Run away - Tome 1

3. Orphan

23h58

Je n'arrive toujours pas à dormir. Et cela depuis 21h.

Finalement, je sais ce que je peux faire.

Je me faufile dans la cuisine pour me munir d'une cuillère à soupe et d'une casserole, puis je donne un énorme coup de pied dans la porte de la chambre de Jace.

J'actionne mes mains pour obtenir un bruit ignoble, mais qui fait son effet.

Jace se réveille en sursaut, mais quand il voit que c'est moi, il se recouche.

- Oh ! Réveille toi, p'tit con, je te parles.

- Quoi ? Répond sa voix endormie.

- Amènes-moi dans la meilleure boîte de la ville, j'ai besoin de me défouler.

Dix minutes plus tard, nous sommes en voiture.

J'ai relever mes cheveux teints en blonds dans une queue de cheval haute, et je porte un short noir, un débardeur en dentelle noir également, des Docks assorties et une veste holographique.

Pour une fois, ma frange est coiffée.

Je m'installe au bar et commande un mojito, parce que la menthe, c'est toute ma vie les gars.

Dix minutes plus tard, je suis déjà bien émmechée.

Ma chanson favorite, aka House of the Rising Sun passe et je me sens obligée de danser.

Bien sûr, mes mouvements doivent attirés quelq'un.

Un grand brun aux yeux bleus s'avance vers moi et nous dansons ensemble, tels des attardés mentaux.

Au fur et à mesure, je me fatigues et retourne au bar, accompagnée du fameux gars.

- Harry.

- Roséanne, mais on m'appelle Rosé.

- J'ai besoin de me défouler. Tu m'aides ?

- Moi aussi, j'en ai besoin.

Il vire au rouge tomate.

- En fait, je suis gay.

- Oh, mais c'est génial ! J'ai toujours rêver d'avoir un ami gay.

Et nous devenons amis assez rapidement.

Il me raccompagne chez Jace, en j'ai l'impression que nous sommes déjà meilleurs amis.

Arrivés devant la villa il me dit :

- Bon, je te laisse, on s'appelle ?

- Oui, bien sûr ! À plus tard calamar.

- À plus octopus.

Je vais pour me coucher, mais, pour mon plus grand malheur, je n'y arrive pas.

Bornée comme je le suis, je décide d'aller voir Jace.

- Ja-chouuuu ? J'arrive pas à dormir. Je dis entre deux hoquets.

- Bah tiens. Il me lance une boîte de somnifères. Tu as trop bu de mojito, je me trompe ?

- Naaaaaaaaaaaan ! J'ai juste bu trente douze verres, c'est pas beaucoup.

Puis je me rends dans ma chambre, prends les somnifères et m'endors.

Pendant la journée, je décide d'appeler Harry pour éviter d'être seule.

- Allô ? Demande-t-il, malgré le brouhaha pas possible à travers le combiné.

- Rosé ! Ça va ma belle ?

- Ouais, t'es où poulette ?

- Je travaille.