Le serpent bleu: Assassin et professeur

Chapitre 2: La Classe E

Je me réveille tranquillement, m'habille en tenue de professeur, prend mon petit-déjeuner, aujourd'hui des tartines de confiture de framboise et un jus d'orange.

Je prend mon sac, qui contient (seulement), 3 fusils de précision (snipers), 7 fusils d'assaut, quelques fusils à pompe et 2 pistolets semi-automatiques. Bien sûr, le tout accompagné de silencieux, lunettes de visée, etc...

Je prend également mon sac de prof et me dirige vers le collège où je suis enseignant. J'arrive, la fin de la récréation est sonnée est ma classe se range calmement, chahutant et criant partout. Lorsque mes élèves me voient arriver, ils se mettent limite au garde à vous, ce qui me gênes particulièrement, car ça attire l'attention de tout le monde. On se dirige vers un car scolaire qui nous emmène au collège Kunugigaoka, qui est à 15 minutes à pied du collège Meimon, où je travaille. Je vais chez le directeur, Asano Gakushuu, qui me donne l'autorisation d'utiliser la classe E pour mes cours. J'annonce la nouvelle à mes élèves, qui sont enthousiastes, jusqu'au moment où je leur dis qu'il va falloir qu'ils montent la colline tous les matins.

Leurs hurlements de joie se muent en complaintes, tandis que je continue:

Alors, pour le collège, c'est bon, mais ne faîtes pas de conneries, car je vous ai sous ma responsabilité de manière TOTALE, compris ?!

PDV Riru:

Il dit ces derniers mots avec insistance, comme si il fallait vraiment pas qu'on en fasse. Soit c'est vraiment grave si on fait quelque chose, soit il est pas observateur, parce qu'on fait que ça, des conneries, en fait. En tout cas, ça me donne une idée. Je la partage immédiatement avec mes camarades, et je sens qu'on va bien s'amuser. Pourtant, je sais pas, j'ai un mauvais pressentiment. C'est le prof, il dégage quelque chose de bizarre. Il a l'air dangereux et inoffensif à la fois (je vous ai dis qu'il était chelou). En tout cas, nous partons en bus.

Je me mets dans les rangées du fond, avec mes meilleurs amis, Rebecca, Toru et Kishi.

Le trajet se passe tranquillement, nous ne quittons pas la baie de Tokyo (en même temps en 15 minutes c'est normal), et arrivons devant un collège assez grand, quasiment autant que le nôtre.

Un homme aux cheveux orangés vifs d'un mètre 80 nous attends, et nous adresse un grand sourire, tandis qu'il nous dévisage tous rapidement.

Son visage jovial se crispe l'espace d'une microseconde lorsque Nagisa sort du car, mais il se ressaisit vite et l'accueille comme une vieille connaissance.

Le prof se dirige vers nous et nous dit:

Commencez à monter la montagne, je vous rejoins juste après.

Comme il le voulait, nous montons la pente. L'écart se creusait entre les premiers et les derniers, avec une différence de 100 à 150 mètres. J'étais dans les premiers, et j'allais à une vitesse moyenne. Et puis là, le prof arrive, et en l'espace de moins d'une minute, arrive à mon niveau.

Ne voulant pas me laisser distancer aussi facilement, je me mets à accélérer la cadence. Lorsqu'il me remarque enfin, je le regarde dans les yeux. Il me répond avec un regard amusé, et je lui demanda:

''On fait la course ?''

Clairement, j'aurais pas dû. Il m'a tracé à une vitesse hallucinante, et je parie qu'en moins de 30 secondes, il était déjà en-haut. Je me suis faite dégommer... Une humiliation en bonne et due forme. Tout le monde était choqué, d'ailleurs, mais on a préféré ne pas s'arrêter et juste marcher. Une fois arrivé en haut, il me fixe en essayant de pas éclater de rire, tandis que j'essayais de ne pas l'étriper. Il commence à m'énerver, ce prof ! Il marche en direction de la classe et nous le suivons, comme n'importe quelle classe le ferait. Il nous emmène dans la classe et juste après avoir ouvert la porte, il la claque et nous dirige vers une autre salle et dit:

"Restez là, j'ai un truc à régler, je reviens tout de suite". Et il part.