2 semaines.
2 putain de semaines qu'elle est ancrée devant son mac à pianoter les touches de son clavier.
Je rentre à notre appart', 22h38 sur ma montre. J'espère ne pas la voir ce soir travailler tel une acharnée et enfin profiter de ma petite amie. Mais ce n'est pas ce que j'en constate en entrant. Lunettes sur le nez, un crayon de papier remplaçant ses élastiques à cheveux et ses feuilles éparpillés sur la table me laisse comprendre qu'elle taff encore ses examens. Je sais depuis 5 ans maintenant qu'elle est quelqu'un de déterminée et qui s'efforce à bien faire les choses. Mais elle n'en dort plus, elle se fatigue et pour ma part, elle passe moins de temps avec moi. J'suis sûr et certain qu'elle réussira ses partiels mais à ce rythme elle est partie pour dormir le jour de l'exam.
Moi : Bébé, j'suis rentré !
Elle : Ah t'es là. Ça va?
Elle se lève m'embrasse et s'empare de ma veste.
Moi : Bah moi oui, mais toi j'pense pas trop.. Tu compte pourrir devant ton ordi?
Elle : Mais bébé j'ai bientôt fini promis ! J'te jure prends une douche et d'ici là j'aurai fini tu verras.
Peu convaincu je l'enlace et l'embrasse en retour. On passe moins de temps ensemble en ce moment et j'ressens un manque. Vivement qu'elle les termine.
Moi : D'accords courage bébé.
Elle sourit, m'embrasse une dernière fois puis reprends sa place.
J'monte à l'étage prendre une douche bien chaude et en sortant j'vois qu'elle n'est toujours pas là. Je soupir puis m'allonge sur notre lit en l'attendant devant un vieux documentaire, peut-être qu'elle aura bientôt finie.
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3h26.
Je décide de lever mes yeux de mon ordi histoire de reposer mes pauvres petits yeux cernés par mes heures de travail. Oh merde ! Nabil ! J'lui avait promis de venir vite il doit m'en vouloir à mort, surtout que je sens qu'il subi plus ou moins le stresse de mes futurs examens. J'veux absolument les réussir, j'ai certes un homme aussi formidable que Nabil dans ma vie, mais je ne dépendrais jamais de quelqu'un et je veux absolument pas rater mon avenir. C'est pour cela que je me donne corps et âme pour réussir un maximum dans ma vie, mais j'avoue que j'en fait peut-être un peu trop ce coup-ci. Je monte les marche de notre loft parisien, et remarque l'amour de ma vie endormi tel un bébé, télé allumée. Je me deshabille, me démaquille puis file dans ses gros bras que je sens se resserrer sur moi une fois ma tête sur ses pectoraux.
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12h52
Je me reveille, le soleil m'aveuglant. Un poids sur mon torse m'empêche de me relever et je souris quand j'aperçois ma jolie me dormir dessus, sa bouche pulpeuse entre-ouverte. Je caresse son dos dénudé et sa cuisse essayant de la réveiller le plus doucement possible. Je la sens gigoter légèrement. J'me rappelle soudainement qu'hier elle a encore dû se noyer dans ces révisions puisque je ne me rappelle pas l'avoir vu entrer dans la chambre. J'compte lui en parler aujourd'hui. Lui parler du fait que je la voit moins, qu'on passe moins de temps ensemble..
Moi : Bien dormi mon amour?
Elle : Mhh.. j'suis fatiguée..
Sans blague..
Moi : Tu devrais pas travailler autant.. Tu te nique la santé a ce stade la...
Elle : Nabil toi même tu sais que j'veux absolument pas rater mes exams et à quel point ça compte pour moi.
Moi : Oui, et toi aussi tu compte énormément pour moi. Tu les auras tes exams sans même t'acharner autant. J'ai vraiment l'impression de te perdre à petit feu..
Je me lève et par en cuisine me faire un petit dej'. Je l'ai laissé en plan au lit espérant avoir été un peu sec pour la faire cogiter. Ça me manque les ptites soirées netflix qu'on se faisait, ou encore les sorties nocturnes tardives, les discutions sur tout et n'importe quoi, ou encore les fois où j'lui prouvais mon amour oubliant tout autour de nous. Ouais.. ça aussi ça me manque. Beaucoup même.
J'était en train de faire mon café quand je sens et vois des mains apparaitre de mon dos à mes abdos. Je sens qu'elle pose sa tête sur mon dos également. Je ne me retourne pas et profite de la sentir contre moi.
Elle : Bébé..?
Moi : Mhh?
Elle : Regarde moi. M'ordonne t-elle en me retournant.
J'aperçois ses beaux yeux me scruter, une lueur de regret à l'intérieur.
Elle : Ta raison.
Moi : De?
Elle : Tu sais très bien. J'suis pt'être un peu trop travailleuse, et j'veux pas que tu m'en veux s'il te plait..
Moi : J'ten veux pas bébé, c'est juste que tu me manques.. T'es h24 le nez dans la paperasse et j'ai pas l'impression que c'est comme avant et qu'on s'éloigne pour une chose aussi bête..
Elle : J'te promet j'men suis pas rendue compte que sa t'affectais autant, j'vais diminuer mes heures de travaille promis. J'veux pas qu'on en arrive là seulement pour ça. C'est important pour moi je sais que tu le comprends mais j'te promet de faire des efforts.
Touchée par ses paroles je l'embrasse. Elle répond à mon baisé d'une manière différente de la mienne. Moins douce. On se détache, ses mains sont toujours sur mes joues on se regarde pendant une dizaines de secondes où nos pensées communiquent ensemble. On s'est tellement compris que pris d'une montée d'adré' je la porte par les cuisses et la pose sur le plan de travail. Tout s'accélère ensuite. On échange des baisés assez sauvages qui nous font comprendre les envies de l'un et l'autre.
J'plonge ma tête dans son cou que je lèche, aspire, galoche, suce, sous ses gémissements qui me font durcir en un quart de seconde. C'est quand je sens ses mains caresser mon torse que j'm'arrête. J'les attrape et les poses sur la bosse de mon jogging déjà imposante.
Moi: Tu sens à quel point tu m'as manquée?
Elle: Bébé.. gémit-elle contre mes lèvres
Je m'empresse de lui arracher son haut et son bas pour enfin l'observer en sous vêtements et si vulnérable sur le plan attendant que je lui procure le plus de plaisir possible. Mes mains parcours chaque parcelle de sa peau douce, profitant de chaque seconde. Son soutient gorge valse je ne sais où dans la cuisine et ma bouche s'aimante à ses seins. Elle jette sa tête en arrière gémissant mon blaze. Je n'ai jamais autant aimé mon prénom qu'à ce moment là. Je remonte l'embrasser quand je sens mon bas tomber, donc j'en fait autant pour le sien. Pas l'temps pour quoi que se soit j'veux être en elle.
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Le plaisir est trop fort pour je que garde les yeux ouverts lorsqu'il entre en moi, contrastant fortement avec la douceur de l'action. Une main derrière moi pour me stabiliser et une main sur la nuque de mon copain pour m'accrocher, ses vas et viens son tellement lents que le plaisir en devient une souffrance. Mes gémissements ne passent plus inaperçus.
Nabil : Shhhhht... dit-il en attrapant doucement ma mâchoire avant de coller son front au miens. Tu ressens ça bébé..?
Impossible pour moi de lâcher ne serait-ce qu'un seul mot suite à l'excitation qui bouille en moi, je pivote ma tête de haut en bas. C'est à cet instant que je jure que je pourrais venir comme ça, rien qu'avec ses paroles et ses mouvement lents.
Ressentant le besoin de nous libérer, lui comme moi, il attrape soudainement mes jambes pour les positionner autour de sa taille, puis après avoir attraper mes hanches fermement, il se met à frapper ses hanches contre les miennes me faisant partir à ce moment là me sentant plus de ce monde.
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Je souris en regardant mon objectif atteint. Ma jolie devenant complètement folle par l'orgasme qu'elle vient d'atteindre. Je ne m'arrête pas cependant, parce que j'kiff voir ses seins sauter en même temps que mes coups d'reins , la voir perdre ses moyens devant moi, la sentir toute mouillée grâce à moi et la voir crier mon blaze d'une voix aiguë à gorge déployée. Mes yeux ne quitte pas la femme de ma vie, courbée, qui jouit devant moi jusqu'à mon apogée.
Je me penche vers elle et l'embrasse malgré qu'elle soit toute chamboulée. J'suis assez fière de moi pour cette fois-ci je l'avoue. Mes mains caressent ses joues et ses cheveux pendant qu'elle reprends son souffle. Elle ouvre les yeux et je lui souris.
Moi : Ça va?
Elle : ...Oui.. Et toi?
Moi : impec' bébé. Dit-je en passant mes bras derrière son dos afin de la relever.
Ses bras sont toujours autour de mes épaules. Notre respiration se mélangent alors que me sourire ne se décroche pas de mon visage.
Moi : J'espère avoir été assez convaincant et tu m'délaisseras plus..
Elle : Plus jamais.. dit-elle contre mes lèvres.
J'suis sûr que cette journée sera meilleure.
