Ruse Ophidienne

20 1 0
                                    

J'ouvre calmement les yeux sur un bruit métallique des clés qu'utilisait un membre du staff après être entré, pour fermer la porte.
Ce n'est que la que je me rend compte qu'il leur est interdit d'avoir des doubles des clés des passagers, quelque chose de louche se passe ici et grey n'est pas encore venu, je réfléchit quelques secondes concernant l'attitude que je vais adopter et je me décide a rester ferme sans mouvement, semblant dormir je l'observerai attentivement et n'entamerai l'acte qu'une fois le temps propice venu.
Sa carrure semble asses banale, ni trop musclé ni trop gros ni trop chétif, des cheveux noires de moyenne longueurs qui lui arrivent jusqu'au lobule inférieur du pavillon de l'oreille, sous son gilet bleu un tricot blanc a manches longues qui étrangement me rappelle quelque chose, pour bas, un Jean asses moulant bleu nuit qui il il avait pris soin de bien monter, quelque-chose de peux commun pour un membre du staff qui portent rarement des vêtements sur mesure lors du travail.

Le gars en fermant la porte a clé avait la main droite agrippé a une valise et l'épaule de cette main même faisait support a une veste de cuire noire, la même que grey portait juste avant notre séparation sur les escaliers du pont, et la valise, c'est celle que ce bonhomme en bas du bateau nous a demandé de laisser avec lui pour une certaine inspection, une chose est sûre si c'était vraiment un membre du staff il aurait frappé a la porte avant d'entrer, et n'aurais certainement pas des clés de notre chambre.

En le voyant se retourner je faits semblant de danser avec morphée, en attendant qu'il se préoccupe de faire quelque-chose autre que de me contempler, il met la valise au pied du lit et sa veste sur le porte manteaux accroché en haut de la face intérieure de la porte. enlève son gilet, puis son tricot, puis commence a déboutonner son pantalon, tandis que mon coeur commence a enfiler son voile de frayeur.

Heureusement que son pantalon moulant lui rendait la tache de s'en dévêtir difficile, en se penchant il me tourna le dos je vis la une très bonne occasion pour lui faire regretter, je me lève rapidement et de toute force lui gifle la fesse droite ce qui le force a se lever de façon droite laissant son pantalon en menotte sur ses chevilles lui rendant la tache de riposter difficile, en essayant de tourner la tête vers moi je me porte derrière lui et glisse mon bras sous son cou, prenant le dessus sur lui, ainsi je m'acharne a le tirer vers le sol, une fois a terre il sera plus facile a maîtriser pensais je, je tire de toute mes forces et a un certain moment je le sent entrain de perdre l'équilibre, et moi aussi a mon infortune, mais par chance j'entends cette voix qui apaise mes pensés me dire autoritairement :"LUCI ! c'est pas drôle".

Une fois tombés a côté du lit, il me regarde d'un air amusé :"s'attaquer a un homme les pieds ligotés et a moitié nu, quelle perverse dominatrice tu fais luci, je te croyais plus raffinée que ça."

Dieu soit loué ce n'est que lui, une fois ma conscience revenue a moi, ces quelques mots s'échappèrent impulsivement de ma bouche :"non mais c'est quoi ces mauvaises manières, ne t'a-t-on jamais appris a frapper avant d'entrer, spécialement quand une dame se trouve dans la pièce convoité !"

"Une dame" il bougea la tête faisant semblant d'inspecter le périmètre, "je n'en vois nullement ici" puis me fit un clin d'œil sarcastique.
Prise de colère je me lève rapidement après l'avoir poussé brusquement au sol et lui jete un short a la face, "habille toi vite avant avant que je ne t'expulse de la chambre à moitié nu".

"Ah oui, j'aimerai bien voir ca, vu que les clés sont dans ma poche".

"merdeux".

" perverse ".

Énervé de ces gamineries je m'apprêtais a sortir quand un détail accrocha mon attention.....le gilet bleu que portait grey, et qui était furtivement déposé sur une table basse sous son tricot, " au fait, tu étais ou grey, pourquoi est tu parti en courant tout a l'heure ? Et d'où t'es tu procuré ce gilet ?".

Il sauta sur le lit ou quelques instant passés je prenais ma sieste et me dit :" Apollon"

"Ça veut dire quoi Apollon" mon idée est déjà faite a ce sujet mais je préfère éviter de croire qu'il a vraiment fiait ce que je crois qu'il a fait, "Apollon est encore a la maison, tu a demandé a monsieur Gyamdale de le surveiller tout le long de notre séjour maritime, n'es ce pas ?"

D'un air extrêmement indolent me répondit : "oui et je l'ai même payé d'avance pour son courageux dévouement en notre égard malgré le fait qu'aucun d'eux n'a goût pour l'autre, sauf Apollon qui a goût pour tout ce qui bouge moi a l'exception."

J'eus la chaire de poule en pensant que grey eut l'audace d'apporter une telle bestiole a bord du navire telle chose je le sais est interdite ici a bords....

Mes idées furent interrompues quand il marmonna cela : "Et je suis sur qu'il aurai fait un très bon travail si tu ne m'avais pas demandé à la dernière minute de le soustraire de cette tache".

" telle paroles n'ont jamais frôlé ma langue grey".

"Ah bon ! J'ai peut-être eu des hallucinations, dans les deux cas Gyamdale est probablement entrain d'arroser les plantes à l'instant même ou on parle, ou de préparer pour la fête que j'ai organisé ce soir et a la quelle je n'assisterai sûrement pas vu que je suis coincé dans cette 'embarcation' avec toi".

" tu a planifié une fête ce soir dans ta maison sans m'en faire part !!!!".

"Non, et non j'aurais aimé, et je ne pourrais jamais faire part avec toi des mes plans festifs par peur de te voir les gâcher, pas que je ne te fasse pas confiance mais t'avoir vu annuler ma journée de chasse au phacochère l'année passé m'as servi de leçon".

" écoute pour la énième fois, tuer des animaux innocent juste pour faire déborder sa fierté est un acte inhumain que je ne te pardonnerai probablement jamais, c'est...."

"Bien la prochaine fois on chassera des plantes si cela ne t'importune point miss rabat-joie" me coupa-t-il la parole.

À peine finit-il sa phrase que j'entends des sifflement provenant de sa valise, je lui lance un regard meurtrier puis m'avance la ou les sons de sifflement sont de plus en plus puissant, j'ouvre la valise, déballe les quelques vêtements rangés dedans, et m'aperçois que la cavité inférieure de la valise est entièrement occupée par une sorte de boite blanche énorme tapissée de petit trous, un sifflement sourd tape en pleins dans mes tympans, en ouvrant la boite la maudite bestiole que grey chérie tant peine a en ramper, je la vois s'avancer vers son maitre et par la même occasion aperçois une crise de panique s'avancer doucement vers moi.

grey me lança étonné :" wow, vue la dose de sédatif que je lui ai fait ingérer je suis ému qu'il soit réveillé de si tôt, quel affreux métabolisme tu as la", dit il une fois Apollon délicatement enroulé autour de ses épaules tout en le noyant de cajoleries, "tu ne croyais pas que j'allais te laisser tout seul a la maison avec le grand méchant Gyamdale n'est pas", dit-il a sa bête d'un ton enfantin.

Étourdie par ce qui vient de se passer, la première chose ma venant a l'esprit fut :" GREY! Tu as remplacé tout mes vêtements par ta boite gigantesques tu est vraiment sérieux la !!!"

"Oh, t'inquiète luci, pour être franc je te préfère sans". Me balança grey accompagné d'un sourire qu'il peine a ensevelir.

OK, a vrai dire pas OK du tout, tout mon corps, de mes orteils aux plus haut de ma tête étourdie est a présent en état de transe, dira-t-on hypnotisé j'aurais grandement besoin de quelques minutes pour digérer cette affreuse nouvelle.

DopamineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant