HERO's Magazine

HERO's Magazine : Volume 7

Une nouvelle attaque de vilains. Encore.

Depuis l'effondrement d'un centre commercial de Tokyo, les super-vilains ne laissaient plus répits aux super-héros. Partout au Japon, des attaques toutes aussi différentes les unes des autres survenaient, le nombre de blessés et de victimes ne cessait d'augmenter ce qui angoissait la population.

Assis bien confortablement sur son canapé d'angle, Shigaraki Tomura regardait les informations passer à la télévision. Il sourit en voyant que les horreurs qu'il créait, terrorisaient les gens. Son ancien maître serait probablement fier de lui. Une attaque par ci, une attaque par là. Sans relâche, il envoyait des subordonnés détruire certaines parties des plus grandes villes. Il osa même jusqu'à anéantir un des petits villages les plus productif du pays. Il n'eut aucun survivant. Personne n'avait pu prévoir ce qu'il organisait.

Il était fier de son coup. Depuis sa première attaque au SCA, lorsque les héros d'aujourd'hui n'étaient encore que des gamins, il avait bien plus évolué que n'importe qui d'autre. Ses stratégies aussi avaient changées. En fait, tout chez lui avait changé. Sa manière de réfléchir, de faire, de vivre. Tout. Et ce depuis de longues années. De longues années qu'il se cachait. Il réussissait si bien à passer à travers les mailles du filet policier qu'il était considéré comme disparu. Personne ne savait où il était. Et cela lui plaisait beaucoup, beaucoup...

•••

"Le Japon engloutit sous un tsunami d'horreur et de tension.
Qui l'aurait cru ? Qui aurait pu prévoir que le Japon, pays de plusieurs dizaines de milliers d'habitant serait prit à de telles attaques de vilain ? En un mois seulement, des milliers de personnes se sont éteintes, près d'un million de blessé peuplent les hôpitaux surchargés par la masse de travail. Des villes ont été anéantis jusqu'à n'être que seulement des tas de cendre encore fumants. Qu'avons-nous fait, nous, peuple japonais pour être la cible d'un véritable tsunami de meurtres, vols kidnapping en séries ?
Ce sont de véritables interrogations qui soulèvent la population. Beaucoup se demandent si les héros sont vraiment en mesure de gérer tout cela. Ce point de vu et parfaitement compréhensible, la peur grignote un peu plus chaque jour le sang des gens. Mais les héros ont-ils prévu le coup ou tout leur est tombé dessus tel un coup de massue ? Pendant un mois, trente jours, le pays tout entier à subit des meurtres, des vols, des attaques en tout genre, chaque jours, ne laissant aucun répit aux forces de l'ordre. Policière ou héroïque. Une attaque en cachait deux autres plus violentes. Aucun d'entre nous a pu souffler un coup.
À présent, les temps se sont calmé et aucune attaque de vilains n'a éclaté. Nombreux d'entre eux ont été arrêtés et son actuellement interrogé afin de comprendre leur motivation. Mais surtout, est-ce une simple coïncidence ou quelqu'un serait responsable ? Un malfaiteur qui chercherait de l'intention ? Cela peut être n'importe qui. En attendant, les conséquences que toute cette purge - pouvons-nous dire - ne seront pas des plus légères.
Un pays en crise.
Tel est le résultat."

•••

Un torrent de cris déchirait la salle de réunion. Un rétroprojecteur affichait un diaporama fait à la va vite. Dans la salle, une trentaine de super-héros étaient en discussion, ou plutôt en pleine engueulade, quant au cas des attaques à répétition de ce dernier mois. Tout le monde avait ce thème à la bouche. Une peur paralysante inquiétait de plus en plus les autorités.

Non seulement, rien n'indiquait que les vilains avaient terminé leur petit jeu, ils pouvaient reprendre les attaques quand bon leur semble, mais il y avait ce qui allait derrière.

- On peut se calmer et réfléchir dans le calme ?! cria Deku par dessus le brouhaha.

Il frappa du poing la table pour accompagner sa parole. Il n'avait pas fait attention et utilisa son alter. La table se brisa en deux dans un grand bruit, ce qui fait taire l'assemblé. Izuku s'excusa d'un petit "pardon", lui-même encore surpris par le One for All.

- Bien, commença-t-il en reprenant contenance. Puisque maintenant, j'ai toute votre attention, nous pouvons analyser le problème sous tous les angles.

Certaines personnes comme Uravity ou Shoto ne purent retenir un petit sourire en voyant des personnes se rasseoirs en silence, les yeux écarquillés de surprise. Ils ne s'étaient préparé à une telle démonstration d'autorité de la part du successeur d'All Might. Eux qui l'avait toujours connu comme quelqu'un d'assez réservé et calme... Deku avait trouvé la technique pour s'imposer et partager son opinion avec plus d'affirmation qu'à l'époque du lycée. Appuyant sur le clavier du seul ordinateur portable de la pièce, le presque numéro un poursuivit :

- Un mois que les vilains prouvent leur existence et leurs capacités. Nous savions tous que la menace était présente, et qu'elle est toujours. Mais de un, nous n'avions pas pris en cause le nombre de vilain qui existait. Les compagnies policières en comptent près d'un million grâce aux attaques de ce dernier mois. Et de deux, nous ne savons pas le pourquoi du comment. Si les vilains ont agit d'eux même et en même temps et donc tout ce cirque ne serait qu'une simple coïncidence. Ou alors c'était le plan de quelqu'un. J'entends par là, Shigaraki.

- Admettons que ce ne soit pas une coïncidence et que tout ai été préparé, coupa Creaty. Pourquoi Shigaraki serai l'un des meneurs ? Parce qu'on ne sait rien de lui depuis quelques années ?

- Tu réponds toi-même à ta question Yaomomo, lui répondit Earphone Jack. Cela peut être un avantage pour lui d'être introuvable et un inconvénient pour nous...

Deku hocha la tête avant de compléter :

- Shigaraki à en ce moment toutes les cartes en main. S'il est l'auteur de ses attaques à répétition, cela voudrait dire que déjà, de plus en plus de monde rejoignent ses troupes, mais aussi qu'il crée un monde différent. Avec le nombre de destruction, les morts et les blessés se comptent en centaines. Tout nos efforts, qui a permis la survie de tout autant de personne, la population ne se montrera pas si rassurée. Crise sociale. Peut-on vraiment faire confiance aux héros ? De plus, avec le nombre d'infrastructures détruites, les dommages et intérêts, les réparations risquent de coûter cher. Je ne parle pas en cas de nouvelle vague. Crise économique. Les taxes et les impôts vont augmenter et les salaires, la main d'oeuvre principalement, vont baisser.

- Mais ce n'est pas cela le plus dangereux, ajouta Uravity. Ce sont les médiats. La radio, la télévision, les journaux ou tout ce qui traîne sur internet.

Il flottait dans l'air quelques secondes de silence.

- Les fausses nouvelles sont vite créées et cela peut nous coûter cher, finit-elle en déviant le regard sur une chaise vide, celle de Ground zero.

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Bonjour ! Comment va ?

Aïe aïe aïe... Shigaraki n'est pas très gentil (xD j'écris n'importe quoi). En tout cas, j'espère que c'est pas trop incompréhensible et que les solutions proposées pas trop... nulles ? J'espère que c'est assez réaliste, j'en sais rien... Je ne suis qu'une apprentie écrivaine encore au lycée moi ! Pas politicienne ou une chose dans le genre !

Des bisous, Koala.