Des yeux affolés

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11 octobre 2017, 4:00
En arrivant sur les lieux, la lumière des gyrophares m'eblouit, je peine a trouver une place dans le bazard quz forment les voitures de police, les camions de pompiers et le chahut des ambulanciers. En sortant de mon véhicule, je marche d'un pas déterminé jusqu'aux rubalises. Un pompier me barre ma route:
«- Il est interdit au public d'entrer sur les lieux de l'accident
- Je suis le capitaine Laura Duval, je dois acceder au corps.»
Le pompier ne répond pas, comme souvent, je dois me donner la peine de sortir ma carte officielle pour prouver mes dires... En lui montrant la carte j'esquisse un petit sourire à l'homme, je lui suis supérieure autant en profiter. Il m'ouvre le passage avec une tête interogatrice. Oui être capitaine de police à 27 ans en étant fille c'est possible! Un second pompier, un garçon de mon âge ou à peine plus, brun, à la carrure de rugbyman me sourit, son collègue doit  être un habitué des gaffes comme ça. Je lui souris d'une manière amusée, je ne suis pas du style à me laisser faire mais je suis parfois douce.
Je m'avance finalement vers lui et lui demande où est ce que je peux voir l'accidenté, le jeune pompier me guide vers une des deux ambulances. Le garçon est conscient mais dans un piteux état, je distingue à peine ses yeux bleus affolés, il n'a pas plus de 17 ans. Pauvre garcon, qu'a t'il pu lui arriver? Une infirmière me demande de me présenter, je lui explique qui je suis et elle me demande de descendre du véhicule, me donne l'adresse de l'hôpital où il sera hospitalisé pour que je puisse les joindre au cours de l'enquête. À peine ais je mis un poed hors du véhicule qu'il démarre en trombe. Alors je vais vers mon collègue, Luc, un homme de 40 ans, père de famille, comme un frère pour moi. Le sympathique pompier toujours derrière moi. Il nous explique dans quelle position était le jeune à leur arrivée. S'en suit une longue tournée dans le fossé où il s'est engouffré.

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