et ça a fini par s'arrêter ?
- Non ça continue toujours...
- Et c'est à cause de ça que tu en es venue à l'idée de te suicidé ?
- Non il y a eu d'autres choses...
- Comme ?
Je tremblais de plus en plus à l'idée de lui dire
- Mon... mon père...
- Qu'à t'il fait?

- Je... Je ne veux pas en parler...,

- Tu dois en parler, sinon nous ne pourrons pas te venir en aide...
- il... Il m'a...

Je m'effondre en larmes avant même d'avoir finir de parler

- calme-toi Marie, respire
- je... J'ai... Du... Mal à a... res... pirer
La honte envahissait mon corps ...

- calme toi Marie, c'est le faite de repenser à ce que ton père t'a fait qui te met dans tous ces état ?!

- il...

- il qui ? Ton père ?

- il... M'a...
Les souvenirs me hantais, ses mains froides sur mon corps, les mots pervers qu'il me chuchotait à l'oreille, les coups de poing qu'il me donnait pour que je me taise, tout ressurgissais en moi ...

- il t'a quoi marie ?

Mon corps tombe en avant tout devins trouble puis-je dit un dernier mot avant que mes yeux ne se ferme et que je ne tombe dans les pommes

-.. Violer...

Tous devins noirs

* papa ?!, pourquoi... C'est vide, il n'y a rien... Papa ! Tu es où ? Rien.
Pourquoi m'a tu fais ça ? Aucune trace de quoi que ce soit...
Tu m'as retiré mon âme a jamais !! *

Je me réveille en sursaut.

-PAPAA !!

- Marie calme toi ! Je suis la
Ma mère s'est précipité dans la salle après avoir entendu mes cris.
- mamannn ! J'ai peur...
- de l'hôpital ?
- non...De papa...
Monsieur Ramah est allé me chercher un verre d'eau.
- tiens Marie, boie, ça te fera du bien
-merci...
- écouter, il est clair que votre fille souffre et qu'elle a besoins de se soigner.
- Oui je le vois bien ...
- Je vais lui prescrire des antis-dépresseurs.
- Quoi ? Des médicaments??!
- Oui, tu en prendras 2 par jours, un le matin et un le soir.
- D'accord...
- En attendant Marie repose toi bien tu en as besoin et il serait mieux que pour l'instant tu n'aille pas en cours.
-Je... Je ne veux pas rentrer chez moi...Il y a papa... (Dis-je avec peur)

- Ma chérie ton père ne s'en tirera pas comme ça ne t'inquiète pas je vais m'en occuper ! (répliqua ma mère avec colère)
- Je ne veux plus le voir...
- Je comprends ta décision.
- Il faudrait que tu aille porter plainte Marie, tu ne peux pas laisser passer ce genre de choses!
- Je ne peux pas en parler à des personnes que je ne connais pas...
- Pourtant je suis une personne que tu ne connais pas.
- Oui mais c'est votre métier d'écouter les gens..
- Oui mais les policier sont là pour t'aider.
- Oui mais le problème c'est que j'ai peur...
- Peur de quoi ? Des représailles ?
- Oui...
- Tu sais, tu peux toujours écrire une lettre au juges, ton père n'en sera pas au courant.
- Oui mais il le saura forcément...
- Oui mais à ce moment-là vous serez au tribunal, il ne pourra rien te faire devant autant de personnes, des policiers, le juge, ta mère...
- Oui vous avez raison, mais...
- Mais ?
- Que dois-je écrire sur la lettre ?
- Je peux t'aider à la rédiger si tu le souhaites
- Oui j'aimerais beaucoup que vous m'aidiez à la rédiger...
20 minutes après, la lettre était prête, j'hésitais encore sur le faite de devoirs l'envoyer au juge... Mais c'est sûrement la meilleure solution...

Le début de ma fin Où les histoires vivent. Découvrez maintenant