10 Échec

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Des jours avait passés depuis son malaise cauchemardesque. Ten s'était étrangement éloigné de la rouquine, il était différent.

Elle ne pouvait s'empêcher de s'en vouloir. Peut-être le faite qu'elle se soit soudainement rapproché de lui l'avait braqué. Nomy ne pouvait pas s'empêcher de croire que ce n'était pas uniquement par soulagement qu'elle avait réagit ainsi. Elle ne voulait pas se l'avouer mais Ten ne la laisser pas indifférente. Peut-être que pour lui, elle n'était qu'une amie, ou même qu'une connaissance, qui sait.

—Tant de questions sans réponses, se chuchota-t-elle en plaquant ses mains sur son visage.

Ne sachant pas comment faire pour lui parler, elle décida d'aller courir. Au moins, ça lui viderait la tête.

En sortant de la tante, aucune traces de Ten. Elle l'appela plusieurs fois, mais pas de réponses.

Il doit être à la douche, pensa-t-elle.

Elle attrapa les écouteurs reliés au baladeur puis enfila ses baskets avant d'attacher ses cheveux en queue de cheval haute.
Nomy savait exactement combien de chansons il y avait dans le baladeur, 17.
Ce n'était vraiment pas beaucoup, mais elle était déjà heureuse de les avoir.

Après son échauffement, elle commença à courir. Cette activité était plutôt agréable, virevoltant de gauche à droite pour éviter les statues, monter à grande vitesse les escalators du Carrefour. Agréable, beaucoup dirait que ce mot ne peut pas être rattaché à la course à pied. Nomy elle, aimait ça, depuis toute petite même.

Après son troisième tour, comme à son habitude, elle décida de faire une pause, en plein dans le rayon frais de Carrefour. Elle prit quelques gorgées de sa boisson, puis continua à marcher pour sortir du magasin.
Elle retira ses écouteurs pour marcher dans le calme quand soudain, elle entendit un bruit.

Elle coupa la musique et écouta plus distinctement autour d'elle. Elle se dirigea vers un petit magasin de vêtements puis se cacha derrière un pilier. Après avoir attendu sans bouger quelques instants, elle vit la porte de semble-t-il, l'arrière boutique s'ouvrire.

—Qu'est-ce que...

La personne sortit de la petite pièce et referma la porte à clé avant de cacher celle-ci derrière un portant de vêtements.

La personne partit rapidement comme à la recherche de quelque chose et ne prêta pas attention aux environs.
La rouquine suiva celle-ci du regard, et se dépêcha pour se diriger sans un bruit vers la fameuse porte.

Elle attrapa la clé qui était que légèrement dissimulée et déverrouilla la porte. Lorsqu'elle ouvrit celle-ci, toute sa confiance s'envola comme ci elle n'avait jamais existé.

Tout ces mots, ces moments, rien de tout ça n'avait de sens face à la découverte qu'elle venait de faire.

Ten, oui lui. Le si gentil Ten, attachant, attentionné. Son coeur se déchira et elle pleurait. Ne pouvant s'en empêcher. Elle s'effondra au sol avec une horrible impression de déjà vu. Cette sensation déchirante de tout perdre. Absolument tout se qui s'était passé depuis son arrivée. Une arrivée si miraculeuse, bien sûr.

Pas si miraculeuse que ça maintenant qu'elle pouvait voir. La pièce était petite, mal éclairée. Un lit de fortune au sol, une radio Philips. Le pire dans tout ça, c'est qu'elle remarqua des photos d'elle, pleins de moments anodins ou elle se croyait seule.

Des moments qu'elle avait passé dans la boutique avec Charlène. Tout était clair, bien sûr que Ten savait son prénom puisqu'il l'espionner tout ce temps. Jamais elle ne l'avait dit à Sunday, jamais.

Elle remarqua qu'un verre était éclaté au sol, voilà le bruit qu'elle avait du entendre. Sans ça, qui sait combien de temps encore aurait-elle passé avec ce... Ce fou. Comment appeller quelqu'un autrement lorsque celui-ci vous observe en ce cachant ainsi, c'est pitoyable.

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Coucou bande de nouilles mdrr

Alors ?

J'attends vos retours avec tellement d'impatience croyez moi haha

🄵🄸🄶🄴́   [PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant