Os ( One-shots)

Démoniaque.

La nuit du 19 août 1876, a été la plus terrible pour la famille Sanonie. Leurs fille cadette, Eugénie, âgée de 17 ans, a disparue cette nuit là. Les parents de la cadette n'oublieront jamais la vision du sang rouge écarlate qui assombrissait la pièce, juste devant le miroir de leurs si jolie fille.

La jeune fille était, cette nuit là, seule et éveillée. Ses parents étaient chez des amis, et ses sœurs étaient déjà mariées. Elle n'arrivait pas à dormir, trop occupée à penser. Elle pensait à tout ce qui pourrait se passer le lendemain. Peut-être qu'elle allait rencontrer l'amour de sa vie ?

Elle continuait de penser, mais quelque chose la dérangeais. Sur le miroir elle distinguait deux petites lumières rouge, qui ressemblaient vaguement à des yeux. La jeune fille apeurée, sortit le plus vite possible de son lit. Elle alla allumer une bougie dans sa chambre, et se calma en se disant que ce n'était que son imagination qui lui jouait des tours. Alors Eugénie s'approcha de son miroir.

-Viens plus près. Je ne vais pas te manger.

Eugénie cria d'effroi et lâcha sa bougie sous le coup de la peur.

-Viens plus près.

La voix répéta cette phrase encore et encore.

La voix était tellement envoûtante, que l'adolescente s'approcha de son miroir contre son gré. Et même quand elle marcha sur sa bougie et qu'elle se brûla le pied, elle continua son chemin, comme si elle ne contrôlait plus son corps.

Les yeux rouges sortirent du miroir, laissant place à un corps rouge de sang et un visage terrifiant. La voix s'arrêta, délivrant la cadette de son emprise. La jeune fille était toujours dans les vapes quand elle sentit des mains sur son crane. Elle éclata en sanglot et criait de toutes ses forces, en vain. Tout à coup, des ongles transpercèrent son crâne, sans pour autant la tuer. Elle criait et gémissait de douleurs de plus en plus fort, à en perdre sa voix. Les ongles descendirent le long de son vissage lui griffant à sang. Eugénie, les yeux écartée de douleurs, se voyait dans son miroir se faire tuer à petit feu. Elle ne voyait que, derrière elle, des yeux rouges et des cornes la dépassée. Les ongles noirs continuèrent leurs chemin jusqu'à la poitrine de la cadette et en une petite pulsion, les longs ongles s'enfoncèrent et arracha le cœur d'Eugénie. Dans un dernier cri effroyable, elle tomba à terre, morte.

La démone qui avait fait ce massacre, se mit à dévorer le cœur d'Eugénie. Puis s'arrêta, pris la cheville de ce corps sans vie et l'emmena dans le miroir.

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Je l'ai corriger c'est pour ça que je le repost. Voila biz