« Si je ne vis qu'une année,
Comment verrais-je mon enfant pousser ? »
L'amour de la Nymphe l'avait condamnée,
Donner naissance était inespéré.
*
C'est une fois loin de son tourmenteur,
Là où jamais il ne la retrouverait,
Que Source donna naissance, en pleurs,
Avant de disparaître à jamais.
*
C'est seul qu'il ouvrit les yeux,
Là où jamais personne ne le retrouverait.
Ses orbes avaient la couleur des cieux.
Petit être dans la forêt.
*
« Je n'ai vécu qu'une année
Pour que cet enfant en moi puisse pousser. »
Si l'amour de la Nymphe l'avait condamnée,
Donner naissance fut son dernier souhait.
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Les Contes de la Source
Puisi- A lire en chantonnant - Autrefois, quand le monde était encore innocent, Vivaient des créatures à la beauté sans égale. Filles du Soleil, la magie coulait dans leur sang, Aussi puissante que spéciale.