18 | Atsuko et ses tourments

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Salut vous tous, et joyeuses Pâques en retard ! (;

Aujourd'hui, voici le 4ème dessin que je présenterai au BAC (le troisième est terminé, excepté pour une plage de couleur qui est encore en réflexion). Il met en scène un personnage particulier d'Utophia, Atsuko, qui n'a fondamentalement pas d'impact sur l'histoire (mais qui a changé la vie de l'un des héros, vous verrez).

Avant de passer à la description, je souhaiterais juste dire que je risque de prendre beaucoup de retard sur l'écriture, la fin de l'arc 1 mettra plus de temps que prévu à venir. En effet, je ne suis pas particulièrement satisfaite de mes essais de chapitre actuellement, et j'attends le « déclic » pour relancer la machine. S'ajoute à ça le BAC, auquel je consacra tout mon temps libre, donc pas de place pour l'histoire là-dedans. Pas de panique, tout arrivera un jour, mais je préfère mettre mes études en première position.

Assez parlé, place à la description du dessin !

Le cadre est constitué d'un sablier (qui a d'ailleurs été fait à la main, je vous assure que c'est très long et vraiment pas drôle à dessiner, je ne recommencerai pas x,) ) et d'un fond noir, agrémenté de chaînes dorées. Le sablier représente évidemment le temps qui s'est écoulé et la fracture temporelle qui éloigne Atsuko adulte de son « elle » enfant. Les chaînes illustrent leur liaison qui, malgré tout, ne peut être brisée. Aussi, le fait qu'elle.s est/sont totalement contraintes par le destin.

Partie haute : le passé d'Atsuko. Le sol est sombre, semblable à des sables mouvants, et elle s'enfonce lentement dedans. Incapable de bouger et sans personne, dans la nuit totale, pour l'aider, elle devient la proie facile de cauchemars, idées noires, peurs diverses et variées. Ces angoisses l'entourent, la terrifient, mais elle ne peut pas s'en défaire. Le monstre d'ombre qui la menace peut être plusieurs choses encore : l'image de personnes extérieures qui lui veulent du mal, des remords... Après, l'interprétation dépend de chacun.

Partie basse : le présent d'Atsuko. Le sable devient sang. Ce qui était une entrave à sa liberté dans son passé devient une véritable souffrance à l'âge adulte. Bien que les cauchemars semblent avoir disparus, la marque reste bien là et Atsuko n'est toujours pas maîtresse de ses propres mouvements. Arrivée dans un monde brisé en multiples fragments grisâtres, son seul repère et la seule couleur sont incarnés en l'existence de ce fluide meurtrier, qui menace de la noyer. Alors, elle lève la tête, cherche à capter un appel de son passé, peut-être pour tenter de lui venir en aide. Mais incapable de communiquer, prisonnière et coupée de son enfance par un rideau opaque de mauvais souvenirs, elle ne peut qu'abandonner et pleurer sur son sort.

=> Le dessin, en bref, illustre la souffrance d'un être adulte, qui n'a jamais pu totalement grandir et s'épanouir, à cause d'une enfance trop sombre, trop douloureuse, pour le marquer autrement qu'à tout jamais. Ici, l'autre soi est cet enfant, avec lequel on ne peut pas parler, quand bien même on voudrait lui hurler mille choses, pour l'épargner et peut-être s'offrir une vie meilleure soi-même. C'est l'incapacité à lutter contre le destin. (que c'est joyeux)

Et le voici en grand :

Et le voici en grand :

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