Je m'appelle Nagisa Shiota, et je vais effectuer mon premier jour en tant que professeur, qui plus est dans une école de renommée internationale.
Je pénètre dans la cour de récréation via un passage seulement réservé au personnel, tandis que les élèves le font grâce à une grande allée jonchée de cerisiers en fleurs.
Je me dirige dans le bureau du proviseur, qui m'accueille chaleureusement et m'explique tout ce qui est relatif à l'établissement et au personnel, dont le fait qu'au vu de mon expérience professionnelle (3 stages de trois semaines chacun), je pourrai aiguiller les 3 stagiaires qui s'occupent des troisièmes B, C et E. Il s'arrête de parler et regarde l'heure, se rendant compte qu'il était l'heure que j'y aille. Il me salua, puis m'accompagna au professeur principal de la classe, qui était visiblement terrifié, même si je ne savais pas encore par quoi, je sens que je ne vais pas tarder à découvrir.
Le professeur, fébrile (tremblotant), me salua rapidement et me conduisit jusqu'à la porte de ma classe, qu'il n'ouvrit même pas et déguerpit. Je savais à présent que c'était la classe qui lui faisait peur, et cela ne m'arrangeai pas. Qu'est ce que j'ai donc fait pour mériter ça ? Hein, Dieu ? Essaie de répondre à ça !
Non, je ne suis pas forcément croyant, mais le fait est que j'interroge souvent Dieu lorsque quelque chose est injuste.
Enfin bref, j'entre dans la classe, et je découvre que les murs sont complètement tagués, le sol est super sale et les élèves chahutent un peu trop fort à mon goût, mais bon, passons...
Lorsqu'il me voit arriver, un des étudiants se rapproche de moi et me prend par le col. Je ne réagis pas, et il me secoue comme une poupée de chiffon (ne me demandez pas d'où vient cette expression, j'en sais rien).
Il prend la parole et me dit:
-Alors c'est toi le prof, minus (faut dire que je fais 1m60) ? Tu vas m'écouter attentivement, ok ? On te laisse dix minutes pour sortir de la classe et aller annoncer au proviseur que tu démissionnes, sinon, on te tue !
Après quelques secondes j'éclate de rire et je lui répond, avec un sourire:
-Pas besoin des dix minutes. Si tu le peux, tue moi maintenant !
Je l'ai mis en rogne, et il essaie de m'attaquer de manière frontale, son poing bien devant lui.
Je passe juste en dessous de son bras, lui met un léger coup dans les côtes, ce quile fait sursauter, je le balaye, puis, alors qu'il est en l'air, je lui prend le bras et lui fait faire une demi-lune. Son corps tout entier suit, et en moins d'une seconde, il se retrouve assis sur une des chaises, avec sûrement, un sacré mal au dos.
Je déclare alors à toute la classe:
-Puisque vous avez envie de me tuer, je vous laisse toute l'année pour essayer de m'infliger une blessure, ou, du moins, me toucher, avec une arme.
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Le serpent bleu: Assassin et professeur
FanfictionAprès la mort de Koro-Sensei (7 ans), Nagisa devient professeur dans une grande école japonaise, mais se voit être instituteur de la pire classe qui soit. Cette situation lui rappelle son ancienne classe, et il fera tout pour remettre sa classe dans...