La pluie tombe sur le trottoir d'une rue de Londres. Quelques passants se dépêchent de rentrer chez eux, jurant contre ce maudit temps. Il fait sombre et la lumière que produisent les lampadaires se reflète contre les dalles du sol humide.
Dans toute cette foule de personnes pressées, se trouve un petit blondinet qui marche lentement, trop lentement pour que cela soit normal. Il a la capuche de son sweat-shirt rebattu sur sa tête blonde. Cette dernière est d'ailleurs baissée vers le sol et les larmes qui coule sur ses joues se mélanges avec l'eau de la pluie. Il traîne avec lui une lourde valise noire.
Quelques minutes plus tôt, il venait de faire son coming-out et ses parents, étant extrêmement chrétiens, l'avaient lamentablement jeté, mit à la rue.
Dans sa tête, des pensées plus sombres les unes que les autres se mélanges.
S'il avait gardé le secret, il n'en serait pas là.
Il accélère le pas, pressé de rejoindre la seule personne qui pourra le consoler et celle pour qui il a avoué à ses parents qu'il est gay.
Il souffle et voit au bout de la rue la maison de celui qu'il aime tant. Il marche encore un peu et s'arrête devant. C'est un appartement typiquement londonien. Des briques rouges recouvrent la façade de la bâtisse, de grandes fenêtres décores l'immeuble et les feuilles des arbres trempés se frottent aux briques, dut à la proximité entre ces dernières et les arbres.
Il souffle et sonne à l'interphone.
-Allô ? Résonne la voix d'un homme.
-Tommy... ce n'est qu'un simple souffle, un souffle qui montre à quel point il est mal et à quel point il est brisé.
-J'ai compris... je t'ouvre.
Le bruit signalant que la porte est ouverte se fait entendre. Il pousse cette dernière et sent la chaleur de l'immeuble réchauffer ses joues rougis et geler par le froid mordant de l'extérieur. Il monte les escaliers, les montant avec difficulté à cause de sa valise trop lourde, et après deux étages grimpés, il arrive devant la porte de l'appartement.
Il toque avec hésitation et attend qu'on lui ouvre.La porte s'ouvre, laissant apercevoir un adolescent à la chevelure brune, ayant une multitude de grains de beauté au visage. Celui-ci le regarde avec un regard rempli de compassion, son cœur se serrant en voyant celui qu'il aime dans un tel état : les yeux rougis et bouffit à cause de ses larmes, les cheveux trempés et emmêlés et des traces de larmes séchées sur ses joues rosée par le froid de dehors. Il lui sourit tristement et le prend dans ses bras musclés. Dès que le contacte a lieu, Newt pleure, laissant ses sentiments amers sortir de cette carapace qu'il s'est forgé au fil des années et, principalement, à cause des reproches de ses parents. Il tremble et ses épaules se secouent à chaque fois qu'un sanglot retentit, brisant le calme du hall de l'immeuble.
-T..Tommy... dit le blondinet, sa voix se cassant à cause de l'émotion.
-Chut... Je suis là, lui répond-t-il en lui frottant délicatement le dos.
Au bout de plusieurs minutes, ils stoppent l'accolade et Thomas le laisse entrer dans l'appartement. En se dirigeant vers sa chambre, le brun croise le regard compatissant de sa mère. Cette dernière est au courant de son homosexualité et elle l'a très bien pris, sa sœur aussi d'ailleurs. Suite à cette annonce, il s'est beaucoup rapproché de sa génitrice et il lui a parlé de la situation dans laquelle se trouve Newt. Il se doutait que les parents de son copain auraient du mal à accepter le fait que leur fils aime un homme, mais de là à le virer de chez eux, il ne l'aurait jamais cru.
Ils vont dans la chambre du brun et celui-ci assoit Newt sur son lit. Il le regarde longuement et lui caresse tendrement la joue.
-Je ne sais pas comment je vais faire Tommy...
-Comment ça ?
-ils m'ont jeté de la maison. Je n'ai nulle part où dormir.
- Tu n'as qu'à rester ici ! Je suis sûr que ça ne dérangerait pas ma mère.
-Je ne veux pas squatter ou déranger ...
-arrête de raconter n'importe quoi. Tu sais très bien que jamais tu ne nous dérangeras.
Ils se sourient et Thomas vint poser délicatement ses lèvres sur celui qu'il aime tant. Le baiser est doux, le brun cherchant à rassurer Newt, et ce dernier cherchant du réconfort et de l'amour au près de l'autre.
Ils rompent le baiser et le regard du blondinet se perd dans le vide.-Tu penses qu'un jour ils regretteront ou qu'ils comprendront ?
-Je ne sais pas... mais ce qui est sûr, c'est que jamais je ne t'abandonnerais.
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Os-Newtmas
FanfictionC'est un recueil d'os Newtmas, mais pas que... Il y a aussi du Dylmas, du Simon/Thomas, du Stuart/Newt... ☺️