Secondes Chances - Reset

Tout s'accélère !

Une seconde. Il ne fallut qu'une petite seconde pour que les portes s'ouvrent, les parents de la petite fille se retrouvèrent dans l'espace, aspiré dans le vide spatial. La chambre fut vidée. Rien, mise à part les souvenirs pouvait affirmer qu'une seconde avant, un couple se tenait là. De l'autre côté de la porte, le groupe d'amis restèrent figés alors que la porte se fermait. Charlotte pleurait dans les bras de Clarke, Raven et Murphy s'était ajouté à l'embrassade comme pour faire une barrière face aux gardes au cas où l'un d'eux s'en prendraient aux filles.

Pendant ce temps, Wells a juste regardé cette porte, interdit. Il était choqué n'ayant jamais vu quelque se faire flotter. « Je suis désolé mon fils, ça devait être fait. » Lui dit Jaha, Wells se retourna regardant son père avec un regard plein de rage, plein de haine, à ce moment-là, Wells frappa son père sans s'arrêter. Toutes les personnes étaient choquées par cette vision, mais pas Clarke, qui ne connaissait que trop bien la haine que vouait Wells à son père, il détestait l'injustice.

« COMMENT TU PEUX FAIRE CA ?! » Hurla-t-il alors que les gardes s'avançaient, matraques à la main. Jaha les renvoyaient d'un geste de la main, s'essuya le sang coulant de sa bouche et répondit. « J'ai fait ce que je devais faire, et quand tu seras Chancelier, tu comprendras. » Wells secoua la tête. « Si je devenais Chancelier un jour, je ferais en sorte de ne jamais devenir comme toi. » Cracha-t-il. Clarke comprenait qu'il était temps d'arrêter ça, sinon ça pourrait partir trop loin, Wells n'avait pas besoin de se faire arrêter maintenant.

« Murphy. Emmène Charlotte chez toi, Raven accompagne les. Je vais gérer Wells. » Dit-elle aux autres qui acquiescèrent. Clarke s'approcha de Wells. « C'est bon arrête. » Dit-elle mais il la repoussa. « Comment tu as pu faire ça à une gamine ? Tu n'as donc aucun cœur ? Tu es qui au final ? » Jaha le regarda. « Je suis ton père Wells. » Wells ricana. « Mon père ? Non non, tu es le Chancelier Jaha, mon père, aimant, celui que j'admirais, il est mort en même temps que ma mère. » Cracha-t-il, Clarke le tira par le bras.

« Aller ça suffit. Wells, vous êtes tous les deux en plein adrénaline là, vous vous parlerez une fois que vous serez calme tous les deux. Laisse-moi voir t amain et nous irons voir Charlotte. Elle a besoin de nous, plus que jamais. » Dit-elle fermement face à un Wells qui ne pouvait qu'acquiescer. En sortant de la pièce, elle se retourna vers Jaha. « Tu es peut-être son père, mais Wells est un meilleur homme que jamais, jamais tu ne seras. » Dit-elle avant de suivre Wells, laissant un Jaha hagard.

« Ralentis. » Dit-elle en attrapant son bras. Elle su que Wells était actuellement en état de choc intense, elle le prit donc dans ses bras et le serrait, pour lui montrer qu'elle était bien là pour lui, le soutenant dans tout ça. Ils arrivèrent aux quartiers de Clarke et ses parents puis commença à lui soigner la main blessée. D'ailleurs, c'était un très bon coup de poing qu'avait mis Wells. Wells était abattu, les larmes aux yeux. « Il a juste appuyé sur ce bouton. Il n'a même pas cligné des yeux. » Dit-il.

« Je sais Wells. » Dit-elle doucement. « Comment a-t-il pu faire ça ? Pourquoi ?! » Demanda-t-il et Clarke haussa les épaules. Elle avait cependant bien une réponse, une réplique que Bellamy avait sorti un jour sur Terre. « Les leaders font ce qu'ils pensent être juste Wells. Ton père pense que ce qu'il fait est bon. » Dit-elle. En effet, Jaha pense que les lois telles qu'elles ont été établies sont là pour aider à maintenir la paix et l'ordre sur l'Arche. Pour assurer la survie du peuple, il ne laisserait pas une bande d'enfants décider à sa place, même pas son fils.

« Ce n'est pas simple d'avoir le destin de tant de gens sur tes épaules. Elle est lourde, mais n'y pensons pas maintenant. Charlotte a besoin de nous, et on doit être là pour elle. Elle est la chose qui compte le plus qu'autre chose. » Dit-elle. Il hocha la tête alors que Clarke avait fini de le soigner. « Où sont les autres ? » Demanda-t-il. « J'ai dit à Murphy et Raven de l'emmener chez Murphy. Elle pourra s'y calmer au moins, et nous trouverons un moyen de l'aider. » Dit la Blonde.