Crash

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Nous arrivâmes chez Michael rapidement. Sa mère faisait les 100 pas dans le salon quand nous entrâmes.

- Et puis?! s'empressa-t-elle de demander en se précipitant vers nous.

Je baissai la tête et dis:

- Je crois que je ne pourrai plus rentrer chez moi sans me faire sermonner...

Elle nous désigna le salon et nous nous installèrent.

Nous lui expliquâmes tout. Comment elle m'avait dit que j'était irresponsable, comment elle avait parlée de Michael, comme elle m'avait dit de me faire avorter, et comment j'en avais déduis qu'elle ne s'occuperait pas de l'enfant si j'en avais besoin.

- Ne vous inquiétez pas, je garderai le bébé pendant que vous serai à l'école, je vous donnerai tout les conseils que vous voudrez, je serai toujours là, nous dit-elle quand nous eûmes finis.

- Merci Karen, dis-je, Merci pour tout!

- Ce n'es rien, dit-elle en me serrant dans ses bras.

Je la serrai très fort, et Michael vint se joindre à nous par derrière. Je souris, un vrai sourire, pour la première fois depuis ce qu'il me semble 1000 ans. Nous nous séparèrent et Karen parla.

- Vous pouvez aller vous coucher si vous voulez, ou regarder un film, ou n'importe quoi.

- D'accord, dit Michael en se levant.

Il me prit la main et monta les escaliers. Nous entrâmes dans sa chambre, et après qu'il ait fermé la porte, il marcha lentement vers moi. Il me prit dans ses bras et déposa ses lèvres sur mon front en un baiser prolongé. Je fermai les yeux en soupirant toutes mes émotions. Michael retira ses lèvres de mon front et posa son menton su me tête.

- Tu sais ce que j'ai toujours rêvé de faire depuis qu'on est ensemble? dit-il

- Non?

- Regarder un film d'horreur, tout nu, en mangeant des Twizlers.

Je reculai ma tête pour le regarder avec une grimace, puis je ris.

- Quoi?! dit-il en riant aussi.

- C'est une bonne idée, dis-je en haussant les épaules.

- Mais on a pas de Twizlers...

- On peut toujours faire sans! dis-je

- C'est pour ça que je t'aime!

Il pris le bas de mon chandail et le passa par dessus ma tête. Ensuite, il détacha mon jeans et le baissa. Je me laissai déshabiller en riant, avant qu'il ne se déshabille. Nous nous assîmes sur le lit après qu'il ait barré la porte, et je me collai le plus possible sur son corps chaud. Il prit le couverture pliée (que sa mère avait pliée pour lui, bien sur...) au bout du lit et la déposa autour de nos épaules. Nous avons écoutée la moitié du film de Mama, avant que l'on ne s'embrasse, puis qu'il commence à me toucher, et vous savez comment ça a fini! La seule chose que Michael avait dit avant de m'étendre sur le lit était: «Une chose positive au fait que tu soit enceinte, c'est que je n'ai plus besoin de condoms..». J'avais ris et il s'était mît à l'œuvre.

Je sais que nous sommes très jeune pour faire ça, mais ce que je ressens pour lui est tout simplement inexplicable. Dieu sait que la mort est la chose qui me fait le plus peur au monde, et je crois que pour personne sur terre je ne prendrais une balle... Sauf peut-être pour lui. Il est maintenant, ma raison de vivre, et j'espère que c'est la même chose pour lui.

Les semaines passèrent, et ensuite des mois. Deux mois que j'étais enceinte. Comme j'étais quand même assez mince, une petite bosse avait déjà commencée à se formée au bas de mon ventre. Ce n'étais pas très visible alors toute l'école n'avait pas commencée à me juger encore. Ma fatigue a diminué un peu, mais je ne sais pas si c'est à cause que j'ai réussi à la contrôler ou non. Michael essaie de se montrer le plus naturel possible au fait que je sois enceinte, mais je vois bien qu'il y pense tout le temps. En fait, moi aussi j'y pense tout le temps. Je ne suis pas trop stressée pour le moment mais plus le neuf mois approchera, plus je le serai. Ma mère n'a pas voulut me reparler depuis mon annonce. Elle était venue me chercher une fois chez Michael, pas très longtemps après notre dispute, un jour ou deux après peut-être, et ce n'était pas des bon souvenirs.

GREEN || mc ||Où les histoires vivent. Découvrez maintenant