Chapitre 2

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« Sweetie... »
J'ouvre un œil, ma mère me sourit: « On est arrivés » me chuchote t'elle.
Un coup d'oeil par le hublot me le confirme. Je rassemble à la hâte mes affaires et le redresse brusquement, manquant de me cogner aux portes bagages au dessus de ma tête.

Nous sortons enfin de l'aéroport. Ma mère pousse tranquillement mon petit frère souriant la laisse ses chiens  tandis que les doigts de ma soeur virevoltent sur son clavier et que mon père pousse une valise. Nous commandons un taxi. Notre voiture nous attend chez nous. Chez nous... Ce mot me brûle la langue. Je sors mon téléphone de ma poche et l'allume, l'heure s'affiche. Le décalage me fait l'effet d'un coup dans l'estomac. Je l'avais complètement oublié ! 3 longues heures... Je serre les dents et grimpe dans le taxi. Nous rejoignons rapidement une autoroute. J'aperçois au loin de grands entrepôts. Je ne suis jamais venue à Seattle. Bientôt, nous sortons de la grande route et roulons vers un quartier a l'allure plus résidentiel. De magnifiques demeures s'y trouve. Je vais vraiment habiter dans une de ces villas ! 
Le taxi frêne finalement devant une magnifique demeure immaculée. Mes yeux s'écarquillent. Nous descendons tous du taxi. Je libère les chiens tandis que mon père renvoie le taxi. Je chippe les clés de la maison dans la poche du manteau de ma mère, jette mon sac sur mon dos et m'élance suivi par les deux chiens. La porte s'ouvre sur une entrée magnifique. Un escalier devant moi permet d'accéder à l'étage, à ma gauche, une porte que je comprend comme étant celle du garage et à ma droite le séjours. Une immense baie vitrée dans le salon me permet d'apercevoir la piscine. Un frisson de bonheur me parcourt tandis que je grimpe quatre à quatre les marches de l'escalier. Une enfilade de portes se présente désormais à moi. Je pousse la première, le petit lit qui y est installé m'indique que la chambre est pour Sean. Je slalome entre les cartons pour entrer dans la suivante qui semble être pour mes parents. Je pousse finalement la troisième porte et en reste émerveillée. La chambre est réellement magnifique. Plutôt épuré, un grand lit double se dresse au milieu de la pièce ainsi qu'un bureau une grande armoire et une coiffeuse. Mais le mieux est décidément le balcon qui offre une magnifique vu sur la piscine et le jardin. Je pose mon sac. Pas de doute cette chambre est pour moi. J'entends soudain ses pas dans le couloir et ma sœur entre précipitamment dans la chambre:
"Je la prend ! s'écrie t'elle.
-Trop tard premier arrivé premier servi.
-Mais...rooohhhh !"
Liz sort de MA chambre en traînant des pieds. Elle ne fait un doigt d'honneur par l'entrebaille de la porte accompagné d'une insulte que je n'arrive pas à discerner. Je souris, la crise d'adolescent ne la réussit vraiment pas.

Je passe la fin de l'après midi à ranger mes affaires. Je descends à 6:00 pm pour manger un truc lorsque ma mère m'interpelle:
"Blandine ! Tu peux sortir Nut ! Elle trouve en rond depuis une demi-heure! J'en peux plus"
Je lui répond positivement avant d'appeler la chienne en question.
La queue frétillante, elle se met à japper en comprenant que je vais la sortir.

Dehors la fraîcheur est tombée. Je souris. Seattle est une ville magnifique de ce que j'ai pu en voir, et il se pourrait bien que je m'y plaise. Je commence à promener Nut lorsque quelque chose ou plutôt quelqu'un me percuta. Je tombai au sol lâchant au passage la laisse de Nut qui se mit à aboyer. Le sol était étrangement agréable et je me rendis compte que j'étais en vérité tombée sur un garçon. Il tourna la tête vers moi tandis que je me relevais gênée. Il avait des cheveux bruns une broussaille, des yeux bleus pétillants et un sourire à croquer. Mes commissures s'écarterent immédiatement tandis que le rouge me montai aux joues.
« Je suis désolé ! s'exclama t'il.
-Pas...pas grave c'est moi, dis-je rougissant de plus belle.
-T'es rouge, tu es sure que ça va ? » repris le garçon un sourire goguenard étirant ses lèvres.
Je me retournai en soupirant, reprit la laisse de Nut et repris mon chemin. Je ne me retournai pas mais j'entendais le brun crier: « À plus la tomate ! »

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première rencontre...
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Fallin' in love {french version}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant