Chapitre 3

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Je me réveille dans une chambre que je ne connais pas. Je me rappelle des évènements d'hier. Je prends mon pouls pour vérifier si je suis bien en vie. La porte de la chambre s'ouvre et Ayato se tient devant moi.

- Bien dormi la belle aux bois dormant ?

- Euh oui, merci et toi ?

- Oui. Tu veux un café ?

- Oui s'il te plaît.

Il part sans doute en direction de la cuisine. Je me lève et prends le temps de me recoiffer. Je sors et me dirige vers l'odeur du café. Ayato est assis, un livre entre les mains attendant que le café soit prêt. Il me fait signe de m'assoir, ce que je fais et regarde autour de moi. Cet endroit devait être l'appartement d'Ayato. La cuisine donnait sur un balcon sur lequel se trouvait des transats et une table. Il est plutôt grand et spacieux. La cuisine est propre et de couleur crème, cela me rappelle mon chez moi. Le salon est d'un blanc immaculé avec une bande noir qui sépare les murs. La chambre dans laquelle je me suis réveillé est simple ave un lit et un bureau rempli de livres.

- Tiens.

Ayato me donne le café qu'il a préparé et s'allonge sur le canapé en cuir noir. J'espère que c'est du faux cuir parce que je suis allergique. Il allume la télé et met la chaîne des infos. À cette heure, les journalistes passent la listes des personnes portées disparues. Mon nom ainsi que ma photo est publiée. J'eu un hoquet de surprise quand je me rappela que ma famille est sans doute morte de peur.

- Naomi Hashimoto.

Ayato vient de prononcer mon nom et mon prénom, comme s'il cherche à savoir qui je suis puis il tourne son regard vers moi, il me regarde de haut en bas et dit:

- C'est jolie comme prénom, ça te vas bien.

- Euh merci, Ayato est beau aussi.

Il regarde et me sourit faiblement. Je lui rends son sourire gênée parce ce qu'il a dit. Je m'assois sur le canapé et me rends compte que mon allergie ne s'est pas déclenchée, c'est du faux. Nous continuons à regarder la télé quand quelqu'un frappe à la porte. Ayato n'a même pas le temps de se lever qu'une personne est entrée. Elle a les cheveux vert et parait enjouée.

- Eto si tu fous le bordel je te jure que je me vengerai.

- Ne t'inquiète pas Ayato, comment tu t'appelles ?

- Naomi Hashimoto.

- Oh c'est jolie.

- Merci.

- Je t'en pris, dis tu voudrais bien me suivre, il faut que je te parle.

Je regarda Ayato qui avait l'air surpris.

- Qu'est ce que tu lui veux ?

- Si elle veut rester en vie ici, il faut bien qu'elle connaisse les règles.

Elle me prend par le bras et me dirige dans son bureau. Elle me donne une chaise et commence à expliquer les règles. Je vais rester sous la tutelle d'Ayato car ce dernier possède une chambre en plus. Eto est vraiment gentille et calme avec moi. Elle me parle beaucoup d'elle et des autres. Je passe toute l'après-midi avec elle à rire de tout. Elle doit partir faire des courses pour moi, n'étant pas une goule je mange de la nourriture d'humain, et vu que je suis une otage je n'ai pas le droit de sortir. Je me suis alors rendue dans l'appartement d'Ayato qui est pas loin du bureau d'Eto.

Ayato est allongé et regarde le plafond, il a l'air perdu dans ses pensées. Je me suis mise au dessus de lui pour le prévenir de la sortie d'Eto, il me regarde et se rend compte de qui je suis. Il se lève brusquement et s'assois en me tirant vers lui. Je suis complètement affalée sur le canapé. Il me regarde et explose de rire. Je me remets correctement parce que je commence à avoir mal au dos.

- Eto m'a dis que j'allais rester ici.

- Ouais je sais, et crois moi c'est mieux pour toi.

- Pourquoi ?

- Tu serais tombée dans la chambre de Naki tu te serai faite violer et bouffer petit à petit.

- Oh je vois. Merci Ayato.

- De ?

- De m'héberger.

- J'ai pas vraiment le choix.

Je ne sais pas si je devais m'excuser ou me taire, j'ai opté pour la deuxième option.

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