Last ride

Chapitre 1

Bip...Bip....

Qu'est-ce donc ce bruit incessant qui me donne mal au crâne? J'essaie d'ouvrir les yeux mais mes paupières sont extrêmement lourdes. Malgré tout mes efforts je n'arrive pas à ouvrir ne serait-ce qu'un œil et ce bruit ne veut cesser, dans un dernier effort j'arrive finalement à ouvrir les yeux doucement. Ma vision est trouble et mes yeux sont vitreux, je cligne à plusieurs reprises les yeux et tout devient plus clair. Où suis-je? Qui suis-je? Voilà le genre de questionne qui résonne dans ma tête en ce moment.

Tout d'abord réglons la question de savoir où je me trouve. Je balaye la pièce du regard, blanc tout est blanc du sol au plafond. Je ne comprend pas ma chambre n'est pas de cette couleur, elle est plus dans le taupe que dans le blanc. Elle est surtout plus grande, je me sens compressé j'ai besoin d'espace pour me sentir moi-même et là j'ai l'impression d'être dans une cage à poule. De nouveau ce bruit strident résonner sur ma droite, je tourne légèrement ma tête dans sa direction afin de connaître l'auteur de ce vacarme. Je découvre une machine avec des chiffres et des courbes, je reste un moment admiratif devant cette objet pour finalement réalisé que je suis relié à cette chose. Qu'est-ce donc cette drôle de machine? Et d'ailleurs pourquoi j'y suis relié? Tant de questions influx dans mon crâne que mon mal de tête ne fait qu'empirer, j'ai l'impression d'avoir une bombe à retardement à la place du cerveau c'est horrible.

Le grincement de la porte de ma chambre qui s'ouvre me fait tourner la tête pour apercevoir quel est la personne qui est venu m'aider à faire taire cette machine, il s'agit d'une jeune femme blonde dont je ne connais l'identité. Elle porte une blouse et d'après sa tenue j'en déduis qu'elle doit être infirmière. Elle n'a pas l'air de voir que je suis réveillé, enfin pour le moment, il faut dire qu'elle est plongée dans la lecture d'un dossier qu'elle a entre ses mains. Tout à coup une illumination me viens, si je ne suis pas dans ma chambre et que cette femme est infirmière alors cela veut probablement dire que je suis hospitalisé, maintenant reste à savoir pourquoi et surtout quel est mon nom.

La jolie blonde, car oui je dois l'avouer elle me plaît bien, relève la tête en ma direction et reste immobile. Elle semble surprise de me voir éveillé, à croire que je suis revenu d'outre-tombe. A ce moment précis une phrase me vient en tête.

"Meurt pour moi Natsu"

Je me souviens! Je suis Natsu, Natsu Dragneel et j'ai vingt-cinq ans. Par contre je n'arrive toujours pas à me souvenir du pourquoi je suis à l'hôpital, j'ai besoin de réponse et je compte bien en avoir de cette infirmière. Mais avant tout j'ai besoin qu'on arrête ce bruit incessant avant que je ne devienne fou.

" Pouvez-vous arrêter cette appareil mademoiselle, j'ai la sensation que ma tête va exploser si je l'entend plus longtemps."

" Euh... attendez je vais chercher un médecin pour qui vous ausculte"

C'est ainsi qu'elle sort de ma chambre, afin de trouver un docteur. Je patiente pendant une bonne dizaine de minutes avant de revoir la blonde revenir avec un homme brun d'une quarantaine d'années, il se dirige vers moi tout sourire avant de prendre la parole.

" Je vois que notre belle au bois dormant est réveillée, je me présente je suis le docteur Charles Smith."

" Bonjour docteur, j'aimerai vous poser plusieurs questions mais pour le moment je souhaiterais plus que tout que vous arrêtiez cette machine."

" Bien sûr pas de soucis mais avant laissez moi regarder si vous allez pour le mieux."

Il saisit son stéthoscope et commence à pratiquer son examen, comme bon patient que je suis j'obéi à chaque fois qu'il me demande de bouger ou de faire le moindre petit geste. Cela dure quelques minutes pendant lesquels l'infirmière prit note de tout ce que lui disait Smith, puis il fit le tour du lit avant de me sourire et d'éteindre la machine.

" Voilà qui devrait vous rassurer monsieur Dragneel, vous allez mieux qu'à votre arrivé."

"Enfin cet enfer est fini, docteur pouvez-vous me dire pourquoi je suis ici?"

"Et bien vous avez été empoisonné alors que vous étiez en prison, nous vous avons pu retirer le poison qui était en vous grâce à un détenu qui connaissait bien les différents poison, un certain Cobra."

Tout à coup une sorte de flash-back me revient. J'étais dans la cours avec mes potes lorsqu'un gardien est venu me chercher. Puis j'ai vu Lisanna dans une pièce sombre et humide, nous avons parlé elle avait besoin de moi. Puis je me souviens que je ne pouvait rien pour elle et après je me souviens que j'étais entrain d'embrasser Lisanna puis trou noir. C'est pas possible c'est elle qui m'a fait ça, mais pourquoi? Jamais elle ne m'aurait fait cela, alors pourquoi tout à coup elle souhaite ma mort? Je ne comprends plus rien.

"Dites moi doc, ça fait combien de temps que je suis ici?"

"Vous êtes hospitalisé depuis exactement trois mois."

"Trois mois! Mais j'ai fini de purger ma peine, je suis à nouveau libre?"

Enfin ça c'est ce j'ai cru dans un premier tant, c'est lorsque j'ai senti que j'étais menotté à mon lit que je me suis rendu compte que j'étais loin d'être un homme libre. Je regarde avec incompréhension le docteur qui avait un regard désolé, puis il se dirigea vers la porte où plusieurs agents de police étaient postés pour surveiller ma chambre. Un des hommes rentra et se posta devant mon lit, très vite je compris qu'en réalité je suis loin d'avoir purgé ma peine.

" Condamné Dragneel, je suis le colonel Ronosuke. Je suis ici présent pour vous escorter jusqu'à la prison avant que le verdict de votre procès soit prononcé"

"Je vois, ma condamnation n'est pas terminé. Quand devons-nous partir?"

"Dès que vous irez mieux le flamand rose." me dit-il avec un sourire moqueur.

Je le fixe d'un regard noir avant de complètement exploser de rire vite suivit par le colonel Ronosuke, les personnes présentent dans la pièces ne comprennent absolument rien à la scène qui se passe sous leur yeux.

" Tu ferai un très bon colonel si tu n'étais pas aussi con Grey, encore un peu plus et j'aurai cru à ton histoire espèce d'enfoiré." dis-je en rigolant

" N'empêche que si tu aurai vu ta tête, j'aurai du prendre une photo."

" Bon au lieu de te moquer enlève moi ces putains de menottes."

"Euh disons que ça risque d'être compliqué car j'ai absolument pas les clé."

"Comment ça tu n'as pas les clés, c'est bien toi qui me les as mis non?"

" En faite non, c'est "elle" qui te les as mises pour pouvoir te voir."

"Ne me dis pas qu'elle est là?" dis-je avec une pointe de peur dans la voix

"Malheureusement pour toi si elle est dans le couloir, je l'ai calmé grâce à un fraisier mais elle n'est pas toute seule."

C'est à ce moment précis que je compris que j'aurai mieux fait de ne jamais me réveiller car ce que je vais subir risque d'être pire que de mourir ou d'être torturer jusqu'à ce que mort s'en suive.