[ Inévitable ] (NALU)

Chapter 1

J'ai peut-être tout simplement besoin d'être sauvé.

Il me reste donc deux semaines de « vacance » si on peut appeler ça comme ça, au final j'ai juste passé mes deux mois, à finir d'emménager, à préparer ma rentré à la fac, et à lire et relire toujours les mêmes livres. J'ai fait mon maximum pour éviter d'aller dans des bars, ça aurait mal fini. Pour me désintoxiquer moi-même ce qui est très très très compliqué. Au final la dernière mauvaise action de mes vacances a été de vendre le reste de ma drogue à des petits cons qui voulait faire les malins. C'est pas glorieux, mais dans ma grande bonté, et surtout mon légendaire égoïsme, je n'avais plus rien à prendre. Donc plus aucune manière de me défoncer, bon qu'on se le dise si j'en avais cherché, j'en aurais trouvé.

Je me sens quand même assez seule dans cette maison, j'aurais peut-être dû prendre une chambre sur la campus, histoire de ne pas vivre seule... Non mais à qui je veux faire avaler ça moi ?! Je l'aurais sûrement emplâtré dans le mur au bout de ... 2 heures ? Peut-être même moins.

Les journées passent, passent, passent, plus que une semaine. Je m'ennuie vraiment mais j'essaye de m'empêcher au maximum de sortir. Je fais vraiment en sorte que mon nouveau départ en soit un. Aucune de mes erreurs passées ne doivent ressurgir ou encore moins être reproduite. Imaginons même que je tombe sur le mec qui m'ont... Non mais n'importe quoi, il y a bien une raison à pourquoi j'ai déménagé ici. Car je sais que je ne pourrais plus les croiser, à mon grand soulagement.

Bon plus que 5 jours avant de rentrer, je vais écrire un peu. Au moins je pourrais peut-être montrer mon travail à mon futur professeur. Mais je dois avouer que il est plus facile d'écrire quand on ressent des choses, ça nous permet de permettre à nos lecteurs de se visualiser dans les personnages de ressentir même ce que ressentent les personnages. Mais la réalité est là, tout ce que j'écris n'a ni queue ni tête, aucun sens, aucune logique, aucun débouché, j'ai beau tourner les choses dans tous les sens, je ne ressens rien, et c'est pesant, comment on fait pour ressentir à nouveau quelque chose après mon traumatisme, je n'ai jamais croisé quelqu'un ayant le même passé que moi avec qui j'aurai pu parler. Bon pour être honnête j'ai pas trop chercher, et je n'ai raconté mon histoire à personne. L'idiote de psy chez qui j'étais aller au début des vacances, car oui j'ai vraiment tout essayer, m'a dit que je rencontrerai des amis qui me feront me ressentir bien. Pire ! Elle m'a dit que je rencontrerai l'amour avec un grand A qui me fera me sentir vivante ! J'ai failli m'étouffer de rire en entendant ça. Moi ? Aimer ? Je ne connais même pas le sens de ce mot. J'ai bien aimer ma mère, mais pas assez longtemps pour m'en rendre vraiment compte. La seule chose que j'ai aimé dans ma vie c'est la drogue et au final j'ai les viré de ma vie. C'est un signe peut-être.

Bref son amour elle peut se le mettre ou je pense parce que tout ce qu'elle ma dit ce ne sont rien que des conneries avec un grand C ! Alors j'ai arrêté d'aller la voire, au final même elle n'a pas pus m'aider. Dans un sens je ne peux pas lui en vouloir elle était loin de connaître toute l'histoire. Comme je l'ai dit je n'ai raconté tout ça à personne. Et je ne compte pas le faire. Je compte simplement ranger cette partie de ma misérable vie dans une case avec toute les autres tragédie que l'humanité a connue. Quoi que en y réfléchissant, à l'échelle de la vie humaine ou encore plus à l'échelle de la Terre, mes petites misères ne sont pas grand-chose. Même si à mon jeune âge j'ai vécu plus de chose que ma grand-mère de 70 ans, elle m'envoie une carte à tous les noëls et mes anniversaires, alors que je ne sais même pas à quoi elle ressemble. Nous vivons vraiment dans un monde étrange.

3 jours avant d'entrée dans cet enfer. Je sais déjà que je vais détester, car je ne l'ai peut-être pas précisé mais ça me semblait évident, je n'ai jamais été très étude. A part celle de lettre, on m'avait dit dès mon enfance que j'avais un don pour l'écriture, j'avoue que mon recueil de poème sur le buisson qui avait poussé en face de chez moi a été une de mes plus belles œuvres.

Lucy Heartfilia 8 ans.

Mais c'est enfin l'occasion de faire quelque chose de constructif de ma vie. Alors je veux le faire quitte à détester et détester les gens autour il faut que je le fasse. Ca fait parti de mon nouveau départ, et j'ai pas non plus de nombreuses échappatoire, je ne suis pas doué dans beaucoup de domaine. Alors l'écriture me semble une bonne issue, après tout c'est la seule que j'ai trouvé.

Finir caissière chez Mc donalds n'était pas mon rêve à vrai dire, encore moins de faire mon métier de serveuse actuelle toute ma vie. Mon dieu si mon patron lisait ça.

Demain. C'est demain le grand jour. Qui sera soit le meilleure, soit le pire de ma vie. Quoi que avec toutes les journées catastrophique de ma vie je doute qu'une simple entré à la fac puisse être aussi inquiétante. Je me pose beaucoup trop de questions. Surtout quant on sait à quel point j'en ai rien à faire de tout. Je me répète probablement trop. Je fais peine à voir. Je crois. Bon je vais aller me coucher de bonne heure, après tout demain je vais me réveiller à 6h10. Je n'ai jamais vu cette heure de ma vie, ou alors que très rarement. Les réveils à 12h00 ça me connaît beaucoup trop bien.

En réalité vivre la nuit et dormir le jour ça me connaît. En fait pour faire plus court. Toutes les choses à ne pas faire et peu recommandable me connaisse. Je m'éparpille beaucoup trop mais je pense que désormais vous comprenez TOTALEMENT. Les raisons de mon envie de changer.

23H00, sommeil, sommeil, sommeil où es-tu ? J'ai étais crevé pendant deux mois et c'est maintenant que tu disparais ? La chance ça ne me connaît vraiment pas.