Partie I : Tu veux jouer avec moi ?

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Si seulement son patron pouvait la fermer, une bonne fois pour toute...A une époque, Yoongi lui aurait envoyé son poing dans la figure, juste pour le plaisir.

Oh, il ne fallait pas croire que le jeune homme, c'était calmé au fils des années. La bonne blague. Min Yoongi, restait un parfait connard, un enculé de première. Mais bon, il fallait bien un billet ou deux de côté, pour s'offrir quelque bonheur personnel. Les gens bienpensants, n'avaient pas idée de la force que l'on pouvait donner, pour une simple clope ou bien un joli cul à pétrir.

Que tout le monde soit prévenu, l'histoire de Yoongi ne serait pas celle du prince charment. Yoongi n'avait aucune censure à donner à qui que ce soit. Il emmerdait bien gentiment le monde, comme le monde devait le faire de lui. Le Daegu n'était pas connu pour sa bienséance, ses belles parures et sa sainteté. La grande ville était débordée par les crimes en tout genre et la débauche avait tellement de visage.

A peine sorti de son travail de livreur, une légère pluie s'écoulait sur le bitume fatigué de la grande ville. On était bien loin des nuits de la capitale, remplie de musique et de jeune idiot plein de rêve. Les rues avaient l'obscurité inquiétante, chaque rue pouvait renfermer les pires péchés humains. Un violeur dans l'avenue à sa gauche, guettait avec un sourire mal saint sa prochaine victime, qui venait d'ailleurs vers lui. Un groupe de voleur, qui s'amuserait à torturer ceux qui s'aventuraient dans le grand carrefour juste en face du petit restaurant. Deux femmes, presque nues, qui fumaient tranquillement leur drogue pour supporter la suite des évènements. Yoongi soupira de plaisir à cette odeur, cette ambiance qui l'avait toujours bordée. Avec un signe de tête, il salua le prochain violeur, se foutant bien de l'idiot qui tombait presque exprès dans son piège. En passant, le jeune homme embrassa la nuque d'une des jeunes filles, elle gloussa tout en le repoussant. Yoongi ne s'en offusqua pas, sachant pertinemment que leurs attribues ne pourrait même pas le faire bander. La bande, le salua avec quelque poignée de main, pendant que certain avaient entrainé un pauvre adolescent pour le tabasser et lui prendre tout son argent.

Yoongi ne pourrait jamais comprendre la débilité humaine. On ne trainait pas à une heure de matin dans les rues du Daegu. Les fils et filles à papa, ferraient bien mieux de s'enfermer dans leur chambre remplie d'or. Son sourire devient carnassier, un bon week-end allait enfin pouvoir commencer. Et l'enfant de la ville, savait parfaitement où évacuer les merdes de sa vie.

Sa silhouette ne faisait pas tâche avec son environnement, la ville elle-même devait l'avoir enfantées. Le jeune homme était bien loin des stéréotypes Coréen, cette perfection qui le faisait bien souvent dégeler. Ça et sa consommation abusée de produit illicite. D'une ossature légèrement carrée, sa petite taille n'entachait en rien la force de ses bras. Tous les mondent s'avait le nombre de bataille, qu'il avait donné. Le nombre de bataille qu'il avait gagné. Sa maigreur pouvait bien souvent faire penser à un malade en phase terminale. Un pauvre cancéreux qui cherchait les derniers frissons avant de mourir.

C'était peut-être une version bien courageuse de sa vie. Yoongi, ne l'avait même pas l'excuse du cancer. Sa peau, d'un blanc neige, reflétait sous la lumière jaunâtre des lampadaires alors que son pas s'enfonçait encore plus. Ses cheveux étaient complètement décoiffés et abordaient une magnifique couleur émeraude. Bien qu'il ne cherchât pas vraiment à en prendre soin, les mèches tombaient sagement sur son front. Ses yeux étaient cernés par le temps et les iris noir étaient un gouffre de toutes les horreurs du monde. A force d'emmagasiner les pires choses, on en devenait une. Son nez était simplement enclavé par des joues un peu creusent mais qui se terminait dans une mâchoire forte et virile. Ses lèvres d'une faible couleur pêchent, étaient dans un état déplorable. Le livreur trouvait l'excuse du froid, pour expliquer ses déchirures, mais lui-même savait que seul le stresse pouvait causer de telle dommage. A ses oreilles s'illuminaient de nombreux piercings et décorations qui se reflétaient sur sa chaine en argent qui se balançaient sous sa course intensive.

Intouchable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant